Idée voyage 100% personnalisable
Ankara - Safranbolu - Kastamonu - Amasya - Sivas - Trébizonde
Suggestion 100% personnalisable selon vos envies
Nuit dans un élégant hôtel du centre. Belle façade de brique et de pierre. A l’intérieur, lambris, marbre, verre taillé et mobilier marqueté. Cartes et gravures anciennes décorent les murs tendus de tissus Vakko. Bref, de la tenue, de l’éclectisme ottoman et un plateau technique sans faiblesse. Les chambres offrent un confort opulent. Les salons, des Chesterfields. Le restaurant est plein de douceur et de finesse. Piscine et spa pour se remettre du vol.
Déjà prévu au programme - Prise de contact avec le guide et le chauffeur. Dans la matinée, visite du musée des civilisations anatoliennes. Cette institution est l’une des plus importantes de Turquie. Les collections documentent l’histoire et la culture matérielle de l’Asie Mineure depuis le paléolithique. La Dame aux fauves retrouvée à Çatal Höyük ou les bronzes hittites sont des pièces fameuses. Ensuite, route vers Eskipazar, l’antique Adrianopolis de Paphlagonie. Lacs et forêts.
A Safranbolu, installation pour trois nuits dans le centre historique. L’hôtel est un konak, cette grande maison urbaine que faisaient construire les commerçants aisés de la ville. Les étages en encorbellement avancent sur la rue, augmentant ainsi l’espace habitable. Des huisseries de bois sombre donnent aux façades blanches beaucoup de chic. A l’intérieur, cour et jardin, fontaine ; dans le logis, toute l’intimité de la vie familiale. Aménagement et décoration ont respecté la disposition traditionnelle, apportant juste les modifications et les éléments de confort indispensables aux voyageurs.
Déjà prévu au programme - Amasra. On rejoint la côte pour visiter une vieille et charmante cité qui doit son nom à une nièce de Darius III Codoman, Amastris (IVe siècle avant JC). Le cadre naturel, avec la Grande Ile et l’île des Lièvres, est très beau. Les fortifications sont byzantines et génoises (XIIIe-XVe siècles), témoins apaisés d’une histoire tourmentée. On visite une église byzantine du IXe siècle, transformée en mosquée par Mehmet II le Conquérant (1460), ce Mehmet qui a aussi converti à l’islam Sainte Sophie de Constantinople. Des thermes et un théâtre sont le legs de la période romaine à un riche patrimoine artistique.
Déjà prévu au programme - Découverte de Safranbolu. La vieille ville, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, est un véritable conservatoire de l’architecture ottomane classique, que l’on visite à pied. Les ruelles bordées de konak XIXe évoquent la longue prospérité de la « ville du safran » ; le caravansérail marque l’importance qu’elle eut sur la route commerciale de la mer Noire ; le vieux hammam, toujours en activité (ouvert jusqu’à 10h00 pour les dames, 11h00 pour les messieurs), rappelle la permanence de l’art de vivre turc ; les mosquées datent des XVIIe-XVIIIe siècles, âge d’or de la ville. Quant au bazar, il est une parfaite expression de l’esprit marchand et de ses pratiques universelles. La promenade prend fin sur la colline Hidirlik, d’où le panorama est glorieux.
Déjà prévu au programme - En chemin, on s’arrête au village de Kasaba, qui possède l’une des plus émouvantes mosquées de Turquie : Mahmut Bey (1366). L’intérieur de bois sculpté est de toute beauté. Kastamonu, dérivé de Kastra Komneni (château des Comnène), est une ville ancienne. On y trouve une belle architecture civile et religieuse des XIIIe-XVIe siècles, des konak. Le musée archéologique présente des collections couvrant les périodes hellénistique, romaine et byzantine. Ce qui mène tout droit à la citadelle (XIe-XVe siècles) dont la masse mouvementée domine la ville. A certains égards, les tombes troglodytes d’Ev Kaya ont des airs de Petra anatolienne. Nuit au pied du château dans un hôtel composé de deux konak, dont le principal est classé. La restauration-adaptation est léchée. Les bâtiments ont été rendus à tout leur lustre et sont très agréables à vivre. Des chambres simples et coquettes, un restaurant provincial dans le bon sens du terme, un jardin fleuri, mettent à cette étape un sceau d’authenticité.
Déjà prévu au programme - Route pour Amasya. La ville est installée sur les bords du Yesilirmak. Elle fut le berceau de Strabon, ce qui fera plaisir aux géographes et aux hellénistes. Sur un cône rocheux de la rive ouest du fleuve, on visite les vestiges du palais et les tombes des rois du Pont (royaume antique du sud de la mer Noire, appelée alors Pont-Euxin). Puis un joli quartier ottoman au bord de l’eau. Parmi les monuments historiques de la rive est, un hôpital « psychiatrique » du XIVe siècle, la mosquée Burmali Minare au minaret vrillé (XIIIe siècle), la médersa à plan octogonal Büyük Aga (XVe siècle). Au musée archéologique, on admire la statuette représentant Teshub, dieu-météo des Hourrites (peuple établi au nord de la Mésopotamie pendant la Haute Antiquité). Nuit dans un konak-hôtel bien tenu et sympathique, parfaitement situé sous le palais. Les chambres sont spacieuses et ouvrent sur le fleuve. Beau point de vue sur Amasya by night.
Déjà prévu au programme - Entre Amasya et Sivas, Tokat ne manque pas d’atouts mais, s’il fallait ne retenir que deux choses, ce seraient la citadelle ottomane qui la domine et la médersa Gök, chef-d’œuvre seldjoukide (XIIIe siècle). Sivas, c’était Sébaste. Cité de l’Arménie romaine, elle est marquée par le martyr en 324 de quarante soldats chrétiens de la Legio XII Fulminata, sous Licinius, empereur d’Orient. Elle fut aussi la première capitale des Turcs Seldjoukides. Et encore l’un des centres principaux du massacre des Arméniens (1915-1916), la ville où furent jetées les bases de la République (1919). En arrivant, on visite le musée archéologique et ethnographique. Puis, installation pour deux nuits dans un hôtel du centre. Décoration bourgeoise et très en place. Des espaces bien conçus, du confort. Les chambres sont aux standards internationaux. Le restaurant regarde également dans cette direction. Le spa comporte hammam, sauna, piscine, salle de gym. Du travail sérieux.
Déjà prévu au programme - La matinée est consacrée aux monuments seldjoukides de la ville, comme la grande mosquée, de la fin du XIIe siècle. Sa simplicité fait toute sa grandeur. Et son minaret penche. Dans la médersa Sifaiye (XIIIe siècle), on enseignait la théologie, mais aussi la médecine. L’iwan de la médersa Cifte Minareli (XIIIe siècle) est remarquable pour sa profusion et sa méticulosité ornementale. Pour ses deux minarets aussi. Dans l’après-midi, visite de la mosquée et de l’hôpital de Divrigi (XIIIe siècle). Cet ensemble est un chef-d’œuvre de l’art islamique. Une conception architecturale magnifiquement aboutie et un travail flamboyant de sculpture décorative le distinguent parmi les autres réalisations de ce type. L’articulation explicite mosquée-hôpital permet d’envisager un élément important de la cité musulmane, la fondation charitable.
Route pour Trébizonde, via Zara, Sebinkarahisar et Giresun, l’ancienne Cerasus latine, dont le nom a donné « cerise » (un militaire romain ayant cueilli là des griottes…). Installation pour deux nuits dans un hôtel bien placé du centre-ville. La décoration est standard, mais chambres et parties communes sont agréables et convenablement équipées. Hammam, sauna, salle de gym satisfont aux critères du genre. Restaurant panoramique et terrasse-café aussi.
Déjà prévu au programme - On admire en particulier l’église Sainte Sophie (XIIIe siècle), qui est aujourd’hui une mosquée. Les programmes de fresques (scènes du Nouveau Testament) sont bien conservés, ainsi que le sol en opus sectile. Un clocher du XVe siècle se dresse à une vingtaine de mètres du sanctuaire. L’église Saint Eugène (patron de Trébizonde - XIIIe siècle) est, elle aussi, devenue une mosquée, Yeni Cuma.
Déjà prévu au programme - Le monastère de Sumela. Fondé au IVe siècle, actif jusqu’en 1923, ce monastère accroché à une falaise de la vallée de l’Altindere défie les lois de la pesanteur. Il s’est développé autour d’une église rupestre, décorée de fresques datant du XIVe siècle. Différents bâtiments sont visités : chapelles, bibliothèque, hôtellerie, cuisines… Avec sa situation vertigineuse et ses polychromies, ce nid d’aigle évoque de façon étourdissante les grandes heures du monachisme pontique. Le monastère Saint Jean de Vazelon, qui eut le même destin, n’a pas bénéficié du même effort de restauration. Enfin, on entrera dans les grottes de Karaca à Gümüshane dont les salles renferment d’importantes formations de stalactites et de stalagmites.
Transfert à l’aéroport et vol de retour.
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