Il n’y a pas de doute : votre voyage sera superbe. Le Maroc est un pays fabuleux, il suffit juste de connaître quelques règles, us et coutumes. C’est le seul but de ce petit vade-mecum volontairement exagéré et légèrement taquin…

 

Le Marocain parle français : c’est vrai mais pas toujours, en particulier dans les campagnes. Néanmoins il adviendra tôt ou tard que quelqu’un parle notre langue. Le Marocain est accueillant : c’est très vrai. Un peu trop dans les souks. Demandez votre chemin de préférence aux commerçants (épiciers, laitiers…) pour éviter de vous faire balader.

Vous pourrez être invité dans une famille. C’est assez courant et spontané, surtout en zone rurale. Ne refusez pas. On entre dans la maison déchaussé. (Penser aux chaussettes !). On salue ses hôtes mais sans faire de bise, ni serrer de main ; sauf si on vous la tend bien sûr. On ne refuse pas un verre de thé. Voire un repas. Mangez comme tout le monde : avec votre main droite. Pensez à vous laver les mains systématiquement. Et ne buvez jamais l’eau du robinet. Accessoire pratique : le flacon de gel bactérien.

Ne vous jetez pas sur le premier plat. Le tajine de poulet au citron est invariablement suivi d’un autre plat, genre bœuf aux pruneaux, viendra ensuite un couscous pour finir par une pastilla ! Se réserver dès le départ permet de faire honneur à chaque plat. Et de conquérir le cœur de vos hôtes.

Amenez un petit cadeau mais pas d’argent. Ne parlez pas que de vous. Prenez des nouvelles de la famille, de vos nouveaux amis. Évitez de parler du Roi et de la religion ou de la place de la femme dans la société. Un ange passerait. Quant au Sahara ex-espagnol vous ne savez même pas qu’il a existé. Toujours dans les campagnes, ne prenez pas de photos de quelqu’un sans son accord. Les croyances veulent qu’on dépouille un peu l’âme avec la photo. En zone touristique on vous demandera une pièce, y compris pour shooter un animal.

Le pourboire est un incontournable de la vie africaine. Il est systématiquement attendu pour tout service rendu, même le plus anodin. La rétribution au mérite en somme. Pour un guide à la journée : 100dhs par jour et par personne, pour un chauffeur à la journée 50 dhs par jour et par personne, au restaurant : 10 à 15% du montant de la facture et 20 dhs les bagagistes. Pensez à avoir toujours sur vous des pièces ou des petites coupures.

On trouve des dirhams partout en ville dans les distributeurs. Moins fréquemment dans le Grand Sud où il y a peu de villes. Prendre un taxi (un “petit” taxi en ville) sous-entend qu’on a défini le prix avant de monter. Il y a 2 types de taxi : les petits taxi et les grands taxi qu’on reconnaît à leur taille et couleur. Les petits taxi circulent en ville seulement et les grands taxi peuvent sortir de la ville. Les tarifs varient et le mieux est d’obtenir du chauffeur qu’il mette le compteur… pas toujours facile dans les zones touristiques. Compter 50 dirhams minimum pour une course en ville et 100 dirhams minimum si vous sortez de la ville pour vous rendre dans la palmeraie par exemple.

Prendre un “grand“ taxi entre deux villes relève d’une des dernières aventures humaines. On est entassé dans une Mercedes fumante épuisée des Autobahn allemands, roulant à tombeau ouvert sur les routes marocaines. Incidemment, le Maroc est sans doute le pays du monde où la proportion de Mercedes est la plus élevée, les berlines rhénanes venant y passer leur fin de vie au soleil. La conduite au Maroc ne soulève pas de problèmes majeurs… en journée. Gardez en tête que l’improbable est possible, que l’imprévu est vraisemblable et tout ira bien. La route étant un lieu de convivialité on y rencontre tout ce qui roule, ou gambade : charrettes, vélos, tracteurs, ânes, chèvres etc… De jour c’est pittoresque. De nuit c’est hasardeux. Évitez donc de conduire la nuit. Ne serait-ce que pour profiter du paysage. Il en vaut la peine.

Le petit truc pratique ; le cheich à emmener partout, pour la fraîcheur du soir l’hiver, ou pour se protéger du soleil ou du sable. Tenues décentes de rigueur, épaules et jambes couvertes si vous vous promenez dans les médinas ou les villages.

Si le Maroc est un pays d’accueil d’une manière générale, les souks et endroits très touristiques ne doivent pas s’aborder avec naïveté. Un Marocain croisé dans une ruelle du souk ne vous trouvera pas spontanément sympathique pour vos (indubitables) qualités humaines. Son enthousiasme à vous rencontrer, ses gestes chaleureux, ses invites sont parfaitement préparés et n’ont qu’un but : vous faire acheter. Pensez d’ailleurs à toujours faire préciser si le prix est exprimé en dirhams ou en euros. Ça peut jouer… Dire qu’il faut diviser les prix par trois ou quatre est un euphémisme. Les vendeurs ont aussi lu les mises en garde des guides et adapté leurs prix en conséquence. Soyez vigilants pour l’achat de tapis et demandez conseil à notre concierge. Tout ceci se fait dans la bonne humeur et si vous montrez que vous n’êtes pas dupe, vous en tirerez estime du vendeur. Il y a aussi de plus en plus de magasins en ville où les prix sont fixes et non négociables. Mais tant que le code-barres n’aura pas atteint la médina, le marchandage sera roi. Et c’est tant mieux.

Le mois de Ramadan entraîne des changements dans le rythme local. Par respect, vous éviterez de manger, boire et fumer en public pendant la journée. Si la vie tourne un peu au ralenti jusqu’en milieu de journée (les horaires des sites, musées, souks et boutiques sont modifiés), les soirées du Ramadan, marquées par la rupture du jeûne, livrent une atmosphère unique. Soyez toutefois rassurés : la majorité des restaurants restent ouverts et les hôtels suivent leur rythme habituel. La fin du mois de Ramadan se conclut par trois jours de fête lors de l’Aïd El-Fitr. Et 40 jours après, les commerces ferment à nouveau et les familles sacrifient un mouton à l’occasion de l’Aïd El Kebir.

Idées voyages au Maroc

Puisez l’inspiration dans nos suggestions avant de créer le voyage qui vous ressemble
Contactez un spécialiste du Maroc