Vaccins conseillés
Autres risques
Ils sont, bien sûr, très différents, en fonction du type de voyage (durée, hébergement, déplacement) ; ils peuvent relever de la région elle-même ou de conditions climatiques parfois extrêmes. Si, au Groenland, en hiver, la circulation des microbes et des virus se fait plus difficilement que dans des régions tempérées ou chaudes, c’est beaucoup moins vrai en été, et leur transmission d'homme à homme, de l'animal à l'homme ou des aliments à l'homme est un risque non négligeable. Vrai, en particulier, pour les toxi-infections alimentaires (dues aux viandes de chasse ou aux aliments contaminés par déjections d'animaux sauvages ou par une mauvaise conservation à bord des bateaux de croisière). L'extrême rigueur des hivers arctiques sera un risque plus important pour les voyageurs à pied, à ski, en raquettes, en traîneau ou en motoneige que pour ceux navigant sur des bateaux de croisière. Une bonne information avant le voyage permettra d'éviter le risque de gelures graves. Il faut, en cas d'onglée ou d'engourdissement boire abondamment, réchauffer, ne pas fumer, ne pas ôter les chaussures (au risque de ne pas pouvoir les remettre) si le raid n'est pas terminé. En cas de lésions plus avancées (douleur, doigt « mort », œdème, nécrose), l’évacuation vers un centre spécialisé est une urgence. Cela étant dit, l'été existe dans les régions polaires, avec un risque, surtout dans l’Arctique, dès le printemps, de prolifération de moustiques : nécessité de protection par des répulsifs efficaces.