Mangamania et ryokan - Le Japon avec vos samouraïs en herbe

À l'arrivée à l'aéroport, accueil et assistance en français puis transfert pour votre adresse du centre-ville. Installation pour quatre nuits au sein d'un appart-hôtel du quartier de Shinjuku, le cœur vibrant de la capitale. L'établissement apparaît à l’image du décor dans lequel il s'inscrit : moderne, pratique et porteur, comme en filigrane, des valeurs esthétiques japonaises. Depuis les hauteurs – on loge entre le 13e et le 21e étage – la vue se révèle impressionnante. À l’extérieur, la mégapole scintille et flashe à tout va.

Ruelles traditionnelles où rôde l'esprit des samouraïs, quartiers avant-gardistes dont les gratte-ciels viennent effleurer les nuages : Tokyo n'a pas hérité du titre de "Capitale de l'Est" sans raison. Derrière cette dualité flagrante, on prend le temps de se pencher tous ensemble sur ses subtilités pour découvrir une ville aux multiples contradictions.
Au programme - Tokyo, autour du manga, dans les pas d'un local. Français d’origine, votre accompagnateur du jour vit au pays du soleil levant depuis quelques années déjà et connaît la capitale japonaise - sa ville d’adoption - comme sa poche. De personnalité très communicative et enthousiaste, il a l’œil sûr et le verbe facile. La découverte de la ville en sa compagnie est interactive, ponctuée d’anecdotes qui imprègnent longtemps la mémoire. Un pan entier de la visite est dédié au manga, cet art japonais de la bande dessinée. Votre ami du jour vous en livre les secrets avant de vous mener, tel un pèlerinage, sur plusieurs sites de la mégalopole célèbres pour avoir inspiré des auteurs élevés ici au rang de demi-dieux.

Déjà prévues - Vos entrées pour TeamLab Planets, une exposition dédiée à l’art digital. Déployée sur près de 10 000 m², les œuvres d'art numériques proposent aux spectateurs des scènes plus vraies que nature. Des leds s'actionnent au contact des mains posées sur les murs et font ressortir des jeux de lumières, des sons... Une expérience tout à fait singulière, qui en appelle à tous les sens. Émerveillement et fous-rires garantis !

À voir, à faire - Admirer ensemble le style des punkettes de Shinjuku, des lolitas d’Harajuku et des bobos de Naka-Meguro ; lever la tribu un peu plus tôt pour traverser le marché aux poissons de Tsukiji ; attraper des sushis sur des tapis roulants ; se laisser traîner par les enfants dans un photomaton purikura pour un portrait manga en famille ; aspirer des ramens dans une cantine de rue ; admirer la ville du 51e étage de Tokyo City View ; flâner dans le jardin du sanctuaire shintoïste Meiji-jingu ; se plier à une session shopping dans le quartier d’Omotesando ; boire un thé, lové dans un canapé, entouré de dizaines de chats dans un Neko Café ; passer la soirée dans un karaoké de Shibuya...

Trajet pour Mastumoto à bord du Shinkansen, le TGV japonais. Installation pour la nuit à l’ombre du célèbre château. Fondée en 1887, votre adresse se présente comme l'une des plus anciennes de la cité. À l'intérieur, l'esthétique apparaît travaillée, mêlant éléments occidentaux et meubles artisanaux. Votre chambre, en l'occurrence, se révèle typiquement japonaise, avec tatamis et parois coulissantes. L'hôtel dispose également d'un onsen, ces bains traditionnels fumants. 
À voir, à faire - Visiter l'illustre Matsumoto-jo, l’un des plus beaux châteaux du pays, surnommé le "Corbeau" pour ses étages sombres qui s'escaladent les uns les autres. Bâti au XVIe siècle, au temps de Toyotomi Hideyoshi, l’édifice a gagné sa place sur la liste des trésors nationaux du Japon. Construction militaire, centre économique et administratif majeur : il est un parfait reflet du rôle singulier joué par ces places fortes au temps du Japon féodal.

Transfert en bus jusqu’à Takayama – une belle occasion de se mêler aux locaux. Parvenus dans les Alpes japonaises, installation pour deux nuits à un jet de pierre de la gare et du temple de Kokubunji. En plus d'être un véritable ryokan, votre nouvelle adresse s'est engagée dans un virage moderne assumé et maîtrisé. On n'y trouve pas de télévision évidemment, ni de wifi, mais les fondamentaux du voyageur en terres nippones sont bien là : mobilier traditionnel, service attentionné, bain thermal. Tout cela est encadré par une ossature de bois sur laquelle est jetée une lumière tamisée. C'est immersif, en plus d'être convaincant.

Au programme - La région de Takayama et ses spécialités culinaires. Accompagnés d’un guide, vous pénétrez au cœur des Alpes japonaises. Dans cette zone coincée entre montagnes et terres agricoles, les habitants accordent une attention particulière à la préservation de l’équilibre fragile entre l’Homme et la nature. Ils tentent de conserver les lieux tels qu’ils sont en rénovant les anciennes fermes et les maisons traditionnelles mais également en perpétuant la production de certaines spécialités. L'occasion d'une belle rencontre en sus d'une session-dégustation (tofu, saké et autres gourmandises locales).
À voir, à faire également - Arpenter le marché de la ville à l’aube ; inspecter la magnifique maison Kusakabe Mingei-kan et les temples de Higashiyama Teramachi ; pénétrer dans les maisons traditionnelles reconstituées du beau musée à ciel ouvert de Hida Folk Village ; se perdre dans les rues pittoresques de San-machi Suji ; s’échapper jusqu’au joli bourg de Furukawa, à 15 minutes de train ; assister à une représentation de marionnettes mécaniques...

Train pour Kyoto et installation pour trois nuits dans le centre au sein d'une machiya. Vieilles de plus de douze siècles, ces habitations traditionnelles en bois sur deux étages servaient autrefois de demeures aux commerçants et artisans. Rénovées pour pouvoir accueillir des visiteurs, elles font partie intégrante du paysage urbain traditionnel de Kyoto. Un agréable petit jardin est dissimulé quelque part, derrière une cloison ou une porte coulissante.
À voir, à faire - Se promener le lendemain, dès l'aube, sur le chemin des philosophes ; faire un tour au pavillon d’argent Ginkajuji ; flâner dans les anciens quartiers résidentiels ; admirer les lignes des machiyas du quartier de Gion - faire des emplettes de thé à Ippo-cho et de tofu à Iriyama-Tofu ; assister à une cérémonie florale Ikebana ; méditer dans le jardin minéral du temple Ryoan-ji...

Déjà prévu - Le musée international du manga de Kyoto, en français et en privé. Spécialiste du manga, traducteur, coordinateur éditorial et commissaire des expositions pour le plus grand festival de bande-dessinée français : une chose est sûre, votre guide du jour connaît son sujet ! En sa compagnie, on arpente le musée que le Japon a logiquement dédié à ce qui est considéré comme son 9e art : le manga. Installé dans une ancienne école primaire, le site abrite pas moins de 300 000 ouvrages, majoritairement en japonais (votre guide couteau-suisse ne sera donc pas de trop).
En option - Initiation à l’origami.

Au programme - Marché de Nishiki et cours de cuisine Donburi. Fraîche, subtile, délicate : quels sont les secrets de la gastronomie nippone ? Un chef local se propose de vous en livrer quelques-uns. Tout commence par une virée au célèbre marché central de Nishiki ("la cuisine de Kyoto") pour collecter les ingrédients nécessaires. Puis direction le studio pour se voir enseigner les préceptes du donburi, ce plat essentiel de la gastronomie locale. Un beau moment de partage en famille, à renouveler sans modération au retour !
En option - Une nuit dans la campagne kyotoïte.

Train pour Osaka, ville épicurienne, chaleureuse et trépidante. Installation pour la nuit dans un hôtel central à l'esprit résolument jeune et moderne. Passée l'entrée, on découvre des chambres lumineuses décorées avec beaucoup de goût à partir de lignes épurées.
À voir, à faire - Marcher dans les pas de l'architecte-star Tadao Ando, né ici dans les années 1940 ; passer par le château de la ville ; longer le canal de Dotonbori, dans les eaux duquel se reflètent les lumières de la ville ; se réfugier dans les allées couvertes du Kuromon Market ; goûter aux takoyakis (boulettes de poulpe) et aux okonomiyakis (crêpes de chou), deux spécialités d'Osaka...