Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs sensibles à l’Histoire, à l’architecture. Art Déco, années 30, années 40, pour ceux et celles qui veulent s’initier à cette façon de baroque sud-africain… Pour celles et ceux, qui sont amateurs de théâtre urbain. Pour celles et ceux qui veulent vivre toutes les sensations qu’une ville en pleine transition peut apporter de vivant, de dynamique et d’intense. Pour les voyageurs curieux et avides d’apprendre et de comprendre les beautés, et toute la complexité de l’Afrique du Sud. Et puis pour celles et ceux qui veulent s’échapper, aller à la rencontre d’une Afrique du Sud très contemporaine. Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, pénétrer plus avant les enjeux de la société sud-africaine, passés ou présent. Pour celles et ceux, aussi, qui souhaitent tout autant mêler les plaisirs d’une nature sauvage, resplendissante aux subtilités de cultures ancestrales et raffinées.
Ce que l’on trouve à Johannesburg, et pas ailleurs ?
Une terre riche, noble, généreuse, prodigue. Une terre disputée, et puis (presque) rassemblée. Une terre disputée, jalousée, irriguée de toutes les luttes passées. Un sol mythifié, que les zoulous appellent encore « la cité de l’or ».
Et puis, bien sûr, une faune extraordinaire rassemblée au cœur du zoo de la ville, immense, magique, presque incongru. Majestueux, posé à deux pas du lac silencieux. Lions, gazelles, koudous, aigles, vautours, rhinocéros et éléphants… A deux pas de la maison de Madiba devenue musée et presque lieu de culte. Un peu plus loin, le « symbolique » mémorial d’Hector Pieterson…
Et puis enfin, surtout, une force vitale, une énergie, une intensité poignante. Johannesburg est une ville aux vibrations puissantes, telluriques, une ville qui fait naitre des émotions marquantes, inoubliables.
Vivre un moment unique
Descendre… loin… Profondément. Gagner le centre en fusion de « la cité d’or ». Voici l’impression ressentie lorsque l’on descend ces 220m de terre rouge et rocheuse... Atteindre le cœur de la mine, ou pluôt aller à la rencontre du cœur des hommes, des mineurs qui, jour après jour, années après années se sont enfoncer dans les entrailles de la terre. Labeur, sueur, force et dignité : des mots qui prennent tous leurs sens à cet instant même. Une résonnance s’installe alors, en regardant cet homme reproduire les geste tant de fois répétés, l’écho des vies perdues dans la mine, des vies données pour contribuer à la richesse du pays… Les bruits, les regards, l’émotion extrême et l’espace étroit. Seulement 15 minutes passées sous terre : à la rencontre des destins ensevelis.