- Prendre le temps de la découverte : Khiva, Boukhara, Samarcande et Tachkent en privé, l’Asie centrale de Tamerlan à aujourd’hui
- Chauffeurs, guide francophone, marchés, repas chez l’habitant : c'est déjà prévu !
- Les maisons de thé, les abricots fourrés aux noix, la soie, les mosquées, les médersas
- Appli mobile, wifi nomade, absorption carbone, conciergerie : les + Voyageurs
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L’Ouzbékistan révélé

Votre voyage
Le programme hôtelier, dans sa variété, est à l’image du pays et des efforts consentis pour bien recevoir les voyageurs. Les charmes contrastés de ces établissements en font plus que de simples hébergements, ils sont des éléments de l’aventure. Pour aller de l’un à l’autre et circuler autour, un avion, des trains (confortables, rapides), des voitures et des chauffeurs. Ces derniers sont ponctuels et habiles, ils déjouent les pièges de chaussées difficiles et parviennent à en atténuer les désagréments pour les passagers. Vous circulez donc dans de bonnes conditions. D’un bout à l’autre de l’itinéraire, des visites privées sont prévues, accompagnées par un guide francophone. Les visites, on est là pour ça, mais l’extraordinaire richesse du patrimoine artistique risquerait d’ensevelir le néophyte s’il n’était pas un peu orienté. On voit mieux avec quelques éclaircissements. Un repas chez l’habitant vient en contrepoint. Qui s’en plaindrait ? La cuisine ouzbèke est pleine de ressources et de saveurs inattendues. Et la table est une occasion de libre échange entre convives, sous-tendu par un intérêt qui n’est pas que de circonstance. Si, en cours de route, un désir non prévu ou un contretemps survenait, vous disposez pour y répondre des coordonnées de notre concierge sur place.Itinéraire
Vol pour Ourguentch
Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Ourguentch - Khiva
Transfert à Khiva. Nuit à l’intérieur-même d’Itchan Kala, la vieille-ville. Les chambres sont simples et confortables. Ce qui importe est à l’extérieur : une cour séduisante et un jardin où alternent vieux attelages et tapchan, les lits-plateformes ombragés sur lesquels on prend du repos, le thé ou un repas. Uzbekistan mood. Et vous voilà d’emblée dans l’intimité de l’art de vivre ouzbek. Votre chambre est disponible dès votre arrivée.
Déjà prévu au programme - Visite d’Itchan Kala. Ce n’est pas d’hier que les murs crénelés, d’une dizaine de mètres de haut, et les quatre portes de la ville intérieure impressionnent les voyageurs. Dedans, les venelles, les places, les monuments composent un paysage urbain sans pareil. On voit plus particulièrement la vieille forteresse, Kounia Ark, résidence des khans de Khiva (XVIIe-XIXe siècles), la mosquée Djouma et ses colonnes sculptées plus anciennes qu’elle (XVIIIe siècle) et l’émouvant mausolée où repose Pakhlavan Mahmoud (1247-1325). Celui-ci, qui fut à la fois fourreur, lutteur et poète, est une haute figure de Khiva. L’édifice, dont la construction s’est étendue du XIVe au XXe siècle, est orné de majoliques mouvementées. Les pèlerins s’y font chanter des prières par un chantre assis à l’entrée.
Khiva - Boukhara
Déjà prévu au programme - Les forteresses d’Ayaz Kala, dans le désert de Karakalpakie, sont des témoins majeurs de l’ancienne civilisation zoroastrienne (monothéisme de Zarathoustra - 1er millénaire avant JC) du Khorezm. Un petit crapahut dans le sable permet de grimper jusqu’à la citadelle et de se donner du site une vue d’ensemble.
Transfert à l’aéroport d’Ourguentch. Vol pour Boukhara. Transfert et installation pour trois nuits dans l’ancien quartier juif. On pousse une porte discrète et on pénètre dans une série de cours fleuries sur lesquelles donnent des galeries et des moucharabiehs. Les couleurs sont douces, l’atmosphère aussi. Un tapchan permet aux voyageurs de prendre le thé. Les motifs décoratifs ouzbeks apparaissent un peu partout. Ils ont un vrai potentiel moderne. On s’installe dans une chambre spacieuse et confortable, un peu vintage. Le matin, réveil au roucoulement des tourterelles. Petit-déjeuner au sous-sol : thé, laitages, fruits secs. Pas de chichis, mais une attention discrète aux besoins des hôtes.
Boukhara
Déjà prévu au programme - Visite du vieux Boukhara. Revue de quelques-uns des plus beaux monuments historiques. L’Ark, la citadelle, est l’un d’eux. Edifiée au XVIe siècle par les mongols chaybanides, elle enferme à l’intérieur de ses remparts bombés une mosquée, une salle d’audience, des casernes, une trésorerie : tout le dispositif du pouvoir. En face, la forêt de colonnes à chapiteau polychrome de la mosquée Bolo Haouz et l’un des bassins qui ont fait l’agrément de la ville. Le mausolée des Samanides (IXe-Xe siècles) a été exhumé en 1934 et méticuleusement restauré. Au Po i Kalon se trouve la médersa Mir i Arab, construite au XVIe siècle par le cheik soufi Abdoullah Yamani (elle put, seule parmi les écoles musulmanes boukhariotes, exercer sa fonction d’enseignement pendant la période soviétique) ; face à elle, la splendide mosquée (XVIe siècle) et le minaret Kalon, du XIIe siècle, qui servit de roche Tarpéienne et de point de repère aux caravaniers. Dans les tâq, coupoles marchandes couvrant encore trois carrefours, le business n’a pas cessé depuis le XVIe siècle et, au besoin, les transactions se réalisent en euros. Pauses thé vert de rigueur dans une choyxona.
Boukhara
Après l’austérité du Kyzylkoum, où des moutons et des chèvres couleur de réglisse se nourrissent d’une végétation revêche (ce n’est pas ici qu’ils font la graisse dont se régalent des Ouzbeks), les bassins frais de Boukhara devaient étourdir les voyageurs. Il reste aujourd’hui peu de choses, mais l'ensemble reste puissamment évocateur de cette belle hydraulique. On peut nonobstant déambuler d’un quartier à l’autre par de petites avenues pleines de charme. Ici, les maisons regardent vers l’intérieur, mais elles s’ouvrent sur la rue par de brèves fenêtres à carreaux colorés. Des galeries marchandes de toutes époques rappellent que l’échange des marchandises accompagne généralement celui des idées et des croyances, quand il ne le précède pas. Boukhara a été un grand centre intellectuel pour avoir été un grand marché. Une architecture de prestige en témoigne à l’envi. En tout cas, on a le sentiment de passer beaucoup de choses en chemin, et qu’il faudra revenir.
En option - Les alentours de Boukhara ; pause hammam.
Boukhara - Samarcande
Transfert à la gare. Train rapide pour Samarkand (on en profite pour admirer les uniformes des employés des chemins de fer nationaux). Transfert et installation pour quatre nuits dans un établissement de style ouzbek en vue du Gour Emir. Derrière les effets de modénature de la façade, un hôtel moderne et confortable, dans le style national. Les chambres sont simples avec élégance (couvre-lits à motifs traditionnels), et tout à fait plaisantes. Le petit-déjeuner est bien servi - fruits secs, confitures, pâtisseries. La terrasse et la cour fleurie sont très agréables aux heures propices.
Samarcande
Déjà prévu au programme - Visite de Samarcande, la cité bleue. On commence au Régistan, la place où étaient rendus publics les actes du pouvoir. Là sont trois médersas fameuses : Oulough Beg (XVe siècle), Cher Dor (XVIIe siècle) et Tilla Qari (XVIIe siècle). Ensuite, c’est le Gour Emir, le tombeau de l’émir, construit par Tamerlan pour l’un de ses petits-fils. Le conquérant y est enterré lui-aussi ; la psalmodie de la prière des morts sur son cénotaphe de jade vert remue. Cet édifice majestueux a inspiré la grande architecture funéraire moghole ; le Taj Mahal n’est pas sans dette envers lui. C’est encore à Timur Lang que l’on doit la mosquée Bibi Khanym (XVe siècle), une réalisation novatrice incluant des éléments en marbre. La légende veut que le port du voile par les femmes de Samarcande soit lié à un baiser que l’architecte de l’ouvrage aurait extorqué à la première épouse du commanditaire. Au pied de la mosquée se trouve le grand bazar, où sont en variété pains, fruits secs, légumes, épices, fromages, etc.
Samarcande
Déjà prévu au programme - Autour de Tamerlan. On commence cette journée par le musée d’Afrasiab, qui documente les origines de la cité. Les plus vieilles pièces d’échec connues à ce jour ont été retrouvées sur ce site, ainsi que des peintures murales diplomatiques de grande valeur - elles représenteraient les quatre puissances centrasiatiques du VIIe siècle : Chinois, Indiens, Iraniens et Turcs. A Chah e Zindeh, des mausolées aristocratiques timourides (successeurs de Tamerlan) ont été édifiés auprès de la tombe d’un cousin du Prophète. Pishtaks, coupoles, décors prolixes de céramique émaillée composent un ensemble époustouflant et serré. Quant à l’observatoire d’Oulough Beg (petit fils de Tamerlan), c’est le top des installations astronomiques du XVe siècle ! Et une tentative de gouverner autrement que par le cimeterre.
Egalement prévu - Dîner dans une famille de la vieille ville. Vos hôtes parlent français et cette francophonie des steppes, sans autre contact qu’épisodique avec l’Europe, est particulièrement émouvante.
Samarcande
Samarcande est fille des voyageurs. Des marchands, bien sûr, mais aussi des aventuriers au long cours. Comme Alexandre le Grand, qui débarque au IVe siècle. La période séleucide sera faste. Ensuite viennent les Sassanides, puis les Huns blancs, les Turcs bleus, les Sassanides encore, les Turcs à nouveau, et les Chinois au VIIe siècle. La Sogdiane est alors l’un des pôles du commerce mondial. Les Omeyyades et les Abbassides passent, avant les Mongols. En 1369, Tamerlan fait de Samarcande sa capitale. Les Timourides ont la main jusqu’au début du XVIe siècle. Les Ouzbeks (issus des Mongols chaybanides) prennent le relais, puis les khanats, puis la Russie au XIXe. L’aventure s’évoque en parcourant la ville, ses monuments et ses marchés.
En option - Randonnée à Aman Koutan.
Samarcande - Tachkent
Transfert à la gare. Train rapide pour Tachkent. Transfert et installation pour deux nuits dans un hôtel moderne du centre, installé dans un immeuble de quinze étages. Comme souvent en Ouzbékistan, les parties communes affichent un décorum appuyé : mobilier opulent, motifs traditionnels extravagants, matières brillantes. Les chambres ont une tonalité moins expansive : elles doivent faciliter le repos et la détente. A ce dernier propos, un spa, une salle de gym et deux belles piscines recueillent les organismes à rebooter. Le buffet du petit-déjeuner est plantureux. Une équipe de professionnels aguerris a d’ailleurs la charge du restaurant.
Tachkent
Déjà prévu au programme - Tachkent capitale. Les séismes n’ont pas épargné son patrimoine architectural, mais la ville a conservé des monuments de valeur, comme la médersa Muyi Muborak, où est déposé le coran d’Othman, le plus ancien qui nous soit parvenu (IXe siècle) ; la médersa Koukeldach (XVIe siècle) ; le palais du prince Romanov (XIXe siècle) ; la cathédrale orthodoxe de la Dormition (XIXe siècle). Le musée des Arts appliqués occupe la maison Polovtsev (XIXe siècle), que son commanditaire avait conçue comme un livre d’architecture ouzbèke ; les collections, qui couvrent tous les domaines de l’artisanat d’art, y sont comme chez elles. On se promène aussi dans les parcs et jardins qui donnent à Tachkent sa respiration et appartiennent à l’art de vivre des habitants. Les constructions postindépendance se signalent par l’intégration de motifs locaux au style international.
En option - Tachkent soviétique.
Tachkent - Vol retour
Transfert à l’aéroport et vol retour.
A la carte
Aux alentours de Boukhara
On se glisse, avec un guide francophone privé, dans un dédale de ruelles que semblent souligner les tuyaux jaunes du gaz et on débouche devant le Tchor Minor (XIXe siècle). Entrée monumentale d’une médersa disparue, il ressemble à un fortin à quatre tours capsulées de turquoise. A quelques kilomètres de Boukhara, on n’omet pas la nécropole de Tchor Bakr (XVIe siècle), ni le mausolée (XVIe siècle) d’un grand maître de l’islam mystique, Mohamed Bahaouddin Naqshbandi. On passe également voir le curieux Sitori i Mokhi Khosa, ancien palais d’été du dernier émir de la cité, de style islamo-pétersbourgeois ! Stucs virtuoses, miroirs, vitraux, collection de porcelaines chinoises, pavillons, bassin, l’ensemble évoque une Belle Epoque ouzbèke, à laquelle la révolution de 1917 devait mettre un terme. Dans le jardin, des paons criaillent, font la roue pour en mettre plein la vue aux paonnes et ne volent guère mieux que des poulets.
En option - Demi-journée
Boukhara - Au hammam
Tradition héritée sans doute des Romains, le bain-massage a sa version ouzbèke. L’édifice de brique date du XVIe siècle. On entre d’abord dans une salle de sudation. Au sommet du dôme, une ouverture est ménagée, qui permet l’entrée de la lumière. Une fois ruisselant, vous vous allongez sur un table de pierre et le masseur attaque ses travau. Version douce ou version rude. La manière forte travaille l’organisme en profondeur et le laisse tout à fait renouvelé après onction de gingembre et de miel, puis aspersion répétée d’une eau de moins en moins chaude. Autour du thé vert, on reprend possession d’un corps neuf en gros et en détail.
En option - Deux heures
Samarcande - Randonnée à Aman Koutan
Avec ce village de la Zarafshan Range, à une cinquantaine de kilomètres de Samarcande, on remonte loin dans la préhistoire du pays, puisque c’est ici que des restes d’homme de Neandertal ont été trouvés. Le secteur est rallié en voiture, via le col de Takhta-Karacha. Le paysage gris pâle et ocre accumule les plissés rocheux, aux creux desquels une agriculture tenace et économe juxtapose ses parcelles. La randonnée elle-même, sous des couverts de noyers, d’acacias et de genévriers, est longue de 8 km et ne réclame qu’une condition physique standard. On déjeune terroir dans une choyxona, puis on va prendre le thé et les petit gâteaux chez une famille du village. Un guide francophone privé accompagne la sortie.
En option - Journée
Tachkent soviétique
Détruite par un tremblement de terre en 1966, la capitale ouzbèke a vu affluer, pour la reconstruire, ingénieurs et ouvriers de toute l’Union soviétique. Le célèbre monument du Courage, de Dmitry Ryabichev, rend depuis 1976 hommage à cette mobilisation. Tachkent est donc aussi une ville brejnévienne, et on découvre, avec un guide francophone privé, que ce n’est pas si mal. Le célèbre théâtre Navoï d’Alexeï Chtchoussev est plus ancien, 1947 ; il a résisté au séisme. Le grand hôtel Uzbekistan - Ilya Merport et al. - date de 1974. Il domine de son modernisme alvéolé la place Amir Timour. Le métro a été inauguré en 1977, ses immenses stations, décorées de céramiques, de mosaïques, de verre, relèvent d’un art pour le service public unique. Le marché de Chorsu vaut le détour : sous une vaste soucoupe bleue, et quelques dépendances, sont réunies toutes les productions du pays. Le bâtiment date des années 1980, mais la vocation mercantile de l’endroit est très ancienne. Qu’il s’agisse de fruits et légumes, de boucherie, de crèmerie, d’épices, de boulangerie, de confiserie, les stands étonnent par l’abondance, le volume, la couleur et le bagout inaltérable des vendeurs.
En option - Demi-journée
Budget estimé
Parler de prix fixe lorsque l'on évoque un voyage sur mesure a peu de sens. En effet, celui-ci varie suivant de nombreux facteurs (niveau de prestations, période, délai de réservation et bien d'autres encore). Le seul prix exact sera celui de votre devis personnalisé.
Le prix moyen constaté pour ce voyage est de 3650€/personne.
