Vaccins obligatoires

L'ambiguïté persiste depuis plusieurs années quant à l'obligation ou non de la vaccination contre la fièvre jaune à l'arrivée en Tanzanie.
En théorie, et l'OMS et le ministère français des affaires étrangères le confirment, elle n'est pas obligatoire pour les voyageurs arrivant d'Europe par un vol direct, ou avec un stop aérien dans un pays où ne sévit pas la maladie (Turquie, Emirats, etc.), mais elle peut l'être en cas de stop de plus de 12 heures dans un pays où sa présence est possible, même si la vaccination n'y est pas obligatoire (Ethiopie, Kenya, voire Tanzanie continentale pour les voyageurs à Zanzibar après un safari).
Elle peut aussi l'être pour les entrées terrestres (safaris combinés Kenya-Tanzanie) ou maritimes.
En pratique, devant la complexité et la variabilité de la législation locale, nous recommandons la vaccination aux voyageurs non vaccinés, hors rares contre-indications, autant pour des raisons administratives (par exemple, un stop aérien court peut, pour des motifs techniques, se prolonger au delà des 12 heures), que pour des raisons sanitaires (même exceptionnelle, la fièvre jaune n'est pas absente de Tanzanie). Rappelons que la validité de la vaccination a été prolongée à vie (sauf si elle a été faite au cours d'une grossesse, avant l'âge de 2 ans, ou en cas d'immunodépression). Les voyageurs vaccinés antérieurement, quelle qu'ait été la date de la vaccination, devront le faire mentionner sur leur « carnet jaune » par un centre de vaccinations internationales.

Vaccins conseillés

Comme partout, il est important d’être « à jour » des rappels de vaccination contre diphtérie-tétanos-coqueluche-poliomyélite et, pour les enfants, rougeole-oreillons-rubéole. Une immunité contre l’hépatite A (d’origine alimentaire), acquise par le vaccin ou par contact muet avec le virus (vérifiable par recherche d’anticorps protecteurs), est importante. Les vaccinations contre la rage, la typhoïde ou l’hépatite B, pourront être proposées en fonction de l’âge, du type de voyage et des habitudes du voyageur.

Paludisme

La protection contre les piqûres de moustiques et de mouches sera capitale partout où ils peuvent sévir (jusqu’à 1500 mètres, au-delà desquels ils sont inactifs). Les réserves et parcs nationaux du sud (Selous, Ruaha, Mikumi) sont en plaine, le risque de maladies vectorielles y est présent. L’altitude des parcs et réserves du nord (Serengeti, Tarangire, Manyara, Ngorongoro) varie entre 1000 et 3500 mètres et la prise d’un traitement préventif devra être adaptée à l’itinéraire et à la durée du safari en zone impaludée. Pour les séjours à Zanzibar, le risque de paludisme peut être présent en ville à Stonetown et sur toute l’île, sachant cependant que les zones hôtelières du littoral sont « démoustiquées » régulièrement et que les risques de maladies vectorielles y sont moindres. Partout où le paludisme peut sévir, un traitement préventif devra être prescrit : atovaquone-proguanil (Malarone ou générique) ou doxycycline. Rappelons la contre-indication absolue de la méfloquine (Lariam) en altitude, ce qui concerne les voyageurs qui envisagent une ascension du Kilimandjaro. D’autres affections pouvant être transmises par les moustiques (fièvre jaune, dengue, chikungunya, zika) et plus exceptionnellement par les mouches tsé-tsé (maladie du sommeil), la prise du traitement préventif du paludisme ne dispense pas de l’utilisation des répulsifs peau et vêtements et des moustiquaires des camps et lodges.

Autres risques

5895 mètres, c’est l’altitude à laquelle devront « s’attaquer » les candidats à l'ascension du Kilimandjaro. Si un certain nombre d’entre eux sont des trekkers chevronnés de haute montagne, d’autres le sont moins. La tolérance à la baisse de la pression d’oxygène est indépendante de la forme physique ; hors maladies respiratoires ou cardiaques sévères, les risques et leur prévention ne peuvent être révélés que par un test de résistance à l’hypoxie, qui simulera l’altitude en diminuant la pression d’oxygène. Lors de la consultation, le médecin spécialiste prodiguera les conseils et traitements préventifs du mal aigu des montagnes mais, surtout, de ses graves complications que seraient l’apparition d’un œdème pulmonaire ou cérébral.

Infos pratiques

Les infrastructures sanitaires sont satisfaisantes à Dar es-Salam, à Arusha (Kilimandjaro) et à Stonetown (Zanzibar). En cas d’urgence médicale, il est souhaitable de contacter la compagnie auprès de laquelle a été contractée l’assurance-assistance.

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