Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs curieux et, à la fois, avide de simplicité. Pour celles et ceux qui souhaitent, littéralement, se ressourcer. Pour celles et ceux à la recherche de délicatesse, de finesse, d’élégance. D’une beauté sans exubérance. D’une beauté discrète. Pour celles et ceux que passionnent les traditions toujours vivaces, toujours vivantes. Pour les voyageurs qui veulent partir à la découverte d’une contrée encore vierge, injustement méconnue. Pour les passionnés d’architecture médiévale, d’écritures gothiques. Pour celles et ceux que le froid n’effraient pas. Un froid et protège les rues et les maisons, les ruelles et les venelles. Pour celles et ceux que les vestiges soviétiques intéressent. Pour les amoureux d’innombrables rivières et de forêts profondes, telluriques. Pour les voyageurs qui aiment visiter les parcs nationaux. Et pour les passionnés de religion, de croyances et d’Histoire. Et puis, pour ceux celles enfin qui aiment plus que tout l’atmosphère magique des ports nordiques, des ports baltes…
Ce que l’on trouve lors d’un voyage en Lituanie, et pas ailleurs ?
On y trouve des châteaux comme nulle part ailleurs. Des châteaux immenses aux allures étonnantes. Des châteaux aux tuiles rouges, de fantastiques manoirs gothiques. Comme celui de Trakai dressé sur une île au beau milieu du lac de Galvé. Un des nombreux lacs d’origine glaciaire de Lituanie. Et puis des églises qui viennent éclairer la ville de Kaunas - bastion industriel du pays. Evidemment, l’église orthodoxe de Vilnius, absolument sublime : Saint Esprit. A voir, à découvrir, et à revoir sans cesse. Et puis aussi un art statuaire presque unique au monde. Il faut voir ainsi la sirène d’Uzupis, à Vilnius. Sans oublier les statues du parc de Gruto Parkas, à Druskininkai. Enfin, une côte crénelée, d’une beauté à couper le souffle, avec son port de Klaïpeda, au nord des dunes de la lagune de Courlande, venant redessiner le s rives de la mer baltique.
Vivre un moment unique lors d’un voyage en Lituanie :
Ce matin là est brumeux… la vision est malaisée, on ne distingue presque rien. La voiture roule doucement dans un chemin parsemé d’immenses sapins. Des hectares de terres inhabitées nous entourent… Seuls quelques ânes broutent une herbe haute, humide. « Bienvenue à Kernavé »... L’espace qui s’ouvre devant nos yeux, à nos regards étonnés, est à la fois sans limite et comme cloisonné. Les murs sont tous gris, ou presque, ou alors blanchâtres, ou encore tendus à certains endroits de taule ondulée... On nous tend des kugelis en guise d’accueil. L’homme revient avec un petit verre de vodka artisanale, que les habitants produisent eux même. L’atmosphère est d’une grande douceur. Oui, il fait bon vivre dans cet ancien Kolkhoze… Le regard s’arrête sur une sorte de manifeste énumérant les règles de vie : la constitution de Vilnius à l’époque soviétique... Le charme de l’instant, c’est la douceur, la chaleur de l’accueil, malgré l’Histoire, qui a passé…