Vaccins obligatoires
Sa validité est maintenant prolongée « à vie » (mention qui doit être notée sur le carnet international, quelle qu'ait été la date de la vaccination). Elle peut, en outre, être exigée à la sortie du pays, pour les voyageurs prolongeant leur périple dans les autres pays d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale et de toute la zone Caraïbe.
L’insistance actuelle avec laquelle nous recommandons, aux voyageurs en Amérique centrale, Amérique du sud (sauf Uruguay et Chili) et Caraïbes, la vaccination contre la fièvre jaune, même si elle n’est pas obligatoire à l’entrée pour ceux qui arrivent directement d’Europe ou des Etats-Unis, est moins liée au risque de contracter la maladie qu’à la variabilité du risque administratif en cas de voyage itinérant d’un pays de la région à un autre. D’autre part, la possibilité de modification de la Réglementation sanitaire internationale (recommandation devenant obligation) entre l’inscription à un voyage et le départ effectif, mais aussi la récente (juillet 2016) prolongation à vie de la validité de la vaccination, nous conforte dans nos incitations. Elles seront (ou non) confirmées par le médecin du Centre de vaccinations internationales, en fonction du risque et de la législation.
Vaccins conseillés
Paludisme
Autres risques
Les risques de transmission alimentaire de virus, microbes et parasites, depuis la (le plus souvent bénigne) tourista jusqu'à des affections plus sévères, comme la typhoïde, le choléra ou l'hépatite A, justifient des précautions rigoureuses tout au long du voyage : boissons capsulées, fruits et légumes cuits, pelés ou lavés avec une eau traitée, viandes très cuites.
Sans atteindre les très hautes altitudes, au-delà de 6000 m, auxquelles ne seront confrontées que les expéditions andines, le voyageur peut subir dès 3500 m le soroche (mal aigu des montagnes / MAM), surtout si la période d'adaptation a été trop courte : apparition de maux de tête, de sensation de vertige, de fatigue, d'insomnie et d'oedèmes. La prévention passe par une adaptation progressive à l'altitude, le repos, voire la redescente, dès l'apparition des symptômes. Une consultation, avant le départ, dans un centre de médecine d'altitude, où sera pratiqué un test de résistance à l'hypoxie, ne concerne que les séjours au-dessus de 4500 m. La prise d'un traitement préventif (Acétazolamide) des complications du MAM pourra dans ce cas être proposée.