Situation environnementale

Quel que soit l’environnement dans lequel le voyageur se déplace, urbain ou plus naturel, il est de sa responsabilité de respecter l’endroit qu’il traverse. Voici quelques principes de base, applicables partout dans le monde.

- Eviter de laisser certains déchets sur place et les rapporter avec soi  si le pays ne dispose pas d’infrastructure d’élimination des déchets. Par exemple : les piles et batteries, les médicaments périmés, les sacs en plastique.

- La rareté de l’eau est aujourd’hui un problème mondial. Même si le pays visité n’est pas a priori concerné par le manque, quelques réflexes doivent désormais faire partie du quotidien : préférer les douches aux bains, éviter le gaspillage, signaler les fuites éventuelles des robinets.

- Dans la plupart des hôtels vous disposerez d’une climatisation individuelle. Il est vivement recommandé pour éviter la surconsommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre afférentes, de la couper systématiquement lorsque vous n’êtes pas présents dans la chambre. La climatisation n’est d’ailleurs pas absolument nécessaire sous tous les climats.

- En balade, dans certains écosystèmes fragiles, ne pas sortir des sentiers ou conduire hors piste, limiter le piétinement et ne pas rapporter de « souvenir », cueillir des fleurs rares, ramasser des fossiles ou des pétrifications, etc.

 

   Des reliefs pas toujours très pénétrables, des espaces cloisonnés, faiblement peuplés dans certains secteurs, ont été des éléments favorables à la conservation des milieux naturels. Le régime socialiste a eu en la matière une pratique contrastée : industrialisation lourde où c’était possible et création de parcs nationaux - dans l’ouest du pays. L’agriculture oscillant entre arriération et productivisme. C’est cet héritage que doit gérer aujourd’hui la Macédoine du Nord : parc industriel vieilli et polluant (régions de Skopje et Veles), agriculture fragilisée, hésitant sur ses méthodes, etc. La conservation et la mise en valeur de la richesse naturelle du pays étant désormais un enjeu à la fois patrimonial et économique. Parmi les problèmes environnementaux, les déchets ménagers (un seul centre de traitement, à Skopje) et la gestion et la qualité de l’eau sont particulièrement aigus. Des mesures ont été prises, par exemple, pour lutter contre la pollution et l’eutrophisation du lac d’Ohrid ; des quotas de pêche ont été introduits. A l’échelon gouvernemental, comme dans la société civile, la prise de conscience est réelle mais les moyens réduits. La Macédoine du Nord est signataire du protocole de Kyoto.

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