- Parcourir le Japon en train et explorer des villes-mondes, des paysages mythiques et des sites millénaires
- De la tour de Tokyo au ryokan de Miyajima, une belle hôtellerie entre tradition et créativité
- Tokyo et Kyoto en ami, avec des guide francophones privés, le Japan Rail Pass : c’est prévu !
- Appli smartphone avec GPS, absorption carbone intégrale, conciergerie : les plus Voyageurs
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Premier Japon

Votre voyage
D’une étape à l’autre, nous avons opté pour des trajets en Shinkansen, le TGV japonais. Celui-ci permet de faire rapidement d’assez longs trajets, ce qui donne du rayon d’action et rend possible votre voyage. Le réseau ferré est excellent, les trains parfaitement entretenus et d’une ponctualité absolue. Le Japan Rail Pass n’est pas un gadget : c’est le sésame. Les quelques trajets en bus dans les Alpes gagnent sont des parenthèses pittoresques. Vos hôtels rendent un bon compte du confort et de la variété de l’art de recevoir japonais. Technologie, c’est entendu, mais aussi séduction intemporelle des auberges traditionnelles. Nous avons sélectionné partout des établissements en accord avec l’esprit des lieux, que ce soit mégapole, station de montagne ou terre sacrée. Le niveau de confort étant partout sans reproche. On vit ici à la manière du pays, là plutôt à l’occidentale, c’est selon. D’ailleurs, afin de vous accorder aux façons japonaises, nous avons prévu deux rencontres avec des expatriés francophones, à Tokyo et à Kyoto. Ces expert en Japanese way of life vous feront gagner un temps précieux et vous mettront au diapason de l’une et l’autre capitale. Kamakura pouvant s’envisager de la même manière, il suffit de nous en parler ; comme il suffirait de nous demander une balade à vélo autour de Hida Furukawa, ou une visite privée du château de Himeji. Si, chemin faisant, un désir non prévu ou un léger contretemps survenait, vous disposez pour y répondre des coordonnées de notre concierge sur place.Itinéraire
Vol pour Tokyo
Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Tokyo
Aéroport de Haneda - Tokyo, en train (avec le Japan Rail Pass, valable pour deux semaines). Installation pour quatre nuits près de la gare de Shibuya. L’hôtel est aménagé dans huit étages d’une tour ; entre le 9e et le 13e, les chambres sont à une altitude qui en fait autant de belvédères sur Tokyo. L’atmosphère est sérieuse. Lignes strictes, motifs industriels et gris, bruns, blanc. Des murs de brique ajoutent une touche chaude, comme ailleurs le bois. Le service est exact. Tout le monde aime le petit robot qui parcourt les étages et peut éventuellement vous apporter une boisson. Au restaurant, le chef sait la cuisine de son pays mais aussi celle de la France. Une double toque qui lui permet de surprendre tout le monde. Les barmen sont des as du cocktail.
Tokyo
Déjà prévu au programme - Tokyo like a friend. C’est une rencontre avec un expatrié français devenu fin connaisseur de la capitale japonaise. Peut-être la meilleure façon de mettre le pied à l’étrier. Car si le Japon nous est devenu familier sous certains aspects, il est encore déroutant sous quelques autres. Alors, pour faire et envisager les choses comme un habitant de Tokyo, on parcourt la ville dans les pas d’un expert. Rien de prévu d’avance ; on échange questions, envies, passions et compétence, puis on se lance afin de voir comment la ville répond à tout ça. L’idée étant d’avoir des retours japonais à ses sollicitations. Votre guide servant d’interface. Et, chemin faisant, conversation allant, vous en profitez pour récolter des informations qui vous seront bien utiles pour la suite.
Tokyo
Capitale de l’Est et atelier de modernité urbaine, Tokyo, son dynamisme, son goût de l’innovation, son imagination, ses excès et ses audaces, fait tourner les têtes comme un bon saké. Les nouveaux modes de consommation sont là, les tendances, les cuisines, les technologies et les jeux de demain aussi. Un peu d’excentricité ? Direction Harajuku, où lolitas et cosplayers rivalisent de dandysme à la sauce manga. Beaucoup d’électronique ? Le quartier d’Akihabara en a plein ses magasins géants. Un verre au coude à coude ? Les venelles rescapées du Golden Gai à Shinjuku abritent les uns sur les autres quelque 200 estaminets de poche où l’on s’entasse entre amis. La paix ? Les habitants de Tokyo la retrouvent dans les parcs Rikugi-en et Koishikawa Kôraku-en. Des musées originaux ? Le Daimyo Clock Museum, le Japan Toy Museum, le Tabi Museum… Le Japon traditionnel ? Prenez un billet pour un spectacle de kabuki ou de nô, une compétition de sumo, faites une promenade dans le vieux quartier de Yanaka ou au Meiji-jingû, visitez le Fukugawa Edo Museum. Et puis prenez de la hauteur : à Mega Web (Odaiba), la grande roue fait 115 mètres de haut, record du monde ! Le soir, le port clignote à vos pieds. En fait, Tokyo a toujours un peu, beaucoup, passionnément d’avance.
En option - Kamakura like a friend.
Tokyo - Kanazawa
Train pour Kanazawa. Nuit à l’ouest du château. L’hôtel occupe un immeuble contemporain. A l’intérieur, le bois blond, le blanc, des couleurs pastel donnent quelque chose de naturel et léger. Le design est un mix de tradition japonaise et de style international. Les chambres, avec leur literie sur plateforme, rappellent la première ; le mobilier living, le second. Tout est bien confortable. Le petit-déjeuner juxtapose lui aussi Japon et croissanterie mondialisés. Des plats de légumes se signalent parmi un choix conséquent. On peut saisir l’occasion de son passage pour s’essayer au bain public.
Kanazawa a ses monuments, mais elle possède une merveille : le Kenroku-en, l’un des plus beaux jardins qui soient au Japon, élaboré avec un génie persévérant du XVIIe au XIXe siècle. Par ailleurs, on ne s’étonnera pas de la présence du poisson et des fruits de mer sur les tables, mais on profitera de l’aubaine.
Déjà prévu au programme - Le quartier Higashi Chaya. C’est l’ancien quartier des maisons de thé et des geishas. Autant dire celui d’un certain art de vivre hors de chez soi. On y admire des maisons anciennes. On s’y imprègne d’une atmosphère. Et l’on s’y arrête chez un joueur de shamisen, un luth à trois cordes très présent dans les musiques classiques, théâtrales ou populaires traditionnelles. Vous écoutez jouer le musicien, avant d’essayer vous-même l’instrument. Et pour que l’initiation soit complète, passage ensuite chez un luthier, afin de percer les secrets d’une fabrication délicate. La pause thé va de soi dans cet environnement. Deux heures accompagnées par un guide anglophone privé.
Kanazawa - Hida Furukawa
Bus d’abord pour Shirakawa-gô, dans la vallée du Shô. Ce village historique est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Il est composés de chalets de style gasshô-zukuri, à toit de chaume épais très aigu. Le cadre de montagne, ces maisons et quelque chose d’intemporel sont inoubliables. Bus à nouveau, pour Takayama, dont l’héritage artistique impressionne. Citons seulement le Takayama Jin’ya, siège préfectoral d’époque Edo, XVIIe-XIXe siècles ; et les maisons de marchand de Sanmachi-suji, XVIIe siècle. Puis un coup de train pour Hida Furukawa.
Installation pour deux nuits sur la rive droite de la Miyagawa. L’hôtel est une grande maison dans le style de Hida. Les charpentiers régionaux ont fait preuve d’un beau savoir-faire et d’une vista contemporaine : c’est une version moderne tout à fait Hida style. Beaucoup de bois clair donc, sans rien qui pèse. Des tons blanc, écru, gris léger. Des écrans coulissants. En harmonie avec les choix esthétiques fondamentaux, le mobilier est adapté à un usage actuel. Confort pour l’esprit autant que pour le corps. Petit-déjeuner japonais (dont hoba miso) soigné.
Hida Furukawa
Fondée par le fils du fondateur de Takayama, Hida Furukawa en est donc issue comme génétiquement. Plan milésien, rues anciennes bordées de greniers, petit canal où nagent des carpes, le Japon d’autrefois. Dans un premier temps, et pour mieux comprendre dans quoi on habite, on peut aller au musée de l’architecture vernaculaire, le Hida no Takumi bunka kan. Outils, maquettes, techniques, un art qui a fait la réputation des charpentiers de Hida depuis le VIIIe siècle. Ensuite, on continue la balade. Comme tout de même cela donne faim, vous vous intéressez au bœuf de Hida, l’un des fleurons de l’élevage japonais. D’une grande tendreté, il est servi en teppanyaki (grillé sur plaque de fer) et même en sushi. D’août à novembre, on peut aussi se régaler de la chair presque sucrée du poisson ayu (Plecoglossus altivelis), frais pêché dans les eaux claires de la rivière et cuit à la braise. Le saké est une autre spécialité des Alpes : à bonne eau et bon riz, ajoutez du métier et vous produisez des breuvages qui s’élèvent loin au-dessus du tout-venant.
En option - A vélo dans la campagne japonaise.
Hida Furukawa - Kyoto
Train pour Kyoto. Installation pour quatre nuits dans le quartier de la gastronomie. L’hôtel est plus japonais dans l’esprit que dans la lettre. Disons qu’il fait nippon à partir du style international. Les baies sol-plafond ouvrant sur un jardin minéral que l’on contemple d’une bergère stylisée illustrent bien la manière. La couverture en vaste ombrelle du bar penche vers un motif traditionnel. Les chambres sont impeccables, dotées d’une excellente literie et d’une salle d’eau étincelante. Le restaurant-brasserie sert une cuisine d’inspiration méditerranéenne et européenne. La bière est de la partie, que les Japonais consomment comme une boisson nationale.
Kyoto
Déjà prévu au programme - Kyoto like a friend. Le principe est le même qu’à Tokyo. Il s’agit encore une fois de vous mettre en contact avec un expat’ francophone. Bien entendu, à Kyoto, l’histoire et la culture ne se laissent pas ignorer. Et il serait dommage de ne pas profiter de l’occasion pour approfondir un peu les choses. Cependant, on peut d’ores et déjà noter que la ville est aussi contemporaine, que cet aspect constitue l’un des profils de son charme et que votre ami du jour est à même de vous en faire la démonstration. On tâche donc d’équilibrer. C’est à cela que sert la discussion initiale. Une fois les choses éclaircies, elles démarrent. A la japonaise (à ce stade du voyage, une certaine familiarité vous est venue).
Kyoto
Des machiya traditionnelles du magnifique quartier de Gion au jardin minéral du temple Ryôan-ji, en passant par le restaurant de soba (nouilles de sarrasin) Kawamichi-ya ; de la terrasse de l’impressionnante gare moderne (construite à l’occasion du 1200e anniversaire de la fondation de l’ancienne capitale Heian, sur des plans de l’architecte Hiroshi Hara) à celle de l’admirable temple Kiyomizu-dera (dont les bâtiments actuels datent de 1633), qui vous offrent chacune une vue splendide sur la ville, mais dans un environnement et une atmosphère radicalement différents, la magie de Kyoto (ville natale de chaque cœur japonais) opère, qui conjugue à la perfection poésie, art et modernité, et vous fait aimer autant le passé que le présent et le futur ! Cette ville est enivrante comme le parfum d’antan qu’exhalent ses quartiers anciens, et cette ivresse est comme un rêve qui vous hante longtemps après votre réveil.
Kyoto
Des visites pour votre séjour ? Le chemin du philosophe, les temples Ginkaku-ji, Kiyomizu-dera, Sanjûsangen-dô, Kinkaku-ji et Ryôan-ji, les musées Kawai Kanjiro Memorial Hall (poterie), Fureai-kan Kyoto Museum of Traditional Crafts (objets d’art traditionnels), Hosomi Art Museum (art shinto et bouddhique), Nomura Museum (peintures, ustensiles de la cérémonie du thé, céramiques), Kampo Museum (arts traditionnels), Hashimoto Kantetsu Memorial Museum (peinture), Costume Museum, les quartiers traditionnels de Gion et Ponto-chô, les rues pittoresques de Sannen-zaka et Ninen-zaka. Mais aussi les magasins Fuka (spécialisé depuis 130 ans dans la fabrication et vente de fu ou gluten de blé), Iriyama Tofu (fabrication et vente de tofu), Nishimura (vente de Ukiyo-e), Ippodo Tea (magasin de thé), Nakanishi Toku Shoten (poupées anciennes) ou les jardins des temples que l’on trouve un peu partout dans la ville.
En option - Un guide francophone privé pour le château de Himeji.
Kyoto - Miyajima Island
Train pour Miyajima. Nuit dans le parc de Momijidani, dont les érables font une splendeur en automne. Le ryokan a été fondé en 1893, il est composé aujourd’hui de trois bâtiments de style miyadaiku (celui des charpentiers travaillant pour les temples). L’atmosphère est exquise. L’équilibre avec la nature, subtil. L’espace, heureux. Le mobilier, traditionnel, répond avec la note juste aux sollicitations du bâti. On dort sur des futons. On prend ses repas dans son particulier, sur une table basse. La cuisine de Kyoto servie ici met à l’honneur la technique impeccable des chefs. On ne sort pas d’ici comme on y est entré. On y guérit de quelque chose dont on ne savait pas souffrir.
Miyajima Island - Osaka
Train pour Osaka. Nuit à Shinsaibashi, le pétulant quartier commercial d’Osaka. Le contraste est complet avec la nuit précédente, mais il vaut mieux faire contraster les atmosphères que les laisser s’étioler. On retrouve donc le Japon d’aujourd’hui, mondialisé, technologique. Votre hôtel est bien à l’image de cela. Les chambres sont au standard international, avec un peu plus de fonctions automatisées qu’ailleurs. Elles sont confortables et affichent une certaine élégance fonctionnelle. Au restaurant, la cuisine jongle avec les influences européennes et américaines. Avant de rentrer, goûtez donc au takoyaki, les fameuses boulettes de poulpe, spécialité d’Osaka.
Osaka - Vol retour
Train pour l’aéroport. Vol retour.
A la carte
Tokyo - Kamakura like a friend
A cinquante kilomètres au sud-ouest de Tokyo, sur la péninsule de Miura, Kamakura est une station balnéaire paisible, après avoir été capitale du pays de la fin du XIIe siècle au milieu du XIVe. De cette période de grandeur, reste un bouddha de bronze monumental, daibutsu, que les pèlerins visitent nombreux dans le temple Kôtoku-in. On a, de la ville, un belle vue sur le mont Fuji. Et puis, à qui la fréquente un peu, Kamakura réserve de jolies surprises. Aussi est-on inspiré d’y aller avec quelqu’un qui sache. Un Français expatrié, qui vous la dévoilera comme elle est pour les Japonais.
En option
Hida Furukawa - A vélo dans la campagne japonaise
C’est un excellent moyen de s’oxygéner et de découvrir le satoyama, disons l’équilibre bucolique entre montagne, villages, prés et champs. L’harmonie d’un paysage culturel. A la suite d’un guide anglophone privé, casqué en conséquence, on se lance sur les petites routes. Les forêts couvrent les pentes. Le relief réserve aux promeneurs des points de vue inattendus et superbes. La lumière varie. Et, de fait, rien ne semble jurer, chaque élément de ce décor entretenu avec persévérance pour des raisons pratiques et esthétiques est à sa juste place. Ici, le Japon qu’on espère est aussi celui des Japonais.
En option - Demi-journée
Kyoto - Un guide francophone privé pour le château de Himeji
Le Himeji-jô est un trésor national, inscrit aussi au Patrimoine mondial de l’humanité. Cet ensemble majestueux n’est, pour l’essentiel, pas une reconstruction. Edifié au XIVe siècle, il a été remanié au fil du temps et sa forme actuelle est celle acquise au XVIIe. La 2nde Guerre mondiale elle-même n’a pas été cause de dommages irréparables. On s’émerveille de cet accord trouvé entre l’esthétique et les nécessités militaires. Les cinéastes n’ont pas manqué d’exploiter ce château du Héron blanc (couleur des murs), Akira Kurosawa notamment - pour Kagemusha, 1980, et Ran, 1985 - ou Lewis Gilbert - pour You Only Live Twice, 1967. Une visite indispensable, qu’un guide francophone privé rend passionnante.
En option - Journée
Budget estimé
Parler de prix fixe lorsque l'on évoque un voyage sur mesure a peu de sens. En effet, celui-ci varie suivant de nombreux facteurs (niveau de prestations, période, délai de réservation et bien d'autres encore). Le seul prix exact sera celui de votre devis personnalisé.
Le prix moyen constaté pour ce voyage est de 5600€/personne.
