Selon l’une des hypothèses, Zanzibar devrait son nom à l’exclamation des premiers navigateurs arabes découvrant cet archipel de l’océan Indien : Zayn Z’al barr, "belle est cette terre !" Poétique mais malheureusement moins plausible que Zinj El Barr, "terre des Noirs" en référence aux esclaves arrachés à l’Afrique parmi les boutres chargés d’ivoire, d’or et d’épices transitant par ces îles dès le VIIIème siècle. Malgré ce sombre souvenir, Zanzibar a toujours inspiré écrivains et voyageurs.
Habitée au fil des siècles par les Assyriens, Egyptiens, Indiens, Perses, Omanais, Portugais, Anglais, Stone Town, capitale de l’île d’Ungunja (communément appelée Zanzibar) est restée un creuset de cultures. Pour capter cette atmosphère si particulière, il faut déambuler à travers les dédales de la médina, au son du muezzin ; longer le fort de corail gris portugais et les façades décrépies des anciens palais arabes; frôler les lourdes portes indiennes cloutées de cuivre (symbole de réussite), visiter la Beit al Ajaib (palais des merveilles) puis la maison de Livingstone dans laquelle l’explorateur prépara sa dernière expédition africaine.
Aujourd’hui, beaucoup suivent le chemin inverse, concluant un safari en Tanzanie par une expédition sur ces grains de paradis. Il faut aussi débarquer au petit matin sur le marché coloré de Darajani, festival rythmé par les turbans des femmes, les paniers tressés débordant de fruits et de poissons ; les parfums de girofle, de poivre et de cannelle. Au centre de l’île, une incursion dans la forêt primaire de Jozani, où vivent les singes rouges, est l’occasion d’enrichir sa culture botanique.
Puis on file sur la cote est où s’étendent les plus belles plages de l’île, au sable extra fluide. Jambiani au sud, Nungwi au nord, ces tapis de farine déroulent aussi le chemin des rencontres avec les charpentiers taillant les boutres et les pêcheurs qui embarqueront volontiers les curieux pour une partie de pêche ou un peu de snorkeling. Le soir, on regagne son lit à baldaquin après avoir dégusté, pieds dans le sable, la prise du jour. Alors, on acquiesce volontiers : Zayn Z’al barr !
Les plages de Zanzibar
Essque Zalu
Nichées dans une petite crique du nord-est de l’île, la vue filant à l’horizon sur l’océan Indien : 40 suites et 9 villas (avec piscine privée) cultivent charme chic et détente grâce notamment au Spa.
Kilindi
15 villas éparpillées dans un jardin luxuriant, 200 à 225 m² chacune, bains à remous et chambres sous verrière pour des nuits étoilées. Un Spa, une plage privée, un restaurant bio : le rêve zanzibarite existe.
Baraza
Ces 30 villas ont des airs de palais de sultan, fusionnant les styles arabes, indiens et swahilis. La couleur du marbre rappelle celle de la plage de Bwejuu sur laquelle le Baraza est posé au sud-est de l’île.
Shooting Star
Cet hôtel de charme situé sur la cote nord-est, pense aux familles avec des cottages sur 2 étages, et aux amoureux avec des villas offrant piscine et terrasse privée.
Pongwe
Ces cottages aux toits de chaume se prélassent le long d’une baie tranquille de la côte nord-est. Ils abritent un total de 16 chambres, chacune ayant sa propre terrasse. Unguja Resort Installés à la pointe Sud de l’île, ces 10 bungalows aux toits pointus ne séduisent pas uniquement les singes colobes installés au jardin de manguiers et de baobab. Les plongeurs apprécieront le centre PADI 5 étoiles.