Publié 6 nov. 2025
Écrit par ELÉONORE DUBOIS
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Si la musique fait souvent partie de notre vie de tous les jours, elle fait aussi assurément partie de nos voyages – et pas uniquement parce qu’on a prévu la bonne playlist. Certains voyages se font tout simplement pour la musique. Des destinations, mythiques, s’y prêtent particulièrement – New York, Berlin, La Nouvelle-Orléans, Vienne… Et puis, parfois, il arrive que la musique s’invite là où on ne l’attendait pas, à la faveur d’un concert surprise, d’un atelier improvisé, d’une rencontre… Qu’importe la place, qu’importe l’endroit.
Séjour arty à New York en logeant au Chelsea Hotel
Depuis que le monde est monde et que New York est New York, la ville a attiré des artistes et musiciens de tous horizons, se nourrissant de leur talent, les nourrissant de son aura. Alors durant quelques jours, on se nourrit nous aussi de cette « grosse pomme » qui a la musique en intraveineuse. Et il y a là de quoi occuper à plein temps les âmes mélomanes : des scintillants shows de Broadway aux représentations off tenues dans des salles oubliées, des concerts XXL de stars internationales aux jazz clubs de quartier où jouent, dans l’ombre, de talentueux inconnus. Avant d’assister à une jam session, on s’élance sur les talons d’un local charismatique ayant trempé de nombreuses années dans le milieu de la musique, et désormais à la tête de son propre label. Il nous conte l’histoire du jazz made in NYC. On n’oublie pas non plus de se laisser envoûter par les lumières de Broadway qui a mis la comédie musicale sur le piédestal le plus haut du monde. Certaines œuvres, maintes fois récompensées, ont été acclamées avec tant de force qu’on les joue depuis des années. Mythique, l’Hotel Chelsea est le lieu tout indiqué pour revivre l’émulation artistique des années 60 et 70. Et, après avoir aimanté durant un demi-siècle force musiciens (souvent désargentés) – Janis Joplin, Bob Dylan, Joan Baez, Patti Smith, Jimi Hendrix, Madonna, Leonard Cohen – l’établissement accueille désormais les voyageurs en quête de rêves éveillés à la bande originale culte.
« I remember you well in the Chelsea Hotel
You were famous, your heart was a legend
You told me again you preferred handsome men
But for me you would make an exception »
Chelsea Hotel #2, Leonard Cohen
@ Chelsea Hotel
Road-trip de Chicago à New Orleans - Blues, jazz & rock ’n’ roll
On peut, en traversant les États-Unis du nord au sud, entreprendre un sacré pèlerinage musical. Point de départ de ce road-trip entraînant : la formidable Chicago. Muddy Waters, Buddy Guy, Fall Out Boy, The Smashing Pumpkins, on ne compte plus les artistes de la scène locale – blues, jazz, rock, hip hop – à avoir fait rayonner leur talent par-delà les frontières et résonné leurs morceaux entre la Willis Tower, le Navy Pier, le Wrigley Building, la Tribune Tower et le Lyric Opera. Une main sur le volant, on allume la radio. Direction St. Louis où l’on passe une soirée mémorable dans une institution du jazz, puis cap sur « Music City » aka Nashville, Mecque de la country ayant accueilli de véritables mythes : Elvis, of course, mais aussi les Beatles, Simon and Garfunkel, Bob Dylan et même… Johnny Hallyday ! La ville, tout en magasins de musique, est nourrie par le bluegrass et les hillbillies, dont les emblèmes sont le Grand Ole Opry et le Country Music Hall of Fame, musée de 4000 m² aux murs ornés de disques d'or. Imitant Chet Atkins ou Bobby Bare, on pousse également la porte du Studio B, mythique lieu d’enregistrement, ou encore du Johnny Cash Museum, hommage kitsch et touchant à l’« Homme en noir ». On prend soin d’écumer les bars et clubs de Printers Alley, Second Street ou Broadway avant de rejoindre Memphis, capitale du blues et du rock foulée par les plus grands – Sun Studio, Rock’n’Soul Museum, Graceland, la fabrique Gibson sans oublier les clubs de Beale Street et notamment celui de l’illustre B.B. King où la live music résonne tous les soirs. On traverse ensuite des coins romanesques du Mississippi – champs de coton, granges désaffectées, plantations historiques – avant de passer la frontière avec la Louisiane. Welcome to New Orleans! Entre Bourbon Street, Faubourg Marigny, Tremé – quartier emblématique de l'histoire afro-américaine – et Frenchmen Street, « Nawlins » égrène les bars comme autant de terrains d’expression de son identité, profondément musicale. Les murs transpirent le jazz, le gospel et le blues. À la nuit tombée, déjà, les brass bands s’époumonnent, les passants se déhanchent. En compagnie d’un musicien, on passe de club en club, de jazz en jazz. Bientôt les repères temporels se brouillent. La magie de Nawlins opère.

@ Land of the King/ BB Kings Blues club
Découverte de la Jamaïque en trois temps : Kingston, la plage et les montagnes
Les sound systems chauffent sous le soleil de Kingston dont l’histoire est imprégnée de musique. Mento, ska, rocksteady, dub, dancehall... Le reggae n’est pas le seul genre à être né sur l’île. Sur Orange Street, dans les effluves de ganja, on remue le passé en fouillant dans le bric-à-brac poussiéreux d’un magasin de disques hors d’âge. Ernie Ranglin, Alton Ellis, Junior Tucker. Et tant d’autres. Certains de leurs tubes, remixés, passent encore au Dub Club, institution des hauteurs de la capitale où se retrouvent, chaque dimanche, rastas old school et jeunesse branchée. Vinyles sous le bras, on s’en va saluer le maître, celui qui, avec ses Wailers, déferla sur le monde comme une avalanche de positive thinking. C'est au fond d'une cour, sur la joliment nommée Hope Road, que se trouve la mythique maison de Bob Marley, devenue musée. Malgré les visiteurs venus du monde entier et la boutique de souvenirs, le lieu n’a rien perdu de son âme. Le studio d’enregistrement du rez-de-chaussée semble encore vibrer de l’énergie positive du chanteur. Des good vibes qui nous suivent jusqu’à Port Antonio, sur la côte nord. Perché sous la canopée, en haut d'une falaise, on domine les eaux turquoise, fascinantes. On se repaît de nature tropicale, de cascades et de lagons, on s’éveille au chant des grillons et des oiseaux, une autre musique. À l’orée des montagnes, on rencontre les Maroons, descendants d’esclaves noirs ayant fui les plantations qui entretiennent une culture proche de la nature et perpétuent les traditions d’origine africaine. Musicales, notamment, et spirituelles, appelées coromantee. Pour s’enfoncer tout à fait dans les Blue Mountains, il faut se frayer un chemin à travers les fougères et les bosquets de gingembre, cheminer de pont en pont le long du Rio Grande, accepter l’incongruité d’enceintes tonitruantes crachant leurs décibels sous la pluie et la présence, presque mystique, d’une bâtisse géorgienne du XIXe siècle dressée au milieu des caféiers. Une propriété qui appartenait autrefois à Chris Blackwell, éminent producteur de musique qui ne manquait pas d’y convier ses amis – Bob Marley, Marianne Faithful, Grace Jones, les Rolling Stones et les autres…

@ Richard Perry/The New York Times-REDUX-REA
Partir à Rio pour le carnaval 2026
Chaque année, Rio de Janeiro refait son show et projette sur le monde sa joie et ses lumières. Le Carnaval est certainement la plus célèbre fête populaire au monde – et l’une des plus magnétiques. Quiconque a eu la chance d’en faire l’expérience ne saurait dire le contraire. Surdos, congas, caixas, tamborins, cuicas, la musique est partout, animant les rues de blocos inarrêtables jusqu’au petit matin. En point d'orgue de ces journées de liesse, le défilé le long du Sambodrome. Déluge de plumes et de paillettes et âpre compétition haute en couleurs pour lesquels les douze grandes écoles de samba se sont préparées toute l’année. Une parade à guichets fermés, filmée par les télévisions du monde entier, à laquelle on participe. Un privilège. Et parce qu’on aura envie d‘en savoir plus, de percer les secrets de la musique carioca, on se faufilera dans les quartiers mythiques d’Ipanema et Copacabana à la recherche de la Bossa Nova, la vraie. Celle de Tom Jobim, Vinícius de Moraes ou encore João Gilberto que l’on retrouve dans des lieux mythiques, en compagnie d’un chanteur-guitariste. Avant de filer buller sur les plages de Buzios, on pourra aussi, à l’envi, s’initier à la samba, assister aux répétitions de l’une des écoles les plus réputées sans, bien sûr, faire l’impasse ce qui nous touche autrement : le Museu de Arte Moderna, à l’architecture épatante, les fameux bikinis brésiliens, le stade Maracanã, la cathédrale São Sebastião, le Corcovado, le Christ Rédempteur, les antiquaires de Lapa, la caïpirinha, la feijoada, etc.
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@ Fabio Cuttica/CONTRASTO-REA
Deux semaines en Argentine et au Brésil : Buenos Aires, chutes d’Iguazú et Rio
Si Buenos Aires était une musique, ce serait assurément un tango. Et pas n’importe lequel, l’un de ces airs poignants et sensuels comme en jouaient Carlos Gardel ou Astor Piazzolla. L’un de ces tangos qui mettent toujours en émoi les milongas de la capitale, à la fois lieux de danse, de retrouvailles et d’apprentissage. Toutes sont différentes mais ont en commun un amour inconditionnel pour cette danse née au XIXe siècle dans les bas-fonds de Buenos Aires, ayant su conquérir tout un pays et même une bonne partie du monde. Nul besoin d’être danseur ni même mélomane pour apprécier les regards, l’esthétique, la musicalité… De « simple » expression populaire et intime, le tango est devenu tango scénique, ou "tango de spectacle". La danse s’est théâtralisée, les figures se sont stylisées, le tout dans une mise en scène millimétrée et spectaculaire à laquelle on assiste, bouche bée, en compagnie d’une danseuse professionnelle qui décrypte pour nous les codes de ce ballet merveilleux. On délaisse ensuite les charmes du bandoneón et du violon, l’effervescence porteña et sa vie à mille à l’heure pour se mettre au calme de la Patagonie. Ushuaia, autre mythe national, dévoile une tout autre bande son : le crépitement du feu dans la cheminée, le clapotement discret de l’eau sur la coque du bateau alors que l’on navigue sur le canal de Beagle, les craquements provenant des entrailles du mythique Perito Moreno, glacier au bleu d’un autre monde. Et, partout, le grésillement d’une pièce de viande grillant sur les braises – une douce berceuse pour l’oreille argentine.

@ Preillumination seth/Unsplash
Voyage en Autriche : Salzbourg et Vienne, villes de Mozart
Il y est né, il y est mort. Entre Salzbourg et Vienne a eu lieu ce qu’il faut bien appeler un miracle musical : Wolfgang Amadeus Mozart. Et non contente de ce moment de grâce dans l’histoire mondiale de la musique classique, l’Autriche nous invite à faire la rencontre de ceux qui l’ont précédé et de ceux qui l’ont suivi – Haydn, Salieri, Beethoven, Schubert. Bienvenue à Salzbourg, berceau miraculeux posé des deux côtés de la rivière Salzach. Le couvent date du XVIe siècle, les façades des XVIIe et XVIIIe siècles, comme la maison de Mozart, lieu de pèlerinage pour mélomanes de tous horizons. Les opportunités d’écouter de la bonne musique ne manquent pas : un dîner-concert dans un restaurant historique, par exemple. À Vienne, c’est à un récital plus solennel que l’on assiste dans l’Annakirche, église du XVe qui célèbre le classicisme et le romantisme viennois. Les partitions sont fournies par les plus grands compositeurs, l’acoustique par un lieu plein d’histoire et de charme, les notes par un orchestre de chambre aux musiciens talentueux. Et puis il y a cet endroit magique, incontournable, qui évoque les fastes viennois d’autrefois et l’important rôle de mécène joué par la capitale : le Staatsoper, l’opéra d’État, une scène de rang mondial qui résonne, même en silence, des plus belles œuvres de l’histoire.

© Chaoss/fotolia
Berlin rétro (à paraitre)
C’est un mouvement permanent qui anime la capitale allemande. Un élan qui lui a permis d’abattre un mur et de reconstruire. Une énergie unique inséparable de la musique qui l’a accompagnée et qu’elle a générée. En devenant elle-même, Berlin s’est imposée comme une référence en matière de créativité et d’émancipation. Une référence musicale aussi, les musiciens bien informés y accourant pour s’imprégner, créer, enregistrer. David Bowie, Bruce Springsteen, Iggy Pop, Nina Hagen mais aussi Nick Cave & the Bad Seeds, Parcels, R.E.M... Tout cela (re)prend vie dans les Hansa Studios, à Kreuzberg, lieu emblématique ayant vu passer les plus grands, à deux pas de l’ancien Mur. C’est dans un état d’excitation difficilement dissimulable que l’on pénètre dans le Studio 1, toujours utilisé par Depeche Mode, et le mythique Meistersaal, la « grande salle près du Mur », où ont enregistré Bowie et U2, parmi tant d’autres. Une atmosphère qui fleure bon la contre-culture et les nuits sans fin, et qui nous propulse vers d’autres incontournables de la scène musicale berlinoise. Les clubs ayant marqué de leur techno les années 90, par exemple. Le Berghain, le Tresor, le Sisyphos, le KitKatClub. Autant de dancefloors racontant l’histoire de la ville, comme le font, à leur manière, les innombrables disquaires, bars destroy et friches industrielles habillées de graffitis.

@Archiv Meistersaal
Le temps d’un concert inoubliable du Cracow Chamber Orchestra of St Maurice, un orchestre composé de jeunes diplômés de l’Académie de musique de Cracovie. Sur scène, du talent, oui, mais aussi de la fougue. Et un répertoire à la hauteur d’autant d’énergie – Bach, Chopin, Mozart ou Vivaldi dépoussiérés comme jamais. Pour ne rien gâcher, les concerts ont lieu dans l’église des Saints Pierre et Paul, celle de l’ancien collège des jésuites, un exemple éloquent de baroque romain, monumental et mouvementé.
À l’occasion d’un cours privé de percussions et de musique K-Pop (« Korean pop music »). Parce qu’on n’a pas pu passer à côté du phénomène qui a largement dépassé les frontières de la Corée du Sud. Ce genre musical, composé de girls ou boys bands entonnant des refrains entraînants sur des chorégraphies travaillées, fait un tabac chez les plus jeunes. Au-delà de la musique, il s’agit d’un véritable univers visuel inspiré des mangas et du hip hop des années 90. Ce cours est l’occasion, pour les néophytes, de s’initier au genre en douceur au moyen de percussions. Et, pour les amateurs, de partager leur passion avec le reste de la famille.
Le temps d’une rencontre musicale dans l’ancienne maison de Gandhi. La Satyagraha, où vécut le sage Gandhi au début du XXe siècle, est chargée d’une aura particulière. C’est là, sous ce toit de chaume, qu’a pris forme le concept de résistance non-violente du futur Mahatma, qu'il emmènera plus tard avec lui jusqu'en Inde. Un cadre unique et inspirant où l’on a rendez-vous avec un musicien sud-africain qui partage avec nous, le temps d’un apéritif, son parcours et ses précieuses connaissances sur la scène musicale de Joburg, répondant à toutes les questions que l’on pourrait se poser.
Durant une initiation à la danse Bollywood, à l’origine d’un engouement mondial, une excellente façon d’appréhender l’Inde d’aujourd’hui. On est convié à une session énergique au cœur de Pondichéry, durant laquelle on s’essaye à cette danse très singulière, enracinée dans l’industrie des films de Bollywood. Après l’échauffement, un danseur professionnel nous présente les différentes techniques et mouvements traditionnels, explorant de multiples styles tels que le Bharatanatyam ou le Bhangra, mais aussi le hip-hop, la danse jazz ou contemporaine.
Où une famille nous initie à la musique traditionnelle vietnamienne. Cette dernière, malgré d’indéniables influences chinoise, khmère et cham, affiche une réelle singularité. Xylophone en pierre, flûte en bambou, cithare à caisse allongée, tambours, de nombreux instruments traditionnels sont nécessaires pour en restituer toute la beauté. Un couple d’artistes passionnés nous reçoit chez eux et, après un petit concert très privé, encourage les élèves à faire leurs gammes sur les différents instruments. À la clé : des sons nouveaux et surprenants, de riches échanges et peut-être même quelques conseils précieux en vue d’un éventuel achat d’instrument.
Merveilleuse opportunité pour visiter l’école de musique de Stone Town. Ouverte en 2002 dans l'ancien bâtiment des douanes, la Dhow Countries Music Academy est la seule école de musique de toute l’île. Un lieu au rôle culturel majeur qui œuvre à préserver le patrimoine musical et les traditions de l'archipel à travers cours de musique et concerts. On a la chance de pouvoir en faire le tour, en privé, et d’assister à des démonstrations durant lesquelles les musiciens jouent du taarab, du kidumbak ou du ngoma, instruments traditionnels qui rythment les évènements de la vie locale.

@ Dhow Countries Music Academy
Photographie de couverture : @ Chelsea Hotel
Conseils pratiques, témoignages et inspirations pour bien préparer son voyage
"Elles sont encore loin, les grandes vacances ?" La question résonne comme une envie de jouer tous les jours, loin de l'école, sous le soleil exactement. Comme un avant-goût de cette promesse, les vacances de Pâques arrivent, à l'instant où le souvenir des derniers flocons commence à s'estomper, où les journées s'allongent et le soleil, de percées timides en éclaircies, adoucit les mœurs. Pour en prendre la mesure, goûtez en famille à ces petites vacances, prétextes à de grandes échappées, proches ou lointaines – en attendant l'été.
4 novembre 2025 - Idées voyage
Les vacances de Pâques marquent la fin de l’hiver. Alors, sur les rives de la Méditerranée ou celles de l’océan Indien, dans la grande forêt tropicale ou au cœur du désert, on oublie le froid, la pluie, on célèbre l’arrivée du printemps – c’est une fête ! Dix destinations sélectionnées par les conseillers Voyageurs du Monde pour un voyage tout en douceurs. Soleil et ciel bleu. Maroc Espagne Crète,
30 octobre 2025 - Idées voyage
Voyager en toute liberté selon ses envies,
ses idées, ses passions
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