Chaque pays du monde a ses subtilités. Des informations souvent implicites et pourtant bien utiles pour voyager en toute sérénité, éviter les impairs et gagner un temps précieux lors de votre voyage en Nouvelle-Zélande.

 

À pays extraordinaire, voyage hors du commun. Pourtant, pas de précautions particulières ici, seulement des ajustements – temporels d’abord. D’où que vous veniez, le décalage horaire sera considérable. Profitez du vol pour dormir si vous voulez être en forme pour les répétitions de haka auxquelles vous avez prévu de participer dès votre arrivée !


Il faudra aussi peut-être composer avec le mauvais temps, surtout le vent, qui occasionne quelques retards dans les couloirs aériens. Avant de partir, vous aurez pris soin de glisser dans vos affaires le vestiaire ad hoc. Et un stylo ! Car vous aurez plusieurs formulaires à remplir avant votre arrivée dans le pays. Vous aurez également pris connaissance de la charte éthique, poétiquement baptisée The Tiaki Promise, consultable sur internet (www.tiakinewzealand.com ; www.newzealand.com). Elle engage tout voyageur en Nouvelle-Zélande à respecter la nature, le pays et ses habitants. D’ores et déjà, sachez qu’il est interdit d’importer certains éléments sous peine d’amende (400 dollars NZ pour chaque) : animaux ou insectes vivants ou morts, plantes, fleurs, médicaments traditionnels ou issus de l’herboristerie, aliments frais (viande, fruits ou légumes) ou emballés (dont le fromage)… Aussi, il sera important de bien nettoyer chaussures, bâtons et équipement de randonnée de sorte d’éliminer graines et débris végétaux.

 

Si vous quittez l’aéroport en ayantloué une voiture, rappelez-vous de rouler à gauche ! Et, dans les grandes villes, essayez d’arriver avant 17 heures dans les Bed & Breakfast et les lodges ; à l’hôtel, le plus souvent la réception sera ouverte 24/7. Par chance, dans ce pays qui compte plus de moutons que d’habitants (au nombre de 4 millions, les habitants), vous ne subirez pas d’interminables embouteillages. Les conditions de déplacement sont idéales : le réseau routier est bon, les taxis et services de bus aussi, et les Kiwis sont disciplinés et civiques. Par exemple, il est d’usage de s’arrêter à la vue d’un piéton que l’on pourrait seulement imaginer traverser la rue. De même, on ne s’avance pas dans un carrefour s’il n’est pas dégagé de l’autre côté. En cas de comportement jugé dangereux, la police est rapidement prévenue. Les radars sont nombreux, et si vous deviez hériter d’une contravention, le montant en serait débité de votre CB par le loueur du véhicule. Ce dernier aura d’ailleurs sûrement testé vos connaissances en matière de code de la route avant de vous remettre les clés. N’en soyez pas surpris.


Pour mener à bien vos activités, anticipez le plein de votre réservoir, surtout si vous vous engagez sur de longues routes désertes, comme à l’extrême nord de l’île du Nord ou le sud et l’ouest de l’île du Sud. Prévoyez également de l’eau et quelques vivres, notamment si vous partez marcher. En amont, vous aurez téléchargé l’appli All Trails, qui répertorie les chemins de randonnées, nombreux en Nouvelle-Zélande. Vous y trouverez des cartes, un descriptif de la longueur en temps et en kilomètres, ainsi que le niveau de difficulté du parcours. Durant vos balades, restez sur les axes balisés qui sont en général très bien entretenus et faciles à suivre. Ainsi, vous ne vous perdrez pas et n’endommagerez ni flore ni faune déjà en danger et protégées. Lors de vos baignades dans des eaux thermales naturelles, parfois riches en bactéries, ne mettez pas la tête sous l’eau pour éviter des infections oto-rhino. Vous pourrez régler vos divers achats par carte bancaire, sans prix minimum. Avoir des espèces sur soi n’est donc pas indispensable. Cela dit, les distributeurs fleurissent un peu partout dans le pays et vous pouvez même demander du cash au supermarché en faisant rajouter le montant sur la note ! Vous vous en doutiez sûrement, mais on ne négocie pas les prix. La notion de pourboire quant à elle reste assez vague, bien qu’elle commence à se répandre…

 

Si vous vous voyez traité comme un roi au restaurant, n’hésitez pas à laisser 5% du montant de la note. Idem dans les musées, souvent gratuits, où une donation est suggérée afin de soutenir le lieu. En somme, tout est assez simple et fluide. Seule contrariété dans ce pays : les mouches de sable, parentes des nonos polynésiens. Même les All Blacks font figure d’ange à côté. Tentez un match de rugby à l’Eden Park pour les fuir, sinon procurez-vous une de ces lotions anti-“sand flies” par chance très efficaces. Outre le ballon ovale et la chasse à la mouche, le pays se distingue également au cricket. Certes, il faut être né anglo-saxon pour en comprendre les règles. Un match peut durer de quelques heures à… cinq jour ! Le zorbing rassemble aussi plusieurs aficionados prêts à dévaler des pentes ou une chute d’eau enfermés dans une bulle en plastique. Après tout ce sport, si la faim se fait sentir, réjouissons-nous de constater que la gastronomie a fait des progrès considérables ces dernières décennies. Profitez-en. Quant aux vins, ils sont remarquables ! Goûtez au nectar le plus austral du monde, en provenance de la région d’Otago. “Nau mai, haere mai ki Aotearoa !” (“Bienvenue en Nouvelle-Zélande !”)

Bon voyage !

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