Sabine

Conseillers Cambodge

Toi, Spécialiste
DU CAMBODGE

Ton histoire avec le Cambodge ?

J’y ai travaillé quatre ans, dans une agence de voyage. Après la dure période Khmers Rouges, je reste impressionnée par la vitesse d’évolution dont les habitants font preuve et surtout leur sens de la dignité et de l’acceptation.

Tes rituels à Phnom Penh ?

Je saute dans un tuk tuk qui me dépose sur la "croisette", la promenade en bordure de rivière. Ici, tout bouge, de jour comme de nuit. Les familles sont au rendez-vous, ravies de s’offrir une glace ou un snack, des menus plaisirs dans la douce chaleur du soir.

Un moment fort qui t’habite encore ?

Un déjeuner dans une famille du lac Tonle Sap, très pauvre. Leur seule richesse réside dans les photos accrochées aux murs de leur maison, qui racontent les grands passages rituels de leur vie.

Comment tu décrirais le pays ?

Un mélange de paysages lacustres, de musées à ciel ouvert que sont les temples, la terre rouge du Tanakiri qui apparaît de ci de là pour apporter du relief aux paysages, et des gens incroyablement courageux.

Une scène qui t’a bluffée ?

Une scène étonnante, au fin fond de la province de Tanakiri : dans cette campagne où l’on s’attend à voir des éléphants, le chef du village te reçoit dans sa cabane noircie par la fumée de l’âtre, vêtu d’un T-shirt à paillettes et affublé d’un téléphone portable rose.

Un parfum, un goût ?

Les odeurs de poisson séché des marchés mais surtout la fleur du frangipanier, qui est présente partout. J’en mettrai bien sur mes balcons à Paris, mais pas sûr qu’ils s’acclimatent bien à nos hivers !

Les bons plans sur Le Cambodge

Ton coup de cœur ?

Le lac Tonlé Sap, pour ses villages flottants ou lacustres, ses maisons paillotes sur pilotis, habitées depuis toujours par des pêcheurs très pauvres qui vivent de quelques légumes achetés et de poissons capturés le jour même.

Le lieu où tu retournes à chaque voyage ?

A Angkor, le temple de Taprom, emprisonné dans les racines géantes des arbres fromagers qui, à la fois, maintiennent et exposent sa pierre. Je l’aime plus que tout pendant la mousson, après l’orage. Le ciel étant alors obscurci, le site, déjà très sombre en temps normal, gagne en singularité.

Un trajet en voiture à ne pas rater ?

La route qui relie Phnom Penh à Batam Bang, pour ses magnifiques paysages, ponctués de petites maisons de bois et piqués de silhouettes colorées, les planteurs de riz. J’ai un faible pour les palmiers boules plantés au beau milieu des rizières.

Côté climat ?

La saison des pluies est moins ennuyeuse qu’ailleurs, car les routes sont en bon état et le pays relativement plat autour d’Angkor.