Climat et meteo au Danemark, géographie au Danemark - Voyageurs du Monde

Géographie Danemark

Capitale

Copenhague.

Climat

Le Gulf Stream influe sur le climat danois (de type continental humide au nord, océanique au sud, pour faire simple), l’amplitude thermique sur l’année n’est pas considérable. Quatre saisons sont pourtant bien marquées : printemps, en avril et mai ; été, en juin, juillet et août ; automne, en septembre et octobre ; hiver, de novembre à mars. Le printemps est frais et l’été doux. L’automne est la saison maussade. L’hiver est froid sans excès d’engelures. Les vents d’ouest poussent avec régularité des précipitations sur la façade occidentale. Les pluies sont fréquentes en automne et en hiver, mais aussi l’été ; le printemps étant la saison la moins arrosée. Une certaine variabilité affecte la météo.

Géographie

SUPERFICIE : 42 925 km².

 

POINT CULMINANT : Mollehoj, Jutland central, 171 mètres.

 

PAYS LIMITROPHES : Norvège, Suède, Allemagne.

 

Verrou de la mer Baltique, l’archipel danois (auquel n’appartiennent ni le Groenland, ni les Féroé) est composé de la péninsule du Jutland (29 776 km²) et de plus de quatre cents îles. Les plus grandes de ces dernières sont Zeeland (7 031 km²), Vendsyssel-Thy (4 685 km²) et Fionie (2 984 km²). Tout cela étant baigné par la mer du Nord, le Skagerrak, le Kattegat et la Baltique. Pas ou peu de relief. De brèves collines et des eskers, formations glaciaires allongées aux pentes parfois raides. Sur la côte ouest, des dunes. Les falaises de craie de l’île de Mon et les reliefs rocheux de celle de Bornholm sont insolites dans le tableau. Le réseau hydrographique (eaux douces) est limité par le morcellement. Le lac Arreso est le plus vaste du pays, il se trouve sur Zeeland, à l’est de Frederiksvaerk. Les fleuves Skjern A et Gudena, dans le Jutland, sont les premiers cours d’eau danois. Le Skjern A pour son volume ; le Gunedna pour sa longueur. Enfin, les côtes sont entaillées de fjords ; ainsi Isefjord et Roskilde, sur Zeeland, ou le Limfjord, Vejle, dans le Jutland.

À Copenhague, les températures moyennes sont en janvier de 1,4°C ; en mai, de 12°C ; en août, de 18°C ; en octobre, de 9,7°C. À Skagen, respectivement de 2,1°C ; 11°C ; 17°C ; 9,8°C. À Aalborg, de 1,2°C ; 11,6°C ; 17,1°C ; 9,2°C. À Esbjerg, de 2,1°C ; 12,2°C ; 17,8°C ; 10,2°C.

Faune et flore

Aujourd’hui, environ 12% du territoire danois sont sylvestres. Un retour concerté, puisqu’on se situait autour de 4% en 1800 et que la forêt danoise est essentiellement artificielle. Les conifères ont l’avantage (épicéas commun et Sitka, sapin blanc, pin mugo), mais les chênes, les hêtres, les frênes résistent. Bouleaux, noisetiers, grands sureaux apparaissent par places. Buddleja davidii arrive de Chine. Sous-bois, fougères et mousses, grande luzule, conopode dénudé. Sphaignes dans les tourbières, avec le drosera à feuilles rondes (carnivore). Les zones humides ont des joncs et des roseaux, la callune. Sur le littoral, on trouve la criste marine, le cranson du Danemark aux petites fleurs blanches. Des bruyères. Parmi les graminées, la houlque laineuse, l’agrostide capillaire, la fétuque rouge. La grande ortie est très répandue. Le Danemark est producteur de sapins de Noël : sapin Nordmann et épicéa.

 

Les mammifères terrestres sont européens classiques. Ainsi, lièvre brun et lapin de garenne, castor, écureuil roux, hérisson commun, chevreuil, cerf élaphe, sanglier, renard roux, blaireau, martre des pins, etc. Le loup, l’ours, l’élan ou le renne en ont été et n’en sont plus (ou très occasionnels). Ragondins, burunduks et daims sont originaires respectivement d’Amérique du sud, d’Asie septentrionale, de l’est du bassin méditerranéen. Les mammifères marins sont variés, parmi lesquels et sans plus d’exhaustivité : baleines franche, à bosse, grise ; rorqual bleu ; grand cachalot ; dauphins à bec court, bleu et blanc, à flancs blancs ; orque ; narval ; phoques gris, veau-marin, à capuchon. Pour exemple, prenons un avispot dans la mer des Wadden. Les oiseaux-phares seraient le bécasseau maubèche, la sterne naine, le pygargue à queue blanche, le courlis cendré et la bernache cravant ; mais on peut observer aussi le tadorne de Belon, l’oie cendrée, l’avocette élégante, le vanneau huppé, le grand gravelot, la barge rousse, le combattant varié, le bécasseau minute, la bécassine des marais, le chevalier cul-blanc, la spatule blanche, la buse variable, etc. Bien entendu, pigeon ramier, chardonneret élégant ou hirondelle rustique, les oiseaux de nos campagnes sont aussi danois. Ce qui fait au total un bel ensemble terre-mer. Libellule déprimée, cordulie métallique, leste vert se rencontrent au Danemark.

 

Dénoncé pour ses émissions de méthane, le cheptel danois n’en est pas moins l’une des fiertés du pays. L’ascendance de la vache rouge danoise est mélangée, mais la synthèse a produit un bovin caractéristique et polyvalent. La vache Jutland, dont les origines remontent au XVIIe siècle, faillit s’éteindre, phagocytée par la pie noire hollandaise meilleure laitière. Des éleveurs réfractaires l’ont pourtant maintenue et fait redémarrer. C’est aujourd’hui une race à viande et patrimoniale. La pie noire du Danemark est issue du croisement de la Jutland et de la Holstein. Dans sa formule contemporaine, le caractère Holstein (de sa variante américaine Holstein Friesian) domine. Néanmoins le matériel génétique de la Sortbroget Dansk Malkerace originale a été préservé. Le landrace danois est un petit mouton lainier qui, de plus en plus, contribue à l’entretien des paysages. En son origine médiévale, le cheval de trait du Jutland est sans doute un fort cheval de guerre. Le XIXe siècle, pour en faire l’engin de traction de l’agriculture et du transport, lui donne par croisements (Suffolk Punch, Shire, Ardenais) sa forme moderne. Le moteur à explosion le prive de sa fonction. La boucherie le sauve, ce qui n’est qu’apparemment paradoxal. Et la passion des amateurs de beaux animaux. Le Frederiksborg est une création royale de la Renaissance. Cheval de monte et de guerre smart, il a son heure de gloire au XVIIIe siècle. Puis il est éclipsé par le développement du pur-sang. Il n’en demeure pas moins le dada national. En croisant le Frederiksborg avec une jument andalouse, on a créé le Knabstrup, à la robe tachetée. Le poney de sport danois est une race récente, encore un cours de sélection. Un cochon danois ? Le porc pie de Fionie. Un autre ? Le husumer, créé après 1864 par des éleveurs danois de Husum – Schleswig-Holstein – pour porter leurs couleurs (rouge et blanc), interdites par les autorités prussiennes. C’est le Protestschwein. N’en déplaise à ses défenseurs dans le royaume – et à ce que suggère La Grande Traversée, Uderzo et Goscinny, 1975 – le grand danois est surtout le dogue allemand. Il y a cependant des races canines vraiment danoises. Comme le broholmer, calme et athlétique. Ou le pointer danois, chasseur plein de self-control. Ou encore le spitz danois : poil fourni, oreilles triangulaires et bon caractère. La poule danoise est encore très proche de son aïeule de l’Âge du fer. C’est une volaille rustique, harmonieuse et vive. La luttehons est la forme danoise de la poule courtes-pattes. Quant à l’oie fermière danoise (que les Vikings élevaient déjà), elle donne sa dignité au repas de la Saint Martin, mortensaften.

Situation environnementale

La morphologie du Danemark l’expose à des risques naturels, l’inondation notamment, voire la submersion de certaines zones. Les réserves d’énergies fossiles (gaz naturel et pétrole) sont non négligeables, mais en voie d’épuisement ; ces ressources (domestiques ou importées) représentent encore la part majeure du mix énergétique, avec les inconvénients que cela présente en termes climatiques et environnementaux. De ce fait, les émissions de CO2 par habitant demeurent élevées. La qualité de l’air est globalement conforme aux normes européennes ; la pollution dans ce domaine est d’origine automobile et industriel.

 

L’agriculture est comme les autres secteurs d’activité appelée à verdir. Elle s’est mise au bio (objectif 100%) et la taxe sur le méthane émis par l’élevage, prévue pour 2030, est une mesure pionnière. Le pays se dote d’une législation green cohérente. La désoxygénation des fjords – provoquée d’abord par les engrais agricoles – est un sujet de préoccupation national : zones mortes du Skagerrak, par exemple. Des portions significatives du territoire national doivent retrouver un couvert forestier. Si le pays est un gros producteur de déchets par habitant, il est désormais en surcapacité de traitement et commence à vendre ses services dans ce domaine. La promotion du vélo fait sensiblement reculer l’utilisation urbaine de l’automobile. Dans le domaine énergétique, les parts de l’éolien et de la biomasse augmentent. Un consensus politique semble constitué autour de l’idée de sortie des hydrocarbures, à l’horizon 2050. Le pays est signataire du Protocole de Kyoto et membre de la Commission Helcom pour la protection de l’environnement en mer Baltique.   

 

Le parc national Vadehavet est la partie danoise d’une longue zone protégée le long de la Deutsche Bucht, en mer du Nord : la mer des Wadden, que délimitent les îles de la Frise. Cet environnement littoral exceptionnel est l’objet d’opérations de protection coordonnées de la part du Danemark, de l’Allemagne et des Pays-Bas depuis 1982. Réserve de biosphère en 1990 et Patrimoine mondial en 2009. Un réseau d’îles, de cheneaux, de lagunes, de vasières, de barres sableuses qui nourrit une riche biodiversité. Les limicoles, les oies, les canards migrateurs y passent en foule. Sternes et guifettes ne sont pas en reste. Les mouettes et les goélands y sont at home. On voit aussi la spatule blanche, le pygargue à queue blanche, le héron cendré. Les phoques veau-marin et gris se rencontrent. Les cétacés sont représentés par le marsouin commun et le dauphin à nez blanc. De nombreux secteurs sont classés Ramsar – zone humide d’importance internationale. Le parc national Mols Bjerge se trouve sur la côte est du Jutland. Il est surtout terrestre, avec une extension maritime. Les Mols Hills atteignent 137 mètres d’altitude. Le périmètre du parc a connu une longue pratique agricole et les secteurs de forêt ancienne, comme le bois de chênes pédonculés de Skovbjerg, sont rares et dispersés. Chevreuil, renard, lièvre sont les plus grands mammifères du domaine. On entretient ici un paysage culturel. Ce qui, combiné à des milieux variés, conduit à un bon niveau de fréquentation. Le parc national de Kongernes Nordsjaelland occupe 246 km² dans le nord de l’île de Zélande. Il est composé de bois et de landes. C’est un site Natura 2000. La forêt de Gribskov, qui en fait partie, est inscrite au Patrimoine mondial au titre de Paysage de vénerie de Zélande du Nord. Elle est sanctuarisée pour 20% de sa superficie. Le hêtre et le chêne y dominent, mais l’aulne et le frêne en sont aussi. On y remarque des pâtures sylvestres. Le chevreuil, mais encore le cerf et le daim parcourent librement la contrée. Parmi les oiseaux, on note le garrot à œil d’or, le chevalier cul-blanc, la pie-grièche écorcheur ou le grand cormoran. Il y a en tout cinq parcs nationaux au Danemark même ; ils sont sous la responsabilité de l’État, mais aussi de municipalités et de propriétaires privés. L’État entend renforcer à l’avenir ses prérogatives et porter à une quinzaine le nombre d’aires protégées.

Économie et tourisme

IDH en 2022 : 0,95 / France, 0,91.

 

PIB par habitant en 2024 : 71 851,76 dollars US / France, 46 150,49.

 

Aujourd’hui comme hier, la prospérité danoise repose sur une position avantageuse et un commerce extérieur lucide, qui représente les deux-tiers du PIB. Les ressources primaires du pays, sans manquer, ne sont pas très volumineuses : terres rares du Groenland ; pétrole et gaz naturel de mer du Nord. L’agriculture est une activité traditionnelle qui a su s’adapter et saisir les opportunités. Produits laitiers, porc, semences, bière s’exportent à grande échelle. La mer procure encore du poisson, des emplois et des revenus. L’industrie danoise mise sur une haute technicité, l’innovation et des domaines sérieusement identifiés : électronique, énergies renouvelables, régulation thermique, construction, mais aussi jouets. Lego® est un fleuron de l’économie danoise. En ce qui concerne les services (77% du PIB environ), le port de Copenhague et le transport maritime sont un bon exemple des bénéfices que le pays sait tirer de sa situation. L’Union européenne et les États-Unis sont ses premiers partenaires commerciaux. Et outre, le modèle social mis en place, mélange de réalisme entrepreneurial, de protection et de formation, la flexisécurité, la pratique du compromis ont certainement contribué à un climat économique favorable. Par contre, le vieillissement de la population jette une ombre sur l’avenir du système.

 

Le tourisme est un secteur en développement. Sa contribution au PIB est le double de celle des industries primaires. La part du tourisme intérieur et celle des visiteurs étrangers s’équilibrent. Les Vikings et le hygge sont les motifs promotionnels saillants, mais les plages et les réalisations vertes sont elles aussi attractives. Capitale historique et ville-laboratoire, Copenhague aimante bien entendu les voyageurs. Néanmoins, des sites comme Elseneur / Kronborg, la cathédrale de Roskilde, le parc d’attraction de Bakken ou le Paysage de vénerie de Zélande du Nord, patrimoine mondial de l’Unesco, sont mieux que des dépendances. Culture ou nature, le pays est plein de ressources. Du smorrebrod au Noma, emblème de la nouvelle cuisine nordique, la cuisine danoise s’est fait une place à la table des nations. Et les gastronomes n’hésitent pas à prendre le chemin du royaume. Dont les infrastructures sont de premier ordre.

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