Publié 12 févr. 2018
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Lalibela, ville sainte qui se cache dans les montagnes, sur les hauts plateaux éthiopiens. Ses onze églises creusées dans la roche composent une Jérusalem d’Afrique : au XIIème siècle, le roi Lalibela a fait construire ces églises après un voyage à Jérusalem, pour épargner à ses sujets un long périple vers la Ville sainte. Le prodige architectural est tel que l’on ne peut que croire à l’intervention divine contée par nos hôtes, les prêtres de Lalibela : les anges ont aidé les hommes à construire ces églises ! Le petit village, perché à 2600 mètres d’altitude, est resté au fil des siècles un lieu de pèlerinage pour les chrétiens orthodoxes, d’Ethiopie et d’ailleurs.
7h00
Méditer en l’église Beta Emmanuel, en compagnie d’un prêtre et de quelques fidèles. Sol recouvert de paille, lueur d’icône et odeur d’encens, fresques bibliques, naïves et crues ; bric-à-brac de tentures, de parapluies dorés, d’encensoirs à clochettes, de tambours, de balais, de toiles d’araignées. Et la ferveur des hommes et femmes rassemblés là. Une expérience qui justifie à elle seule un voyage en Ethiopie.
DAMON WINTER/The New York Times-REDUX-REA
10h00
Visiter Beit Giorgis, l’église Saint-Georges, la plus célèbre des églises de Lalibela, d’une beauté sobre, impressionnante par la pureté de ses lignes. Son toit plat en forme de croix grecque affleure au niveau du sol. Il faut descendre un chemin très étroit, creusé dans la roche, pour en franchir le seuil, une dizaine de mètres plus bas. Un peu plus loin, Beit Madhane Alem, l’église du Sauveur, avec ses 32 piliers rectangulaires, évoque la pureté de ligne des temples grecs.
GettyImages
14h00
Accepter une invitation à boire le café. La maîtresse de maison officie : elle jette au sol des herbes fraîches, fait brûler des cailloux d’encens, puis, d’une main experte, torréfie les grains verts sur un brasero nourri de charbon de bois. Dans une djebena, cafetière de terre cuite, elle fait bouillir le café préalablement pilé, une fois, deux fois, trois fois. Il ne faut prendre congé, sauf à faire montre de la plus grande des impolitesses, avant d’avoir bu trois cafés !
M.OSTERGAARD/PANOS-REA
16h00
S’éloigner à pied du village pour longer la route plantée de grands eucalyptus, qui serpente à flanc de montagne. Paysages splendides émaillés de petites maisons rondes aux toits de chaume, et un groupe de babouins à la crinière de lion. Et dans la lumière rasante de la fin de journée est, les hommes qui cheminent le long de la route, les mains sur un bâton calé derrière la nuque, drapés dans leur gabi, couverture de coton blanc.
V. Durruty
20h00
Dîner dans un restaurant traditionnel. L’aliment de base en Ethiopie : l’injera, grande galette à base de farine de tef, une céréale cultivée ici depuis des centaines d’années – on aime son goût acidulé dû à la fermentation de la pâte avant la cuisson. Sur l’injera, multitude de plats, ragoût de viande de boeuf mijoté avec quantité de tomates et oignons ; viande d’agneau relevée de cannelle cardamome et clou de girofle ; purées de légumes secs, lentilles corail ou pois cassés. On apprécie le plaisir de partager le même plat – et de manger avec les mains !
HAMILTON/REA
Photographie de couverture : Damon Winter/The New York Times-REDUX-REA
Que le voyage en Éthiopie soit possible, on le souhaite autant aux Éthiopiens qu’aux voyageurs. Aux premiers, parce qu’ils sont les héritiers d’une histoire et d’une préhistoire cruciales, de Lucy à aujourd’hui. Aux seconds, pour s’en apercevoir. Et visiter des sites légendaires, comme les églises enterrées de Lalibela, la cité impériale de Gondar, le lac Tana ou le parc du Simien, où sont bouquetin d’Abyssinie et babouin gélada. En Éthiopie, la nature est à grand spectacle et les hommes sont à la hauteur. Et Voyageurs sert d’éclaireur.
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