Naviguer, marcher, pister - Le Kenya actif en famille

Accueil et assistance aux formalités. Prise de contact avec votre chauffeur-guide francophone et route pour Lake Nakuru National Park. On pique-nique en chemin.
Au programme - Le lac Naivasha et Crescent Island en privé. Entre Nairobi et le lac Nakuru, stop au lac Naivasha. Pour la première exploration : une heure de bateau et deux de marche. Bateau sur l’eau, évidemment, et randonnée sur Crescent Island, où la densité faunistique – gnous, bubales, zèbres, impalas – est exceptionnelle. Avant, on aura observé des oiseaux, parmi lesquels cormorans, jacanas à poitrine dorée (qui marchent sur les nénuphars), le balbuzard pêcheur. Et de fort nombreux hippopotames. La jeunesse voudrait s'en approcher ; les parents sont plus méfiants – ils ont raison, kiboko est un peu soupe au lait.
Installation pour deux nuits à la lisière sud du parc national. Dans un jardin soigneusement entretenu fleurissent de jolies cases à toit de chaume. Devant, un petit porch. Les chambres sont confortables, simplement décorées de couleurs et de motifs africains. Les voilages font à la pièce un vêtement d’intérieur. Les parties communes ont ce même esprit. Salon, bar, restaurant offrent des occasions agréables de rassemblement et de détente. De la tenue, mais rien de guindé. La cuisine est africaine moderne. Bien faite. Une belle piscine extérieure et un service de massage permettent d’ajouter le bien-être à la détente.

Au programme - Navigation naturaliste sur le lac Nakuru. Flamants roses et pélicans blancs sont les vedettes du lac. On vient pour eux. Néanmoins, ils ne sont pas seuls à mériter l’attention des voyageurs. Héron goliath, ombrette africaine ou pygargue vocifer, pour être moins grégaires, n’en sont pas moins dignes d’admiration. Et puis, il y a les mammifères. Ainsi le rhinocéros noir, la girafe de Rothschild, le cob à croissant, le phacochère, le lion et le guépard. Pour n’en citer que quelques-uns (et sans oublier le babouin olive). Afin de boire, ils ont tous leur moment au bord de l’eau. Aussi votre petit bateau est-il un excellent observatoire. Un guide anglophone vous donne les informations utiles et on vous sert quelques canapés.

Route pour le Laikipia. Installation pour deux nuits aux abords du mont Kenya, à la ferme. Rien de rustique cependant : l’art countryside anglais adapté à l’Afrique. Un aménagement soigné et un confort pour le grand air. Il y a toutes ces baies, qui font de la nature environnante le premier élément de la décoration (que complètent de nombreux motifs indiens et himalayens). Dans le grand salon, une cheminée et une bibliothèque bien remplie. Les chambres sont à l’avenant. À table, cuisine internationale. Dehors, extravaganza fleurie, un potager qui fournit au fourneau, une piscine et le passage des chevaux de la propriété. Des vues. Dans ce contexte, le yoga va de soi.
Au programme - Les rhinocéros blancs d’Ol Pejeta Conservancy. Entre l’Aberdare et le mont Kenya, cette réserve est engagée dans une opération sauvetage (dernière chance) du rhinocéros blanc du Nord. La réintroduction de quatre individus provenant du parc tchèque de Dvur Kralove a mobilisé des institutions kenyanes et étrangères : Leibniz Association, San Diego Zoo, Tiergarten Schönbrunn. La partie n’est pas gagnée, mais les scientifiques persévèrent. Avec un guide anglophone, vous entrez dans le périmètre protégé, où vivent ces animaux maousses et, désormais, fragilissimes. Et vous visitez la réserve, que leurs cousins noirs occupent en nombre. Au passage, rhinocéros noirs et blancs sont gris ; ils se distinguent par d’autres caractères que la couleur !

Déjà prévue - Randonnée sur le mont Kenya. Belle montagne que ce volcan rouge profondément incisé par d’anciens glaciers. Vous l’avez vu du lodge. Aujourd’hui, on se met dans la peau de Halford John Mackinder, le premier à en avoir atteint le sommet – c’était en 1899 – et on se lance, avec un guide anglophone. Par la Sirimon Route, vous rejoignez d’abord le camp Likii North, à 4000 mètres. Vue à couper le souffle sur les sommets. Dans l’après-midi, circuit des pics. La journée est fertile en émerveillements. L’étage afro-alpin offre une belle occasion d’herboriser : séneçons et fétuque, immortelles, renoncules, lobélias géants. Dendrosenecio keniodendron est endémique ; le daman des rochers apprécie Dendrosenecio keniensis lorsqu’il est tendre. Daman et céphalophe de Grimm sont les animaux saillants de cette zone. Éléphants, bongos, hylochères ou ibis verts ne montent pas si haut. De la savane à acacias à sa zone nivale, le mont Kenya a huit étages !

Route pour la réserve de Lewa Downs – partie de Lewa Wildlife Conservancy, le parc jumeau d’Ol Pejeta. Après une séquence plutôt verte, installation pour deux nuits dans les modulations ocre-roux de la savane. D’ailleurs, votre home en a adopté les teintes – ocre rouge, bis, beige – afin de s’y fondre. Les tentes sont installées sur des plateformes de pierre et couvertes d’un grand toit de chaume. Au besoin, la toile se relève et on est en prise directe avec la nature. Votre particulier est simplement aménagé et confortable. Vous disposez d’une salle d’eau en dur. Cuisine africaine internationale et nappes blanches au mess. Piscine pour le délassement des voyageurs.

Déjà prévue - Randonnée équestre. Le cheval est un moyen de locomotion idéal pour visiter les downs, les ondulations, de Lewa. On est à la bonne hauteur sans bruit de moteur. Et nul besoin d’être un cavalier émérite pour suivre la randonnée. Les montures sont bienveillantes envers les débutants. Un instructeur veille à la bonne tenue de l’équipée. Alors, en plus des safaris classiques en véhicule aménagé, on va en selle par la réserve qui abrite de nombreux rhinocéros noirs (et blancs, mais de la sous-espèce méridionale), des zèbres de Grévy en pagaille, des éléphants, l’élégant sitatunga, des autruches, etc. Et on fera aussi un safari pédestre. Accompagné par un ranger, on se montre furtif et précis. Le moindre rayon d’action est compensé par l’intensité des sensations, l’accès à une faune/flore de format plus modeste mais tout aussi constitutive de l’écosystème. C’est entrer dans les raisons et conditions des colosses. Les organismes se conditionnent mutuellement quelles que soient leurs dimensions. Stimulante pédagogie de terrain.