Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage en Polynésie.

 

Le parfum de la fleur de tiaré (“apetahi”) ou de monoï, la vibration des ukulélés, un flot d’images bleutées et turquoise… Votre rêve advient. Enfin presque. Vous arrivez en premier lieu à l’aéroport de Tahiti-Faaa. Une missive vous est remise. Une invitation folle au milieu des lagons ? Non. Une information fondamentale sur les dernières mises à jour d’horaires pour les vols inter-îles. Lisez-la attentivement : des changements ont pu être appliqués après l’édition du précieux vade-mecum que vous tenez entre les mains. Et pensez à avancer votre montre de trente minutes si vous quittez Tahiti pour les Marquises (par un vol d’environ 3h45 au départ de Papeete).

 

Maupiti, Bora-Bora, Tetiaroa, Tuamotu… Ces noms chantent à vos oreilles. Ils vous réchauffent l’âme… et le corps, qui aura vaillamment résisté aux assauts réfrigérants de la climatisation, souvent réglée au maximum dans les avions qui relient les différents archipels, grâce aux vêtements couvrants que vous aurez pris soin de prévoir et de garder près de vous (les bagages cabine sont limités à 5 kilos par personne).

Dans votre valise, vous aurez également glissé : une paire de chaussures en plastique pour la plage (le sable est corallien, donc potentiellement coupant), une crème solaire respectueuse de la biodiversité marine et des coraux, un répulsif anti-moustiques et un produit apaisant en cas de piqûre, une lampe de poche pour pallier le peu d’éclairage dans les parties communes des pensions de famille (voire l’absence totale d’éclairage en bord de route, qu’on évitera d’arpenter de nuit), ainsi que des bouchons d’oreilles anti-chant-matinal-et-tonitruant du coq.

 

Voilà, vous y êtes. “Maeva ! ’Ia Ora Na…” (“Bonjour ! Bienvenue…”). À vous le surf, la sieste sur pilotis, les coquillages, les ananas… Surtout le dimanche, quand tout est fermé ! Les autres jours, vous aurez sûrement envie de flâner pour ramener de beaux souvenirs, comme les perles noires de Tahiti, par exemple. Vous préférerez alors les magasins ayant pignon sur rue. Car bien que moins chères, les perles du marché de Papeete sont de moins belle qualité. Pour vous déplacer, notamment à Tahiti et Moorea, optez pour la location de voiture : les routes, piquées de nids-de-poule, sont déconseillées aux cyclistes. Ces derniers trouveront leur bonheur sur des îles moins fréquentées et des vélos à rétropédalage, qui nécessitent un temps d’adaptation pour les néophytes. Piéton, notez qu’il n’y a pas toujours de trottoirs le long des routes.

 

De motu en atolls, vanné mais comblé, vous vous attablerez avec plaisir. D’autant que la nourriture locale tient une place importante. Parmi les incontournables : le poisson, évidemment, et les fruits. Les produits importés, quant à eux, subissent des fluctuations de prix qui empêchent parfois les restaurateurs de les intégrer au menu. Un manque vite oublié : la cuisine polynésienne se révèle aussi généreuse que parfumée, parfois même empreinte d’influences asiatiques, notamment dans les roulottes, les food-trucks locaux. En revanche, ne vous impatientez pas : le service est lent. Mais le sourire fantastique ! Ce qui compte bien davantage – pour les Polynésiens, le sourire est culturel, comme un second langage ; pour vous, c’est un ravissement, une bénédiction de plus à recevoir. Dites seulement “maururu” (prononcez “maourourou”, pour dire “merci”).

À l’heure de l’addition, apprenez que la Polynésie dispose de sa propre monnaie : le franc Pacifique. Des distributeurs de billets sont à disposition sur toutes les îles (à l’exception de Maupiti, où tout se règle en espèces – prévoyez donc suffisamment de liquide). Mais attention, les retraits d’espèces sont plafonnés à 32000 francs CFP tous les sept jours, même pour les cartes déplafonnées. Privilégiez ainsi les règlements par carte dès que possible et gardez le liquide pour les petits achats du quotidien. Ne comptez pas sur les bureaux de change, souvent à court de devises. Sachez également qu’il n’est pas d’usage de laisser de pourboire ni de marchander. Pas d’entourloupe : ici, le prix est le prix.

“Nana” (“Au revoir”) et très beau voyage !

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