Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre


Dotée d’un territoire aussi diversifié que ses climats, l’Albanie change de visage au gré des saisons et des localités. Si dans les zones côtières et les plaines centrales, les étés sont la plupart du temps caniculaires, ils ne dépassent guère les 20 degrés dans les zones d’altitude. A partir de la mi-octobre, les pluies font leur entrée, inondant sévèrement certaines zones. Quant à l’hiver, il peut être aussi bien mordant que doux selon les lieux, tout en restant humide. Versatile, tel est le mot.

Janvier : peu conseillé


Dans la région de Tirana, encore proche des côtes, l’hiver reste assez doux comparé aux zones intérieures sévèrement attaquées par le froid, mais l’on est tout de même assez gêné par l’humidité. Idem pour les zones centrales et celles du sud-ouest. Dans la capitale et le centre, on compte une moyenne de 9 degrés (6 au plus bas), contre 11 à 12 degrés au sud-ouest du pays. Les visites sont donc tolérables dans cette région à condition de vous habiller en conséquence, notamment pour anticiper les pluies. En revanche, il est fort déconseillé de vous rendre au nord du pays à cette période notamment à Shkodër, très affecté par les pluies, ainsi que dans les alpes dinariques. Evitez également les zones en altitude (Korab ou Korçë) où les chutes de neige sont conséquentes et l’on peut atteindre -20 degrés !

Février : l’hiver et les pluies persistent


Février n’affiche pas forcément meilleure mine car l’humidité continue de battre son plein dans le pays avec un pic de précipitations dans les environs de Saranda (sud-ouest) et Shkodër (nord). Les zones d’altitude sont encore plongées dans la torpeur hivernale et laissent à désirer en cette saison. A l’instar du mois précédent, mieux vaut patienter quelques semaines avant d’envisager un séjour en Albanie. Toutefois, les amateurs de ski et de randonnée en bonne condition physique peuvent tenter l’ascension du Mont Korab, culminant à 2700 mètres et offrant quelques-uns des plus beaux paysages balkanais.

Mars : à l’aube du printemps


Les beaux jours se font sentir à certains endroits et le pays commence à reprendre des couleurs au mois de mars. Ainsi, Tirana affiche 16 degrés lors des journées les plus ensoleillées, même si l’humidité et les pluies n’ont pas dit leur dernier mot. Lors des jours pluvieux, profitez-en pour visiter les quelques trésors culturels que vous réserve la capitale. Cette dernière pourrait bien vous surprendre sous ses airs de mégalopole. Attardez-vous par exemple au sein de la Galerie Nationale d’Art, faisant la part belle à œuvres contemporaines ainsi qu’à l’art officiel communiste. Le centre et le sud-ouest arborent eux aussi une meilleure mine avec des températures similaires à la capitale. En revanche, les environs de Shkodër, au nord, restent assez pluvieux et toujours assez froids (on compte encore des températures minimales dans certaines zones comme Kukës).

Avril : la belle saison fait son entrée


Le printemps réalise ses premières œuvres en avril et l’on peut donc annoncer le début de la saison touristique. Certes, les pluies sont encore au rendez-vous mais elles s’effacent peu à peu au profit d’un grand ciel bleu certains jours. Tirana et Durrës (centre) affichent 21 degrés à leurs plus belles heures, au même titre que Shkodër, redorant quelque peu le blason de la zone septentrionale. Vlore et Saranda sont légèrement plus fraîches mais encore moins pluvieuses que leurs voisins. Le sud-ouest mérite donc que l’on s’y attarde à cette période de l’année, en particulier au sein de la baie de Porto Palermo. Ici se dresse l’une des nombreuses forteresses édifiées par Ali Pacha de Tepelena au XIXe, située dans un cadre boisé et agréable. Evitez si vous le pouvez le sud-est, encore assez envahi par les pluies.

Mai : les beaux jours ne font plus de doute


Même si les pluies n’ont pas tout à fait quitté leurs quartiers, les jours sont suffisamment ensoleillés pour profiter de la douceur de vivre albanaise en mai. La majorité des régions gagnent quelques degrés et un ensoleillement plus important. Si vous passez par Durrës (une nuit vous suffira amplement pour cette ville assez marquée par le béton), ne manquez pas son amphithéâtre romain construit au IIe siècle : il s’agit là du plus vaste des Balkans ! Dans les hauteurs, les ascensions sont désormais accessibles, aussi bien dans les alpes dinariques qu’aux environs de Korçë.

Juin : l’été prend ses marques


Juin est sans hésiter l’une des périodes clés pour visiter l’Albanie car la chaleur étouffante de l’été n’a pas encore sonné son arrivée. Même si toutes les régions sont favorables avec un bon taux d’ensoleillement, le sud-ouest et les environs de Shkodër font partie des zones les moins pluvieuses (seulement 6 jours de pluie par mois en moyenne). Profitez-en pour visiter la première ville du pays au temps des Ottomans, Shkodër, et son riche patrimoine bâti. Aux heures les plus chaudes, laissez-vous tenter par la douceur de son lac, situé au pied des montagnes Tarabosh.

Juillet : place à la chaleur


Juillet entame le chapitre caniculaire bien connu des terres albanaises. La capitale et les terres intérieures en sont les premières victimes, avoisinant les trente degrés si ce n’est plus, et même le nord n’échappe pas à la règle. Les pluies ont donc considérablement battu en retraite. Pour retrouver un peu de fraîcheur on se dirige vers le côtes en direction de Saranda, ou dans les hauteurs montagnardes, notamment dans la vallée de Theth. Cette dernière ravit particulièrement les visiteurs en quête de nature sauvage : vieux bunkers, bergeries et montagnes à perte de vue rythmeront votre ascension.

Août : le mercure s’affole


Août continue sa valse estivale dans l’ensemble du pays. Tirana, brûlante avec un très faible taux de pluie, fait partie des indésirables de la saison aux côtés des régions intérieures. Misez plutôt sur les villes côtières du côté de Vlore et Saranda pour vous rafraîchir un peu au bord de l’eau (à Vlore, préférez les plages au sud du port, plus préservées). Attention toutefois si vous vous rendez vers le littoral nordique, dans la région de Lezha : les plages y sont très polluées, mieux vaut ne pas s’y baigner.

Septembre : les pluies reprennent peu à peu


Si l’aridité caractérise l’Albanie durant les mois de juillet et d’août, il en est différemment pour cette période de fin d’été. La chaleur écrasante fait place à un temps plus agréable mais s’accompagne également d’un retour des précipitations, en particulier dans la région de Saranda et de Vlore, où les pluies s’intensifient considérablement. En cette saison, Shkodër fait partie des zones les moins pluvieuses (à condition de ne pas monter vers les alpes albanaises). Si vous passez par le centre (dans les environs de Durrës) où l’humidité reste acceptable, ne manquez pas le lagon de Karavasta, le plus vaste de la Méditerranée. On s’y baigne entouré par les forêts de pins et les familles de pélicans, face à la mer Adriatique.

Octobre : l’automne prend ses aises


Le milieu du mois d’octobre marque le début de la saison pluvieuse en Albanie. Le sud-ouest, à l’instar du mois précédent, fait partie des zones les plus touchées, tandis que la région de Tirana et du centre sont encore propices à la visite, à condition de prévoir le nécessaire en cas d’averse. En cette période, privilégiez plutôt le sud-est du pays (dans les environs de Korçë), figurant parmi les régions les plus sèches du pays. On y perd quelques degrés (14 degrés en moyenne contre une vingtaine de degrés dans les autres localités) mais le cadre mérite le détour. Il s’agit là de l’une des régions les plus préservées d’Albanie, loin du tourisme de masse, où subsistent de nombreux villages traditionnels (notamment au sud, à Boboshtica).

Novembre : l’Albanie sous les eaux


Novembre annonce l’arrivée de fortes inondations dans le pays, particulièrement vers les Alpes dinariques. Les températures commencent également à baisser, sans pour autant gêner vos visites si vous n’oubliez pas la petite laine. A l’image des mois précédents, les zones côtières du sud-ouest sont les plus touchées par les pluies, rejointes par le nord qui se voit fortement affecté par les eaux. Le sud-est reste la zone la moins pluvieuse, bien que ses températures commencent à se rapprocher des conditions hivernales (9 degrés en moyenne). Si vous prévoyez un séjour en novembre en Albanie, misez sur les activités culturelles couvertes : Tirana se dote d’un intéressant musée national d’histoire, où l’on apprend toutes sortes d’informations sur le pays.

Décembre : l’humidité n’en démord pas


A l’instar de janvier, décembre est également le mois le plus humide de l’année en Albanie. Mais contrairement à son successeur, il offre encore des températures acceptables dans plusieurs endroits du pays. Tirana affiche en moyenne 10 degrés au même titre que les zones intérieures et les environs de Shkodër, au nord, et le sud-ouest gagne même quelques degrés par rapport à ses voisins. En revanche, les pluies rythmeront vos visites : un séjour en décembre n’est donc pas des plus recommandés.

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