Vaccins obligatoires
Vaccins conseillés
Paludisme
Autres risques
Insistons sur les risques de maladies sexuellement transmissibles : hépatites, syphilis et, bien sûr, en premier lieu, sida, présent partout, non seulement dans les quartiers « chauds » des grands centres touristiques, mais aussi dans des endroits beaucoup plus reculés. Rappelons que les seuls modes de transmission sont sexuel (préservatif impératif) et sanguin (ne pas négliger les possibilités de transmission par piercing ou tatouage). L'apparition, en 2003, de l'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et celle, en 2004, de grippe aviaire (dont le risque pour le voyageur est nul, s'il ne fréquente pas les élevages de volaille) réclament que l’on s´informe de la réalité du risque local auprès du ministère des Affaires étrangères (www.france.diplomatie.gouv.fr). Les sangsues, pour désagréables qu'elles soient, ne transmettent pas de maladie ; les répulsifs que vous utiliserez peuvent suffire à les repousser. Sinon le faible saignement qu'entraîne leur succion, sera arrêté par une simple compression locale avec une compresse imbibée d'antiseptique. Si vous plongez, assurez-vous, avant tout, de la compétence réelle des « professionnels » qui doivent vous encadrer et de la fiabilité du matériel que vous utiliserez.
Virus Zika : transmise par le même moustique que la dengue et le chikungunya, la maladie n'était pas considérée comme grave (fièvre, éruption cutanée, douleurs articulaires, guérissant en une huitaine de jours) jusqu'à l'apparition, lors de l'épidémie sévissant au Brésil, de lourdes complications neurologiques chez des nouveau-nés de mères ayant été en contact avec le virus Zika. Le risque de microcéphalies, source de lourds handicaps pour l'enfant, nous conduit, en accord avec les recommandations que vient de publier le Haut Conseil de Santé Publique, à conseiller aux femmes enceintes, en particulier en début de grossesse, de consulter leur médecin pour valider le projet de voyage.
Infos pratiques
L'importation de médicaments est très réglementée en Thaïlande, tant quantitativement que qualitativement.
Il est donc recommandé :
– de déclarer les produits pharmaceutiques transportés ;
– d'être en possession d'une prescription médicale, si possible rédigée en anglais. Pour certains traitements à prescription restreinte, essentiellement psychotropes de la liste 1, dont quelques-uns sont assimilés à des stupéfiants, il faudra, impérativement, remplir un formulaire à télécharger sur le site de l'ambassade de Thaïlande.
Rappelons aussi les risques que présentent les médicaments contrefaits achetés sur place, « au mieux » inefficaces mais qui peuvent être dangereux.