Idées voyage

Profiter des vacances pour se déconnecter

Profiter des vacances pour se déconnecter

Pratiquer le yoga, marcher, mediter… il y a tant de voies pour grandir et se laver de l’interieur ! Mais avant d’ouvrir les bras en grand, d’embrasser la nature sauvage ou de plonger en spiritualite, si on commençait par une petite « digital detox » ? Allez, on pose les smartphones et on respire…

 

DEBRANCHE !

La manière dont la chose s’est imposée dans nos vies constituera une énigme pour les archéologues du futur. En moins de dix ans, l’objet est devenu prolongation naturelle du doigt de nos ados, a colonisé nos poches et nos tables de nuit, et s’est collé à nos assiettes. Une goutte d’eau dans l’histoire de l’homme mais un grand pas dans notre quotidien !

Que ferions-nous désormais sans ce boitier devenu mémoire, boussole, couteau suisse ? Pourrions-nous encore nous réveiller le matin, lire le journal, trouver notre chemin, réserver un billet d’avion ou une table au restaurant, compter le nombre de nos pas dans la journée, surveiller nos enfants, notre maison, notre chien, écouter de la musique ? Entre hyper connexion et addiction, le gap est si mince. Mais comment faisait-on avant ? Vous aimeriez le savoir ? Eh bien, essayez !

Pour une petite détox en douceur avant de frôler l’overdose, pourquoi ne pas commencer les prochaines vacances par un geste ? Faire Ctrl+Alt+Suppr et devenir un pionnier !

Certes, ce premier pas demande un certain courage. Le cordon ombilical qui nous lie à nos nouveaux compagnons n’est pas si facile à trancher, mais nous ne sommes pas seuls. Par saturation ou par rébellion, un grand nombre d'internautes sur-connectés rêvent de décrocher du web. Les Américains, toujours excessifs, ont même inventé le concept de Camp Grounded, sortes de colonies de vacances pour techno dépendants geeks de la Silicon Valley.

Il y a plus cool. Vous avez l'impression parfois de passer à côté de la vie réelle et de frôler l'addiction ? Nous avons déniché quelques refuges hédonistes pour retrouver l’essentiel : la nature, les gens, nous-mêmes.

Pour aider à lâcher le doudou, on peut s’envoler aux Grenadines et se couper de tout, sauf du luxe ; s’installer dans une pousada enchanteresse au Brésil, une maison de famille entre mer et forêt où l’on vous emmène en balade à cheval et vous régale de produits de la ferme ; embarquer les enfants en Mongolie pour une grande aventure sous une confortable yourte ; goûter à deux la douceur du silence et la lumière des bougies en Egypte dans cette magique oasis de Siwa où il ne peut arriver que de belles choses ; se la jouer coin du feu et chalet douillet au Canada ou bungalow pieds dans l’eau en Birmanie ; s’offrir une folie dans un Relais & Châteaux en Nouvelle-Zélande pour se lancer dans la pêche à la truite ou le tir au pigeon…

Stéphanie Tétu

Mais il n’est pas toujours besoin d’aller si loin pour devenir frugeek : on trouve de sublimes oasis déconnectées au Portugal, en Italie, au Maroc, en Irlande… Des lieux qui offrent une pause. Qui, en 48 heures à peine, démontrent que l’absence de réseau n’est pas source d’angoisse, mais plutôt opportunité d’utiliser son temps autrement.  Bientôt, nous n’aurons plus le monde dans notre poche mais nous serons revenus au monde. Peut-être même que, sans GPS, on se sera offert le vrai et délicieux luxe du voyage : se perdre… Ralentir dans ce monde qui s’emballe, quelle aventure, quelle aventure !

Matthieu Salvaing - Portugal