Le carnaval de Rio se tient les 4 jours précédant le mercredi des Cendres. Au XVIIe siècle, les colonisateurs portugais, catholiques, célébraient l’entrudo, le début du carême, en s’aspergeant d’eau et de farine. Au fil des ans, l’entrudo est devenu de plus délirant, de plus en plus violent aussi, au point d’être interdit en 1856. Parallèlement apparaissent, dès 1850, les bals masqués inspirés des Cours européennes. Les noirs et les mulâtres, même affranchis, n’avaient pas le droit de participer à ces festivités. Clandestinement, ils organisent alors des « cortèges de vieux », où ils se déguisent en blancs pour mieux se moquer de leurs maîtres. A la fin du XIXe siècle, les premiers blocos, ancêtres des écoles de sambas, animent les faubourgs de Rio lors d’un « petit carnaval », qui continue, malgré son interdition en 1905 des « défilés noirs ». Les costumes sont de plus en plus excentriques, les musiques de plus en plus rythmées. Dans les années 1920 naissent les premières écoles de samba, puis en 1933 le premier jury officiel du carnaval. Le petit carnaval des pauvres et des noirs a supplanté les grands bals costumés des maîtres blancs pour devenir au fil des ans le célébrissime Carnaval de Rio.

Aujourd’hui,  seules les 14 meilleures écoles de samba défilent dans le sambodrome, une rue de 800 mètres le long de laquelle sont édifiés des gradins qui peuvent recevoir 70 000 spectateurs. Chaque école compte jusqu’à 3 000 danseurs et figurants et environ 20 chars décorés. Pendant 90 minutes, elles présentent leur spectacle devant des milliers de spectateurs et des millions de téléspectateurs, mais aussi devant un jury de 40 experts qui notent la musique, les pas de danse, les costumes, la synchronisation, l’originalité de l’enredo, les évolutions des porte-drapeaux…  Le tout sous l’œil de 50 000 policiers et militaires pour la sécurité. Un costume vaut en moyenne 300 euros, soit un investissement, rien qu’en costumes, de 900 000 euros par école. Les costumes des 14 écoles admises dans le sambodrome représentent donc déjà plus de 12 smillions d’euros. A quoi il faut ajouter les chars dont certains ont des mécanismes complexes qui nécessitent la conception de logiciels et l’intervention d’ingénieurs, les salaires des chorégraphes, des chefs d’orchestres, des metteurs en scène. Une école relativement modeste peut investir 1,5 millions d’euros dans le défilé, et les plus grosses plus de 4 millions d’euros. Les 14 principales écoles de samba emploient 30 000 personnes à plein temps et gèrent un budget total de 100 millions de dollars. Et pour les 700 000 touristes et les Cariocas qui participent à la fête, les magasins de cotillons vendent pendant le carnaval 35 millions de sifflets, perruques, chapeaux et turlututus, pour un montant de 800 millions d’euros. reconnaît-il. Les places au sambodrome, coûtent de 50 euros pour les moins chères, à 800 euros pour les meilleures, qui se négocient au marché noir autour de 10 000 euros. Les bénéfices nets du carnaval de Rio dépassent à chaque édition les 200 millions d’euros.  

 

Pays le plus vaste et le plus peuplé d'Amérique latine. Avec une superficie de 8 547 400 km² et une population de 191 043 661 habitants, c'est le 5ème pays du monde par la superficie et par le nombre d'habitants. Le Brésil est la 11ème puissance économique mondiale avec un PIB de 1 572 839Mds $, soit 2,42 % du PIB mondial.

 

1500 : découverte les côtes brésiliennes par Pedro Alvares Cabral. 1530 : début de la colonisation

1550 : premiers esclaves amenés d’Afrique. 1807: Napoléon envahit le Portugal, et son régent Jean VI s'embarque pour le Brésil pour s'installer à Rio. En 1821, il part et laisse son fils Dom Pedro, qui refuse de retourner en Europe, proclame l'indépendance du Brésil, et en fut déclaré empereur en 1823. 1825: le Portugal reconnait l'indépendance brésilienne. 1888 : Abolition de l’esclavage au Brésil. 1889 : l'armée renverse l'empereur et la République est proclamée.

 

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