Vaccins obligatoires

Il n'y en a pas, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays infestés. Dans ce cas, le vaccin doit être fait au moins 10 jours avant le départ.

Vaccins conseillés

Il est comme pour tous les voyages recommandé d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, les hépatites A et B, la rougeole pour les enfants, la typhoïde et rage pour les voyages plus longs et surtout pour les enfants.

Paludisme

Le paludisme, très présent à Madagascar, est responsable, d'un très préoccupant problème de santé publique. Il sévit dans toute l'île, sous une forme sévère. La prévention doit passer d'abord par des mesures individuelles de protection contre les moustiques qui protègeront contre les risques d'autres maladies (dengue, chikungunya, virus Zika) : répulsifs et utilisation de moustiquaires imprégnées. Si la prévention par chloroquine-proguanil (Savarine) reste suffisante sur les côtes sud, ouest, dans le nord et sur les hauts-plateaux, elle peut ne pas l'être sur la côte est autour de Tamatave (Toamasina) et du canal des Pangalanes ; là, les voyageurs devront se protéger, par Atovaquone-Proguanil (Malarone ou un de ses génériques) ou Doxycycline. Compte tenu du risque d'effets indésirables, la prescription de méfloquine (Lariam) ne sera proposée aux voyageurs qu'en cas de bonne tolérance lors de voyages antérieurs ou de contre-indication aux autres médicaments actifs.

Autres risques

En observant le plus possible nos recommandations générales sur les précautions à prendre contre les risques alimentaires, environnementaux et comportementaux, vous mettrez de votre côté toutes les chances d'y échapper. Même si le choléra ne sévit plus sur un mode épidémique, il reste présent et les précautions de prévention d'autres risques alimentaires (hépatites A et E, salmonelloses...) devront être maintenues : lavage fréquent des mains, eau et boissons capsulées ou traitées, aliments cuits et consommés chauds... Des épidémies locales de peste (transmises par les puces de rats) peuvent survenir dans les zones rurales. Liée à l'insalubrité, la maladie, grave pour les populations locales, représente un risque inexistant pour les voyageurs. Mentionnons le risque grandissant de maladies sexuellement transmises, favorisé par l'apparition récente du tourisme sexuel que les autorités malgaches commencent à réprimer sévèrement surtout quant aux délits à l'encontre de mineurs. Les bains de rivière seront naturellement proscrits, les risques de parasitoses cutanées, intestinales ou urinaires étant partout présents. Au large des plages de la région de Tamatave, la présence de nombreux requins rend les bains en mer réellement dangereux. Les animaux venimeux marins (poissons, coquillages, méduses) peuvent être responsables d'accidents graves dont sauront vous avertir les populations locales. On devra, sur les plages et dans la mer, porter des chaussures à semelles suffisamment épaisses. Il ne faut pas toucher les poissons à épines, même morts. Les risques liés à la plongée sous-marine seront minorés par le bon équipement des centres de Nosy-Bé, Sainte-Marie, Ifaty ou Bélo-sur-Mer. Ils n'en existent pas moins et pour les connaître (et les éviter), reportez-vous aux informations données dans nos recommandations.

Infos pratiques

L'infrastructure médicale, malgré des efforts de politique sanitaire, est insuffisante sur une grande partie de l'île. Seul l'hôpital militaire de Tananarive possède un personnel et un équipement suffisants. En cas de problème grave, il sera préférable d'envisager une évacuation sur l'île de la Réunion voire vers la Métropole.

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