Voyage de noces impérial - Moscou et Saint-Pétersbourg à deux

Au programme - Highlights moscovites. En compagnie d’un guide francophone, visite des principaux quartiers et des grands sites de Moscou. Des monuments splendides jalonnent l’itinéraire, parmi lesquels on peut citer la maison Pachkov, stupéfiante réalisation néoclassique de Vassili Bajenov (1788) ; la cathédrale du Christ-Sauveur (Constantin Thon, 1883), l’église-phénix où se sont illustrées les Pussy Riot ; la ravissante église Saint-Nicolas-des-Tisserands (1682), typique du baroque Narychkine ; le bâtiment principal de l’université Lomonossov (Lev Vladimirovitch Roudnev, 1953), d’où l’on a une vue magnifique sur la ville. Dans l’après-midi, une heure de visite du Goum, le célèbre grand magasin de la place Rouge. Fondé en 1893, c’est l’équivalent moscovite des Galeries Lafayette, où plus de 200 grandes enseignes se partagent 2 km et demi de galerie marchande. En sortant, on peut flâner sur la place, où sont aussi le mausolée de Lénine, la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux (XVIe siècle)…

Aujourd’hui, vous pouvez aller au Kremlin en voisins, visiter l’éblouissante collection d’art décoratif du musée des Armures. Et passer à la galerie Tretiakov, où l’on se met de la peinture russe plein les yeux. Les icônes surtout émerveillent. La Trinité de Roublev (1427), la Sainte-Face et la Dormition aux nuages de Novgorod (XIIe siècle) sont des chefs-d’œuvre universels. Auxquels répond l’énigmatique Carré noir sur fond blanc de Kasimir Malevitch (1915). Au parc VDNH, cette espèce de musée à ciel ouvert de l’architecture made in Soviet Union, on s’étonne. Et derechef à Vinzavod où une douzaine de galeries d’art prestigieuses se sont installées dans un ancien entrepôt de vin. Ensemble, elles constituent un pôle artistique important. Depuis son ouverture, le centre connaît un succès qui ne se dément pas. Et les moscovites ont une approche des œuvres curieuse et volubile très rafraîchissante.

Transfert à la gare, train à grande vitesse et 1ère classe pour Saint-Pétersbourg. Installation pour 4 nuits en vue de la flèche de l’Amirauté, à deux pas de la perspective Nevski. Parmi les fées qui se sont penchées sur le berceau de votre hôtel Antonio Citterio et Alain Ducasse. Le premier a donné à la décoration de l’hôtel une touche italienne et enjouée qui tranche avec le décor volontiers pompeux des palaces russes traditionnels. Les formes ici sont souples, simples, enveloppantes. Les couleurs invitent à la bonne humeur et à la vie heureuse. Quant à Alain Ducasse, point n’est besoin de préciser son domaine d’activité. Au restaurant, cuisine européenne et valeurs contemporaines : légèreté, saveur, précision. Côté bien-être, la piscine indoor, le spa, la salle de gym répondent au top à toutes les exigences du genre. Les cinq étoiles de la maison sont soulignées par un vocabulaire interne optimiste : wonderful, spectacular, marvelous, mega, fabulous… Que l’on applique volontiers à la terrasse à l’heure du cocktail !

Au programme - Highlights pétersbourgeoises. Une visite de la ville en compagnie d’un guide francophone privé. On commence par se rendre sur l’île aux Lièvres où se dresse la forteresse Pierre et Paul : depuis Pierre le Grand, les Romanov sont enterrés là. Ensuite, ce sont le Champ de Mars, sur lequel Paul 1er aimait à faire manœuvrer la troupe, et le palais de Marbre, à l’imposante façade néoclassique, le jardin d’Eté, le vieux parc à la française. On se familiarise avec les ponts basculants et les canaux, on s’ébaubit devant les luxueuses vitrines de la perspective Nevski… L’éclectique cathédrale Saint-Isaac a quelque chose de familier. Parce qu’elle est l’œuvre d’un architecte français, Auguste Ricard de Montferrand (1786-1858) ? A cause des bas-reliefs d’Henri Lemaire (1798-1880), à qui l’on doit aussi le Jugement dernier de l’église de la Madeleine à Paris ? Parce qu’elle a pour modèle St Paul’s Cathedral à Londres ?

Il faut se dire qu’il y a quelque chose de Brasilia à Saint-Pétersbourg, une ville créée ex nihilo dans une perspective contemporaine, résolument tournée vers l’avenir. Lorsqu’on la regarde ainsi, la cité rêvée par Pierre le Grand sur le delta de la Néva se découvre et ses trois siècles d’histoire tumultueuse s’éclaircissent. Comparée à Moscou la conservatrice, Saint-Pétersbourg est une ville jeune, et turbulente dans les alignements impeccables de ses palais. Capitale culturelle, elle l’a été très tôt et constamment ; aujourd’hui encore on y trouve curiosité, goût de risquer, imagination, élan. Conçue comme un théâtre du pouvoir, elle l’est aussi de l’intelligence et des arts. Et cela se découvre au long de promenades inoubliables parmi les palais accumulés, le lacis des canaux, des musées somptueux, des parcs paisibles et mille recoins où se trouve encore caché l’esprit des Lumières russes.