Vaccins obligatoires
Vaccins conseillés
Paludisme
Autres risques
De courtes épidémies locales de maladies virales, touchant plus les populations locales que les voyageurs, peuvent survenir dans les Etats du sud (Karnataka, Kerala, Tamil Nadu) ; fièvre à virus Nipah, transmise par les déjections de chauves-souris frugivores, ou fièvre hémorragique de la forêt de Kyasanur, transmise par morsure de tique.
Les pollutions de la terre, de la mer et surtout de l'air, sont devenues le problème écologique majeur de l'Inde. Les pics de pollution atmosphérique, pas seulement dans les grandes villes, peuvent générer des problèmes respiratoires pour les voyageurs fragiles, qui devront donc être prudents, voire utiliser des masques protecteurs. En suivant le plus possible les conseils qui vous ont été donnés pour vous préserver des risques alimentaires, environnementaux et comportementaux dans nos recommandations générales, vous diminuerez la probabilité d'y être confrontés. Les infections d'origine alimentaire sont très fréquentes en Inde et rares sont les voyageurs qui y échappent. Redoublez donc de vigilance, dans le choix de vos boissons et repas. La randonnée dans les États himalayens (Ladakh, Cachemire, Sikkim, Himachal Pradesh) nécessite un équipement, une préparation physique et l'observance de règles strictes (dont nous vous avons parlé dans nos recommandations). Il faut savoir qu'un trek, pour être réussi, doit être une randonnée en montagne et non une épreuve sportive dont on revient épuisé. La nature, les paysages, les villages et leurs habitants sont aussi intéressants à 3 000 qu'à 4 500 mètres. Pour avoir une échelle de ce qu'est l'altitude en Himalaya, il faut se souvenir que les camps de base des expéditions qui tentent l'ascension du « toit du monde », sont installés vers 5 500 mètres, c'est à dire bien plus haut que les plus hauts sommets européens. Pour échapper au mal des montagnes, il faut garder en permanence à l'esprit les règles montagnardes : s'acclimater, monter lentement (paliers de moins de 300 mètres par jour entre 3 000 et 4 500 mètres, et de moins de 150 mètres au-delà), « monter haut, dormir bas ». Ces règles doivent permettre de remédier à l'apparition d'un mal aigu des montagnes et, surtout, d'éviter ses redoutables complications que sont l'œdème pulmonaire et l'œdème cérébral de haute-montagne. Des traitements préventifs peuvent être prescrits par les médecins spécialisés, qui auront conseillé un test à l´hypoxie avant le départ.