Vietnam, Laos, Cambodge - Triptyque au cœur de l’ancienne Indochine

Accueil en anglais et aide aux formalités. Transfert. Installation pour deux nuits à Hoàn Kiêm, dans le vieil Hanoi. L’hôtel joue une carte contemporaine, sombre, sans être triste, et chic. Les tons sont noir, bronze, violet, acajou. La lumière étant habilement ménagée. Des motifs traditionnels structurent la décoration. Avec leur plancher ciré et leurs murs blancs, les chambres sont très agréables, bien équipées, confortables. Le restaurant sert une cuisine vietnamienne et chinoise faite par des pros. Le rooftop bar mérite une mention spéciale, pour son atmosphère, ses excellents barmen et sa terrasse avec vue sur la cathédrale Saint Joseph. Lorsque la nuit tombe, les tables s’allument. Votre chambre est disponible à l’arrivée.
Déjà prévu au programme - Street food à Hanoi. Pour ouvrir le voyage, rien de tel que les restaurants de poche et les stands de rue. Au passage, votre guide francophone privé vous commande un phô, la fameuse soupe ; miên xào luon, nouilles de riz à l’anguille ; banh mi, le sandwich vietnamien ; banh bôt loc, raviolis aux porc et aux crevettes ; nem chua ran, porc fermenté frit ; etc.

Déjà prévu au programme - Visite du centre historique. En compagnie d’un guide francophone privé, on se balade à pied au bord du lac Hoàn Kiêm, tout proche de l’hôtel. Un paysage d’idylle en pleine ville, même si la légende de l’épée restituée et le B52 qui rouille au fond de l’eau rappellent les guerres de libération nationale. Le temple Ngoc Son, fondé au XVe siècle, dédié aux pères du confucianisme et du taoïsme, ainsi qu’au héros Trân Hung Dao (qui coula la flotte mongole en baie d'Halong, 1288), attire encore des fidèles nombreux. Et puis, il y a le quartier traditionnel des trente-six corporations. Autrefois, artisans et commerçants étaient répartis rue par rue selon leur domaine d’activité. Le système n’a plus cours aujourd’hui, mais il a laissé des traces d’habitude et le secteur demeure animé et pittoresque.
En option - Initiation au tai-chi.

Transfert à Tu long. Embarquement sur une jonque aménagée de vingt-six mètres. Quatre cabines confortables, un équipage de six marins, dont un interprète anglophone et un cook. On met à la voile. Le phénomène karstique est le même que celui de la baie d'Halong. Pitons, piliers, butes calcaires sortent partout de l’eau, avec leurs panaches végétaux en bataille. Et peu de monde ! On n’est pas exactement seul, mais cela n’a rien à voir avec Halong la sur-fréquentée. En fait, Tu Long est un peu Halong d’avant. On y éprouve le même émerveillement que celui qui a saisi les premiers visiteurs de la baie inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Dans un tel cadre, la navigation a quelque chose de vraiment inoubliable. Le repas est servi sur le pont, la cuisine surprend par sa précision. Les soirées s'accompagnent d'une méditation heureuse.

Transfert à l’aéroport de Hanoi. Vol pour Luang Prabang, au Laos. Transfert. Installation pour quatre nuits dans un coin tranquille, à quelques minutes à pied du centre. Les pavillons de style laotien sont disséminés dans un grand jardin. La végétation prospère autour des allées et des pièces d’eau ; l'ensemble est délicieusement aéré. Les chambres - avec vue sur le fameux bassin aux lotus - marquent un vrai sens de la modernité et du design, ce qui ne jure pas avec les extérieurs plus traditionnels. Les installations techniques sont tout à fait correctes. La cuisine familiale lao se savoure sous l’auvent de la salle à manger, mais mieux encore sous les étoiles. Après une bonne journée de visite, on se délasse dans la piscine ou au spa. Très vite, on a ses repères, ses usages et ses plaisirs.

L’ancienne ville royale, la rivale de Vientiane, renoue calmement avec les fastes de son passé. La réouverture du pays à la curiosité des voyageurs, l’attention de grandes institutions comme l’Unesco ont fourni des moyens. Il a fallu cependant trouver un équilibre entre sollicitations extérieures et exigences domestiques. Ce qui est en passe de réussir. Edifices et monuments sont restaurés, période du protectorat français comprise : les Laotiens ont inclus au patrimoine national cet épisode de leur histoire. Le résultat est très séduisant. Ponctuellement, l’atmosphère varie, mais quelque chose de plaisant demeure partout. Rien de bien haut qui vienne amoindrir le contraste avec les entours de montagne. Une ville à taille humaine, que la nature pénètre encore de multiples façons. Et une cité religieuse, où le bouddhisme et ses temples donnent le ton. De bonne heure, les cloches de bronze réveillent moines, qui partent bientôt pour la quête, le tak bat. La journée commence.
En option - Living Land et les chutes de Kuang Sy.

Déjà prévu au programme - Luang Prabang en privé. On monte dans une voiture climatisée avec chauffeur et, en compagnie d’un guide laotien francophone, on s’en va visiter les grands monuments que sont le palais royal (début XXe siècle - musée national), le vieux Vat (temple) Visoun (XVe siècle), le Vat Aham (XIXe siècle) et le Vat Xieng Thong (merveille du XVIe siècle). Le déjeuner est prévu dans un restaurant traditionnel. En fin d’après-midi, ascension du mont Phou Si, qui domine la vieille ville d’une centaine de mètres. De là-haut, où se dresse le stûpa doré du Vat Chom Si, la vue est splendide sur le Mékong et la rivière Nam Khan.

Déjà prévu au programme - Une matinée entre temples et campagne. Lever matinal pour assister au rituel quotidien des offrandes faites aux moines bouddhistes, le tak bat. Entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent, le respect mutuel se manifeste par des gestes silencieux. Après être repassé à l’hôtel le temps d’un bon café lao (additionné de lait concentré), navigation lente sur le Mékong jusqu’à un temple champêtre. Dans l’après-midi, randonnée pédestre à travers rizières et bananeraies. Visite du village et des temples de Xieng Mene, établis dans un secteur de forêt dense. Un guide francophone privé accompagne la journée.
En option - Dîner au restaurant Manda de Laos.

Transfert à l’aéroport et vol pour Siem Reap. Transfert. Installation pour quatre nuits dans le secteur arboré de Wat Bo. Votre hôtel est d’inspiration années 50, avec jardins verticaux pour l’implication contemporaine. Les parties communes comme les chambres sont très agréables à vivre, ouvertes par de grandes baies sol-plafond et relevées par de beaux objets d’art et d’artisanat. Le restaurant et le bar se trouvent auprès d’un long bassin de nage. Le premier sert une délicieuse cuisine khmère d’aujourd’hui. Aux barmen du second, on n’apprend pas à faire des cocktails. Le spa appuie ses soins sur une pratique ancienne du bien-être. Votre chambre est disponible dès votre arrivée.
Déjà prévu - L’Angkor Pass donne accès aux monuments du site, mais aussi au Banteay Srei et au Beng Mealea, au nord-est ; au Banteay Samré, à l’est ; au complexe de Roluos, au sud-est.

Déjà prévu au programme - Angkor Vat et Angkor Thom. C’est en tuk-tuk (tricycle motorisé) et avec un guide francophone privé que l’on visite ces deux grands monuments de l’ancienne capitale de l’empire khmer. Construit au XIIe siècle, Angkor Vat, temple-capitale de Suryavarman II, est le plus vaste monument du site et le mieux conservé. Les archéologues de l’Ecole française d’Extrême-Orient, en particulier, ont fait un travail remarquable. La statuaire est admirable. Le culte bouddhique se poursuit dans le sanctuaire (qui fut d’abord dédié à Vishnu). Jayavarman VII a fait édifier la ville royale d’Angkor Thom au début du XIIIe siècle. Les immenses visages sculptés de la porte sud sont inoubliables ; le naturel des bas-reliefs du Bayon, le temple central, étonne ; sur la terrasse du Roi lépreux avait sans doute lieu la crémation des souverains.
En option - Le cirque Phare Ponleu Selpak.

Déjà prévu au programme - Les éléphants du Phnom Kulen. Une quinzaine d’éléphants retraités du transport de touristes sur le site d’Angkor ont été installés dans un domaine de la montagnes des Litchis. Une maison de retraite pour travailleurs méritants, en quelque sorte : on ne leur demande rien et on s’occupe d’eux. C’est encore une belle occasion d’approcher ces pachydermes, beaucoup plus discrets au naturel que ce que leur volume ou l’usage qu’on en fait suggèrent. On constate ça en les accompagnant à la promenade. Ils vont dans le magasin de porcelaine sans tout casser ! Les soigneurs indiquent les raisons pour lesquelles ils font ceci et cela, précisent leur régime alimentaire, leur organisation sociale. On apprend en respectant. Un guide anglophone accompagne la visite.
En option - Apéritif au coucher du soleil.

Déjà prévu au programme - Angkor, les temples méconnus. Les dimensions du site d’Angkor laissent ignorés des gros contingents touristiques de nombreux édifices de valeur. Avec un chauffeur et un guide francophone privé, on va en découvrir quelques-uns, pour un Angkor à soi : le Krol Kô, dans le style du Bayon ; Banteay Prei, autour duquel paissent les vaches ; Prasat Prei, restauré par les archéologues français en 1934 ; Banteay Thom, tranquille et d’une époustouflante qualité de sculpture ; Ta nei, entamé par les mousses et les racines. Tailles et états de conservation diffèrent, mais l’appartenance est commune à une civilisation prestigieuse. On va encore, en compagnie d’un guide francophone privé, à vélo au Phnom Krom. Pédalage le long des rizières et des étangs à lotus et escalade du mont. A bicyclette pour les plus en jambes, par un escalier pour les autres. Au sommet, temple et vue à 360°. L’étendue du Tonlé Sap.