Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs qui n’ont peur de rien, pour les baroudeurs. Pour celles et ceux que la jungle attire, que les chemins de terres battues ne dérangent pas. Pour celles et ceux qui veulent marcher. Marcher des heures au plus profond d’une nature luxuriante, d’une nature, exubérante, et vivante. Pour les voyageurs que le silence attire et fait rêver. Qu’une délicatesse, une pureté, une luminosité hors norme fait fantasmer. Pour celles et ceux qui ont su garder leur âme d’enfant, et qui sauront porter un regard émerveillé sur des bonheurs évidents, sur les joies simples que nous procure la nature . Pour celles et ceux qui aiment les grandes cultures, le détachement, la sagesse. Pour celles et ceux, aventuriers de l’âme et des spiritualités, qui aiment découvrir les lieux les plus reculés et aller à la rencontre des autres, s’initier à de nouvelles cultures, une autre façon, très calme, d’être au monde!
Ce que l'on trouve au Laos, et pas ailleurs ?
Des terres humides, et nimbées de vapeurs magiques, qui donnent au paysage , à la végétation une nuance de couleur où le vert émeraude domine… Une jungle mystérieuse, sillonnée par les rivières, les fleuves…La magie du Mekong, qui draine alentours toute la vie, commerces, échoppes, cultures. Maisons sur pilotis et temples étonnants… Ainsi Wat Si Saket, à Vientiane, le plus vieux des temples laotiens, dans les allées duquel de jeunes moines se promènent encore ! D’autres temples encore, plus hauts perchés, à flanc de montagnes. Des chutent d’eaux sous lesquelles les enfants viennent s’amuser longtemps, où les arc en ciel se succèdent, capturant dans leurs lumières des dizaines de papillons. Et puis, les symboles du Laos, ce pays au dix milles spécimens : des éléphants…
Vivre un moment unique lors d’un voyage au Laos:
Le soleil n’est levé que depuis très peu de temps… l’agitation sur le marché de Savannakhet fait déjà grand bruit. De vieilles et tendres femmes étalent, dos droitement inclinés, leurs bananes à pépins, aux cotés de navets sucrés. Tandis que les salades affichent une fière allure aux cotés de magnifiques durians, qui font la fierté de cette commerçante. Les étals dessinent des palettes de couleurs époustouflantes… La joie de ces femmes est envoutante. Une petite maraichère, à mes côtés, attire l’attention : elle cuisine un lap aux parfums extraordinaires. Elle explique d’une voix grêle qu’elle est ici, en place, depuis 5h du matin. Comme chaque jour, depuis toujours. Elle doit avoir 85ans, son regard est sage et ses cheveux relevés, à peine grisonnant, forment un discret chignon. À ses côtés, une jolie gamine, son arrière petite fille. Elles se regardent avec une indicible tendresse, et puis sourient. Cet instant-là, de partage… Il est unique, vraiment.