Dans le centre historique de la ville, la Cité des Voyageurs de Bordeaux, posée dans un élégant hôtel particulier de la rue Thiac, vous ouvre les portes d’un havre de paix calme et verdoyant. Douze de nos conseillers vous y accueillent pour partager avec vous la passion du voyage. Spécialisés par destination, ils vous transmettent leur expérience et vous aident à construire un projet sur mesure adapté à votre budget.
Basée dans le quartier du Palais Gallien, nom donné à l’amphithéâtre antique bâti au IIe siècle sous l’époque gallo-romaine situé à quelques pas, la Cité des Voyageurs de Bordeaux se voit cernée de rues et d’édifices remarquables qui ont marqué l’histoire. Un choix géographique loin d’être anodin, qui traduit parfaitement la volonté de Voyageurs du Monde de vous transporter – à Bordeaux ou à des milliers de kilomètres –, en apportant toujours un soin particulier à l’atmosphère qui vous entoure.
Nos Cités de Voyageurs sont ouvertes au public du lundi au samedi de 10h à 18h
et nos conseillers joignables par téléphone de 9h à 19h.
Pour éviter toute attente et échanger confortablement avec l’un de nos conseillers spécialistes, nous vous recommandons de prendre rendez-vous par téléphone, visio-conférence ou en agence, sur le créneau horaire de votre choix.
Comment s'y rendre
35, rue Thiac
33000 Bordeaux
En transport :
• Tram : Tram D, arrêt Fondaudège - Muséum
• Bus : lignes 2, 3 et 82
• Parking : 22, place des Martyrs de la Résistance
Nos Cités des Voyageurs sont ouvertes au public du lundi au samedi de 10h à 18h et nos conseillers joignables par téléphone de 9h à 19h.
Il est également possible de prendre rendez-vous avec un de nos conseillers spécialisés sur un pays, par téléphone, visio-conférence ou en agence de 9h à 19h ou sur tout créneau horaire à votre convenance.
Tél : 05 57 14 01 48
Les conférences et rencontres que nous avons accueilli à Bordeaux
Tilby Vattard
Kashi Station
Dans le cadre de la 30e édition du festival Itinéraires de Photographes Voyageurs, le travail de Tilby Vattard « Kashi Station » sera exposé chez Voyageurs du Monde du 27 octobre au 10 novembre 2021.
« L’Inde est presque toujours un écueil pour les photographes européens, pris au piège de la séduction de l’exotisme et du dépaysement, de la chatoyance des couleurs ou de la beauté des habitants. Ils en ramènent des cartes postales d’occidentaux fascinés – et quelque peu égarés – par la splendeur ou la misère, avec finalement, des regards de surface. Rien de comparable ici. “Kashi Station” exerce une forme d’envoutement. La photographie y est de l’ordre de la méditation et appelle à la contemplation, sereine ou fiévreuse. Les images, denses, tant dans la profondeur des tonalités que dans l’épaisseur presque palpable de l’air ou des émotions qu’elles suscitent, semblent faire ressurgir des mythes originels.
Peu importe que les photographies de Tilby Vattard soient fidèles à une réalité, d’ailleurs. Le photographe, qui a consacré plusieurs années à développer ce projet, semble s’être imprégné de la dimension spirituelle des lieux. C’est à sa perception, à son souffle profond qui habite les images, à ce qu’il saisit d’immémorial, qu’elles ressemblent. On s’y perd comme dans un rêve, peuplé de silhouettes furtives, de vapeurs inquiétantes, d’enfants victimes de quelque sortilège, de gestes suspendus, d’animaux qui se muent en créatures mythologiques. Il en va ici des mythes et des légendes, des sacrifices, du parcours initiatique et de la communion. »
Retour à Saint-Louis
par Sébastien Cottereau
Après un parcours de photographe de mode ponctué de nombreux voyages et découvertes, Sébastien Cottereau renoue avec Saint Louis, au Sénégal, ville qu’il affectionne tout particulièrement.
Au fil de son séjour, il s’intéresse à ces habitants et se laisse gagner par l’authenticité de ce peuple. À cette occasion, il nous présente sa nouvelle exposition : une série de portraits qui porte un regard à la fois sincère et complice sur ces hommes et ces femmes oubliés du reste du monde.
À propos de…
Artiste bordelais né le 24 juillet 1973, Sébastien Cottereau fut imprégné dès son plus jeune âge par l’univers de la photographie.
Entouré d’un père passionné d’images, c’est à ses côtés, dans le labo familial, qu’il a réellement pris goût à ce milieu.
Fraîchement diplômé, il s’est d’abord installé à Paris puis à Bordeaux où il a su exprimer son talent, son professionnalisme et sa rigueur pendant vingt ans en tant que photographe de mode.
Créatif, subtil et passionné, Sébastien s’est toujours laisser guider par sa sensibilité.
Soucieux de toujours donner du sens à son travail et d’immortaliser des moments de vie qui le touche, c’est au cours de ses voyages qu’il trouve l’inspiration, nécessaire à son équilibre et son épanouissement personnel.
Laissant parler sa sincérité et son intuition, c’est dans cette ambiance que cet altruiste réalise des photos d’auteur touchantes et authentiques.
Avec le généreux concourt de : Obtineo, Voyageurs du Monde, ArtLabs, Fuji
Ventes de photos et dons reverses à l'association IGBALA
En Terre des ombres
Avec l’auteur François Giner et le photographe Bruno Cabanis
En Terre des ombres couvre la période allant de 1988 à 2002. En 1988, François Giner prit la piste en direction du centre de la terre d’Arnhem. Il y rencontra Balang et sa famille, et leur amitié dura 24 ans.
Comprendre la situation des aborigènes d’Australie n’est pas simple, tant ils font l’objet de clichés contrastés. Ce livre voudrait corriger ou affiner ces regards, en revenant sur le passé très ancien de ces sociétés puis sur leur histoire récente, en s’approchant de ces hommes, en marchant sur leurs terres, en écoutant leurs histoires, leurs chants et leurs danses, en lisant leurs peintures, en les entendant enfin !
www.enterredesombres.com
François Giner
En 1974, François Giner débarque pour la première fois en Australie, après avoir bourlingué à travers l’Afrique, l’Asie, l’Amérique du Sud et les Iles du Pacifique. Pendant quatorze ans, il sillonnera les pistes australiennes jusqu'à ce que son Toyota l’amène au cœur des Territoires du Nord, en terre d’Arnhem. En 1988, il rencontre la communauté des Ngkalabon et se lie d’amitié avec George Jangawanga, un homme important qui permettra qu’il s’installe sur leurs terres, puis lui donnera un nom aborigène, Balang, et qui fera de lui son frère. Il y restera jusqu’à la mort de son ami en 2010. Cette aventure humaine a fait l’objet d’un livre : En Terres aborigènes publié chez Albin Michel.
Bruno Cabanis
En 2005, après une carrière de vingt-cinq ans dans l’informatique et les télécommunications, Bruno Cabanis décide de se consacrer à la photographie.
Il rencontre François Giner en 2002 lors d’un voyage en Australie et restera en contact avec lui au travers de la fondation que ce dernier a créé pour aider ses amis aborigènes. C’est en 2007, après la sortie du livre En Terre Aborigène qu’il proposera à François Giner l’idée d’un beau livre photo.
WILLIAM GUIDARINI
« Venise et ses îles »
Dans le cadre de la 29e édition du festival Itinéraires de Photographes Voyageurs, le travail de William Guidarini « Venise et ses îles » sera exposé chez Voyageurs du Monde du 2 au 28 avril 2019.
La marque du passé et de l’histoire suintent ici de chaque pierre. Sur ce territoire hybride, qui s’accorde parfaitement aux oscillations de l’âme, William Guidarini s’immerge sur la durée et y développe ses thèmes de prédilection : l’identité, les fissures de l’etre, et la quete de soi. La solitude comme port d’attache, la marche comme première pratique de l’espace. Et l’eau tout autour, pour assurer la distance.
Poésie de l’intime, la photographie de William Guidarini s’attache aux mécanismes de la mémoire et aux fissures de l’être. Les notions d’identité et de quête de soi sont au coeur de sa démarche d’auteur. « Il y a dans ma photographie trois dimensions : géographique, autobiographique, métaphorique. La géographie, c’est le territoire sur lequel s’inscrivent mes images. L’autobiographie c’est plonger en soi- même pour trouver l’énergie créatrice et garder le fil de mon propos au delà des projets. La métaphore, c’est la passerelle entre les deux, c’est à dire une écriture photographique singulière pour parler de soi tout en témoignant du réel. »
par Cécile Perrinet - Lhermitte
Cuba
Cuba est connu depuis longtemps pour ses voitures anciennes, et son architecture Coloniale, « barroco cubano ». A travers son travail photographique Cécile Perrinet - Lhermitte nous dévoile un autre trésor : une architecture Moderniste s’inspirant du Corbusier, Richard Neutra ou Walter Gropius. « Lors de ce premier voyage à La Havane je ne m’attendais pas à ce fantastique théâtre figé dans le temps mêlant voitures américaines comme des fantômes qui circulent àtravers cette architecture surannée. Finalement très loin des clichés auxquels je m’attendais… Ce fut le point de départ de ce travail. Il y avait là une histoire à raconter, une certaine nostalgie, des moments à saisir, une ambiance très particulière entre l’ère soviétique de Castro et l’Amérique des années 50. Contraste étonnant. » Les images de cette série sont nées d’une errance à travers la ville avec pour but de dénicher des petites perles d’architecture, délabrées pour la plupart. Un rendez-vous à ne pas manquer et à découvrir en avant première dès le 5 juillet à la Cité des Voyageurs !
Cécile PERRINET – LHERMITTE, photographe
Après des études d’audiovisuel, elle exerce dans ce milieu avant de se dédier à 100 % à sa première passion : la photographie avec une sensibilité notoire pour l’architecture et les voyages. Ce qui l’amène naturellement à travailler pour différents magazines de décoration ou en collaboration avec des designers ou créateurs. Son travail personnel est également plutôt axé sur l‘architecture avec une nette préférence pour les année 50-60-70.
PATRICE DE BRUXELLES
« Weltberg, la montagne-monde »
Dans le cadre de la 28e édition du festival Itinéraires Photographes Voyageurs , le travail de Patrick de Bruxelles « Weltberg, la montagne » sera exposé chez Voyageurs du Monde du 1er au 29 avril.
Patrick de Bruxelles « De l’origine de mon nom de famille à l’emploi de mon nom d’emprunt, la dissimulation est un élément récurrent dans ma vie. Mon intérêt pour la photographie a donc été tout naturel ; si nous croyons qu’elle rend visible le monde, nous oublions trop souvent qu’en tant qu’artifice elle participe aussi à le dissimuler. Diplômé en anthropologie et en photographie, j’explore dans mes projets cette frontière entre l’apparent et le latent. Mon travail est tout autant documentaire que fictionnel, intime que distant. Il questionne chacun de nous sur qui nous sommes et comment nous nous mettons en scène, ici et maintenant.»
de Camille Lambrecq
« Face à l'Inde »
Pour réaliser ce reportage photographique, Camille Lambrecq a choisi, durant près de deux mois, d’aller à la rencontre de ces différentes populations pour échanger sur leur mode de vie et témoigner de son temps.
C’est à travers une série de portraits, parfois en couleurs, parfois en noir et blanc, qu’il a souhaité transcrire les émotions de ces personnes d’une manière proche et sensible. L’expression des regards, les couleurs des costumes traditionnels traduisent la richesse culturelle de ce pays encore préservée, mais révèlent également des conditions de vie difficile.
Camille Lambrecq est le lauréat du Grand Prix Paris Match du photo-reportage étudiant 2011 et aujourd’hui conseiller Voyageurs du Monde spécialiste de l’Egypte, l’Islande et l’Alaska.
ANTOINE VINCENS DE TAPOL
« Le silence brûle »
Dans le cadre de la 27e édition du festival Itinéraires Photographes Voyageurs, le travail d’Antoine Vincens de Tapol « Le silence brûle » sera exposé chez Voyageurs du Monde jusqu’au 30 avril.
« Le silence brûle », c’est avec délicatesse et poésie que les Iraniens prennent leur mal en patience, guettant des jours meilleurs où se libèrera la parole, où se libèreront les actes. En attendant que « l’hiver » cesse, les corps se replient avec leurs âmes. Sur les images se dressent ainsi des hommes irrémédiablement seuls, isolés les uns des autres. Tandis qu’hors champ, se tient la foule, innombrable d’hommes semblables. Elle attend son heure pour laisser parler les individualités. Le silence brûle mais ne consume pas, pourrait-on ajouter, tant l’Iran sait que sa culture, emprunte de poésie, traversera les âges. Cette série est le fruit d’un choix subjectif, qui tente de faire apparaître mon impression des quelques semaines passées à arpenter le pays, l’hiver dernier.