Il n’y a pas de doute : votre voyage sera superbe. La Réunion est une île fabuleuse, il suffit juste de connaître quelques règles, us et coutumes. C’est le seul but de ce petit vade-mecum volontairement exagéré et légèrement taquin…

 

“La route du littoral est basculée !“. C’est à peu près le seul agacement qui peut vous arriver lors d’un séjour à la Réunion. Basculée la route ? C’est-à-dire rendue à la taille d’une route ordinaire à cause de rochers tombant de la falaise. Du coup embouteillages dignes d’une capitale et nécessité de prévoir un retour vers l’aéroport très longtemps à l’avance.

Pour le reste pas de problèmes, il s’agit avant tout de profiter de la douceur océane de l’île Bourbon. Le risque le plus aigu restant les redoutables punchs dont l’île a le secret. Notez que les forces de l’ordre qui quadrillent les routes du week-end, le savent aussi, éthylotest en main. Ici c’est la France même si la “métropole” comme on dit est à 10.000 km et vos points de permis sautent aussi bien que sur le périph’.

La Réunion c’est le Hawaii français. Une île volcanique est toujours spectaculaire. Celle-ci l’est encore plus. Différence de paysages mais aussi de climats. Dès que vous partirez dans les “Hauts“ munissez-vous d’un coupe-vent, d’eau minérale, voire d’un pull. Le temps change redoutablement vite. Allez-y le dimanche. Le pique-nique dominical est incontournable à la Réunion. C’est aussi l’occasion de rencontrer la population. Mélange œcuménique de toutes les races bordant l’océan Indien, douce musicalité du parler créole, lascivité des belles Manm’zels, un des sports locaux les plus pratiqués étant “l’élection de beautés“. Le tout baigné de maloya le blues local ou de sega, plus endiablé, font de ces rencontres des moments exceptionnels.

La Réunion c’est la France avec quelques contraintes malgré tout. Ainsi on dîne rarement après 21h, plus tôt encore en maison d’hôtes. D’ailleurs si vous choisissez de dîner dans un de ces petits hébergements il faudra prévenir 48 heures à l’avance. Le repas inclus tout de l’apéritif au rhum arrangé. Ce sera l’occasion de goûter à l’excellente gastronomie créole. Rougail qui permet d’accommoder à peu près tout à la sauce tomate, Kari hérité des Malabars, sauté de mines (pas de panique il ne s’agit que de nouilles, jambons, œufs et légumes à la chinoise). Trouver un restaurant le dimanche soir relève de l’expédition hasardeuse, tout est fermé. Rapatriez-vous sur votre hôtel.

Bon point : le pourboire est quasi inconnu. Content du service : laissez 2 ou 3 euros mais rien ne vous y oblige. Il n’y a aucun souci de paiement, les cartes de crédit sont les bienvenues et les distributeurs de billets abondent, sauf à Mafate. Il y a pléthore de stations-service, rarement ouvertes la nuit. Conduire de nuit n’est pas recommandable. Les routes sont sinueuses, pas éclairées et surtout vous ne verriez pas le paysage, immense dommage. Quant à admirer les beautés (naturelles) de l’île l’idéal est de le faire en hélicoptère. C’est un des deux survols les plus spectaculaires du monde avec Kauai, à Hawaii justement.

À propos la baignade est autorisée et sans danger dans les nombreux lagons de l’île (St-Pierre, St-Leu, St-Gilles / l’Hermitage) et sur les plages surveillées dans les zones réservées et aux heures de présence des maîtres-nageurs (Boucan Canot, Roches Noires). L’épidémie de “chik“ de 2006 est définitivement oubliée, la Réunion ne pose aucun problème sanitaire majeur. Un répulsif contre les moustiques le matin et le soir sera bienvenu. On peut d’ailleurs boire l’eau du robinet partout dans l’île, sauf après un cyclone.

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