Situation

Quel que soit l´environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou naturel, il est de sa responsabilité de respecter l´endroit qu´il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde mais surtout si vous faites un circuit au Japon. Un second paragraphe vous présente les problèmes environnementaux spécifiques au Japon. – Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi si le pays ne dispose pas d´infrastructure d´élimination de ces déchets. Par exemple : piles et batteries, médicaments périmés, sacs plastique. – La rareté de l´eau est aujourd´hui un problème mondial. Même si le pays visité n´est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets. – Dans la plupart des hôtels vous disposerez d´une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé, pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n´êtes pas présent dans la chambre. La climatisation n´est d´ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats. – En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors-piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir » : renoncer à cueillir des fleurs rares, à ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc. La pollution de l’environnement est apparue dès l’ère Meiji (1868-1912), première période d’industrialisation du Japon. Dans les années 1960, les rejets toxiques dans les eaux et dans l’air, représentaient un risque sanitaire majeur dans plusieurs régions industrielles. A la fin des années 60, le gouvernement instaure une première « loi fondamentale », qui définit des standards de qualité environnementale et vise à mettre en œuvre différents programmes de contrôle des industries. Il s’agit également d’apporter une aide matérielle et médicale aux victimes des maladies liées à la pollution. Le Japon est le cinquième émetteur mondial de gaz à effet de serre et, jusqu’à récemment, l’un des seuls grands pays industrialisés à ne pas avoir émis d’objectifs de réduction d’ici 2020. Le 10 juin 2009, le premier ministre a annoncé un objectif de 15% de réduction sur la base des émissions de 2005. Cet objectif est jugé notoirement insuffisant par le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) et par les ONG, comme le WWF, qui soulignent que les objectifs de réduction des signataires de Kyoto doivent être exprimés sur la base des émissions de 1990. Sur cette base, l’objectif annoncé par le premier ministre japonais n’est que de 8%. La gestion des déchets domestiques est un autre problème environnemental important. Le Japon s’est lancé, depuis la fin des années 90, dans un vaste programme de recyclage. Ainsi, en 1997, une loi sur le recyclage des récipients et des emballages a été mise en place, qui fait porter aux fabricants la responsabilité du recyclage des bouteilles en plastique et en verre, ainsi que des emballages plastique et papier. Dans le même esprit, une loi sur le recyclage de certains appareils électroménagers a été publiée l’année suivante, celle-ci a pour but de réduire au maximum le volume de ces déchets dans les décharges. Aujourd’hui, le Japon est l’un des plus grands recycleurs de papier au monde. Il existe une réelle politique de tri des déchets : à chaque poubelle son type de déchet et à chaque jour son ramassage spécifique. Le civisme des Japonais permet une réelle efficacité de ce tri. Concernant les baleines, l'objectif du Japon est clair : rétablir la chasse commerciale. Le pays a toutefois accepté le moratoire de 1987, mais, s'appuyant sur une interprétation controversée du paragraphe 8 de la Convention baleinière, il a présenté des programmes de recherche l'autorisant à chasser le rorqual de Minke et le rorqual commun en Antarctique et dans la Pacifique Nord. Les organisations de défense des baleines soupçonnent les autorités japonaises de dissimuler, sous un prétexte scientifique, une chasse déjà commerciale. Elles l'accusent également de pratiquer un lobbying sans scrupule auprès des « maillons faibles » de la Commission baleinière internationale.

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