Vous êtes venus pour les plages, les cocotiers. Vous ne serez pas déçus. Question balnéaire cette île est bénie des dieux. Vous irez sans doute aussi dans l’intérieur pour y découvrir des paysages verdoyants, des grosses collines (les locaux parlent de montagne…) une végétation splendide, des lacs, des torrents.
Essayez donc la partie Sud-Ouest du côté de Barahona : quasi inconnue des touristes elle offre des plages belles et désertes, des baies fastueuses telles Baia de las Aguilas (la baie des Aigles).
Saint Domingue n’a pas été abordé en premier par Christophe Colomb sans qu’il en reste quelque chose : la vieille ville coloniale est superbe. Autant dire que la République Dominicaine offre plus que ce qu’imagine le touriste lambda. Ces paysages paradisiaques méritent pour autant quelques précautions d’usage, but de ce court texte. La Rep Dom est un pays globalement pauvre. Les riches le sont à outrance, les pauvres aussi mais à l’opposé. Pensez à mettre vos objets de valeur au coffre. Finalement votre plus grand danger sera le soleil. Dès lors que vous sortez de l’hôtel, un peu d’attention est souhaitable.
Vous allez aussi rencontrer pas mal d’amis qui vous veulent du bien : qui pour vous proposer des excursions, tel autre pour de l’artisanat, et celui-là pour des excursions en mer. Il y a souvent loin de la promesse à la réalité, parfois aussi des coûts cachés. Ne vous laissez pas abuser. Un sourire et un refus ferme suffisent à vous libérer.
Sachez aussi que le marchandage est prévu, que s’en garder serait une erreur et vous classerait définitivement dans la catégorie “gringo” taillable à merci.
Puisque vous devrez vous munir de pesos, (il existe des péages) faites-le à l’aéroport mais à la sortie du terminal. Sur votre gauche vous trouverez un ATM. Vous pourrez y retirer jusqu’à 10.000 pesos (200€) par retrait. Évitez de changer de l’argent à l’aéroport, les frais sont exagérés (mais notez que les banques sont fermées le dimanche). Le peso s’écrit comme le dollar $ mais avec une seule barre verticale. Il n’est pas exportable donc retirez avec parcimonie.
Bonne nouvelle: On y mange bien en privilégiant fruits, légumes accompagnés de riz. La viande est bonne, traitée à l’américaine, les poissons ne manquent pas, qu’on cuit dans le lait de coco. Les “chicharronnes de pollo”, morceaux de poulet grillés avec de la limette et de l’origan sont délicieux. Pratique : l’électricité est identique aux USA 110 volts prises plates. Prévoir adaptateur. Coupures fréquentes mais les hôtels ont leur générateur. La téléphonie mobile fonctionne parfaitement (mieux qu’en France).
On se salue en serrant la main pour les hommes et en s’embrassant sur les deux joues pour les femmes. Plus âgé que votre interlocuteur ? Vous aurez le droit à un respectueux “Don” de politesse, équivalent féminin : “Doña”. La socialisation passe par une invitation à un barbecue.
Si vous conduisez, c’est à droite et plutôt le jour que la nuit. Et méfiez-vous, le panneau Sens Interdit n’existe pas : on vous indiquera sur un petit panneau la direction à suivre à l’aide d’une flèche et de la mention Una Via. Les routes accueillent également des troupeaux, aussi préparez-vous si vous voyez une personne en bord de route brandir un chiffon rouge. Cela signifie que le troupeau est tout proche alors ralentissez ! Ainsi prévenus il ne vous reste qu’à profiter de cette île d’Hispaniola, que la Rep’ Dom partage avec Haïti.