Vaccins obligatoires
Vaccins conseillés
Paludisme
L'itinéraire de la majorité des voyageurs concerne Vientiane, Luang Prabang, la plaine des Jarres puis le Mékong de Paksé à l'île de Khong. Le ratio bénéfice/effets secondaires ne sera pas en faveur de la prise d'un traitement à condition de se protéger avec rigueur des moustiques vecteurs de dengue beaucoup plus que de paludisme : répulsifs peau et vêtements, moustiquaires imprégnées.
Autres risques
Insistons à nouveau sur les risques de maladies sexuellement transmises : hépatites, syphilis et, bien sûr, en premier lieu, SIDA, présent partout, non seulement dans les quartiers « chauds » des grands centres touristiques, mais aussi dans des endroits beaucoup plus reculés. Il n'est pas inutile de rappeler que les seuls modes de transmission sont sexuel et sanguin (préservatifs impératifs) ; on n’oubliera pas non plus les possibilités de transmission par piercing ou tatouage. En 2003, l´apparition en Asie du sud-est de l´épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et, l’année suivante, de celle de la grippe aviaire (peu préoccupante pour le voyageur, s'il ne fréquente pas les élevages de volailles), rend préférable de s´informer auprès du Ministère des affaires étrangères de la situation locale. Il faut rappeler le risque réel que représentent les mines antipersonnel sur certains sites touristiques (plaine des Jarres). On suivra impérativement les recommandations et les interdits des autorités, mais aussi les conseils des populations, qui en sont encore les victimes quotidiennes. Une certaine insécurité règne dans les grandes (et moyennes) villes, mais également dans certaines régions, où persistent des conflits politiques sporadiques et violents. Ainsi évitera-t-on de se rendre par la route de Vientiane à Luang Prabang. Pour vos déplacements, préférez l'avion ou le bateau. Une croisière sur le Mékong vous permettra de découvrir d´autres paysages et d'autres populations. Les baignades dans ses eaux boueuses sont peu tentantes. Les sangsues, pour désagréables qu'elles soient, ne transmettent pas de maladie. Les répulsifs que vous utilisez pourront les repousser ; sinon, le saignement (peu important) que provoque leur succion, sera stoppé par une simple compression locale avec une compresse imbibée d´antiseptique. Mais, plus peut-être que les risques parasitaires que vous aurez su éviter en ne vous baignant pas, le risque accidentel réel sur les fleuves est l’embarquement à bord des speed-boats ; considérez qu'il s'agit d'un sport, plus que d´un moyen de transport, que seuls pratiqueront les amateurs de sensations fortes, harnachés de gilets de sauvetage et casqués comme des pilotes de course.