Vaccins obligatoires

La vaccination contre la fièvre jaune est exigée pour tous les voyageurs en provenance de pays où la maladie peut être présente, même si la vaccination n'y est pas obligatoire (cela concerne notamment, ou peut concerner, tous les pays d'Amérique du Sud, à l'exception de l'Uruguay et du Chili).

L’insistance actuelle avec laquelle nous recommandons, aux voyageurs en Amérique centrale, Amérique du sud (sauf Uruguay et Chili) et Caraïbes, la vaccination contre la fièvre jaune, même si elle n’est pas obligatoire à l’entrée pour ceux qui arrivent directement d’Europe ou des Etats-Unis, est moins liée au risque de contracter la maladie qu’à la variabilité du risque administratif en cas de voyage itinérant d’un pays de la région à un autre. D’autre part, la possibilité de modification de la Réglementation sanitaire internationale (recommandation devenant obligation) entre l’inscription à un voyage et le départ effectif, mais aussi la récente (juillet 2016) prolongation à vie de la validité de la vaccination, nous conforte dans nos incitations. Elles seront (ou non) confirmées par le médecin du Centre de vaccinations internationales, en fonction du risque et de la législation.

Vaccins conseillés

Diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage).

Paludisme

Même si le paludisme peut être présent ponctuellement, aucune prévention médicamenteuse n'est nécessaire sur l'ensemble des îles mais le risque de dengue justifie une protection individuelle efficace contre les piqûres de moustique.

Autres risques

Ce sont les risques infectieux, comportementaux et environnementaux qui ont été décrits dans nos recommandations générales, en particulier ceux liés à l'alimentation, aux bains en mer, à la plongée et au soleil.

Virus Zika : transmise par le même moustique que la dengue et le chikungunya, la maladie n'était pas considérée comme grave (fièvre, éruption cutanée, douleurs articulaires, guérissant en une huitaine de jours) jusqu'à l'apparition, lors de l'épidémie sévissant au Brésil, de lourdes complications neurologiques chez des nouveau-nés de mères ayant été en contact avec le virus Zika. Le risque de microcéphalies, source de lourds handicaps pour l'enfant, nous conduit, en accord avec les recommandations que vient de publier le Haut Conseil de Santé Publique, à conseiller aux femmes enceintes, en particulier en début de grossesse, de consulter leur médecin pour valider le projet de voyage.

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