Laikipia, Masai Mara, Volcans - Savanes du Kenya et forêts du Rwanda

Accueil et assistance aux formalités. Transfert à l’aéroport Wilson et vol pour le comté de Laikipia. Installation pour deux nuits dans une réserve privée. Le camp occupe une hauteur. L’un de ses charmes puisque la situation offre aux voyageurs une vue immense sur la savane. Outstanding, comme disent les Britanniques, qui s’y connaissent en safari. Le domaine est ombragé. Quelques grandes tentes confortables font preuve d’une exemplaire discrétion. L’aménagement est sans défaut ; avec ça, une atmosphère africaine équilibrée. Les services sont regroupés sous une plus grande tente ; c’est là que se trouvent le mess et le lounge. On se régale au premier. On échange ses impressions du jour au second. Le soir, réunion dehors autour du foyer. Une grande piscine à débordement est à la disposition des hôtes. Une fois dedans, un peu perdu dans la contemplation du bush, on se dit que c’est sûrement l’une des plus belles d’Afrique.

Au programme - Safari. À première vue, rien. Ce qui est bon signe : rythme naturel, pas de mise en scène. Les sorties d’observation se font à l’aube et au crépuscule, périodes de plus grande activité des animaux. Elles s’effectuent à bord de véhicules aménagés, en compagnie de rangers anglophones. Ceux-ci connaissent parfaitement leur affaire et n’ont pas leur pareil pour vous amener au meilleur endroit. Dans cette région hors des pistes battues, on ne rencontre que très peu d’équipages concurrents. On a donc pour soi une grande faune remarquablement complète. Éléphants, rhinocéros, buffles et lions, mais aussi le (désormais menacé) zèbre de Grévy, la girafe réticulée, le grand koudou, des guépards, des lycaons, etc. Glorieux classicisme animalier.
Des randonnées naturalistes sont aussi programmables, qui permettent d'observer une flore et une faune de minuscules qui n’a rien à envier à la grande. Chevaux et dromadaires consentent aussi à faire les honneurs du propriétaire.
En option - À vélo.

Vol pour le Masai Mara. Installation pour deux nuits dans la Mara North Conservancy, contigüe à la Maasai Mara National Reserve. L’impression première est de se trouver loin de tout. Enfin, de tout ce qu’on connaît. Au contact direct d’une nature hors normes. Les tentes se dissimulent dans un bosquet de muthiga et de ficus. Parce qu'il n'est pas permanent, le camp est léger – sans être pour cela spartiate. On est étonné au contraire par le confort qu’il dispense. Aussi bien que d’autres matériaux, la toile protège le particulier. Et puis, elle a un charme bien en résonnance avec la brousse. Bois ciré, cuivre, acajou, belles étoffes, le style ajoute au plaisir. Sur le devant de son chez soi – lequel s’ouvre largement – une véranda avec hamac. Le soir, les bruits de la nature vous entourent. Au mess, la cuisine se révèle agréablement afro-méditerranéenne. L’énergie nécessaire au bon fonctionnement d’ensemble est exclusivement d’origine solaire. La nature fournit à tout.

Au programme - Safari. Ce n’est évidemment pas faire deux fois la même chose que de remonter en véhicule tout-terrain avec les rangers. Le Masai Mara est une légende. Au moment des migrations de gnous et de zèbres, les animaux pullulent littéralement. En temps ordinaire même, la concentration de prédateurs indique que leur garde-manger est bien rempli : gazelles de Grant et de Thompson, impalas, steenboks, topis, bubales et autres. Ce qui fait aussi, de seconde main, l’affaire des hyènes, des chacals et des vautours. Les Big Five sont présents et incarnent une mythologie africaine héritée des safaris de l’époque héroïque. Parmi les oiseaux, le messager sagittaire, chasseur de serpents, et le grand calao terrestre, piéton mais pas que, sont spécialement spectaculaires. Le phacochère baguenaude, il ne craint pas grand-chose de quiconque. C’est un costaud. Il y a vraiment de quoi s’en mettre plein les yeux et les fichiers de son appareil photo.
En option - Montgolfière au-dessus du Masai Mara.

Vol pour Nairobi. Transfert à l’aéroport Kenyatta, puis vol pour Kigali. Accueil et assistance aux formalités. Transfert. Nuit dans le centre de Kigali. L’hôtel est une belle introduction au Rwanda d’aujourd’hui. Éco friendly, élégant, gastronomique. Le restaurant – cuisine africaine fusion – vint d’abord dans l’aventure. Les chambres, la salle de sport, le spa, la piscine ont suivi. Aujourd’hui, l’ensemble présente une vraie cohérence hôtelière. Et les choses ne sont pas simplement bonnes, elles sont belles aussi. On se trouve donc très bien loti. D’autant plus instantanément chez soi que le dispositif multiplie les espaces particuliers.

Déjà prévu - Kigali, les incontournables. Prise de contact avec votre chauffeur-guide francophone et direction Kimironko Market, où fruits et légumes, viandes, poissons s’entassent dans une profusion de formes et de couleurs (de ce dernier point de vue, étoffes et poteries ne sont pas en reste). Une véritable corne d’abondance tropicale. Après la visite de Nyamirambo, le pétulant quartier musulman, vient celle du Kigali Genocide Memorial Centre de Gisozi, qui est à la fois une nécropole, un centre de documentation et un espace commémoratif. Le génocide de 1994 a marqué le pays d’une empreinte ineffaçable. Les lieux de mémoire comme celui-ci cherchent à exposer et expliquer les faits, à contribuer au dépassement des traumatismes et à prévenir, ouvrant un avenir par l’intelligence du pire.
Route pour le parc des Volcans. Installation pour deux nuits à Kinigi, dans un beau cadre de montagne. Bâtiments modernes. À l’intérieur, un mobilier de bois ayant beaucoup d’allure. Les lits notamment qui, avec des parquets, donnent aux chambres une atmosphère singulière. Confort au rendez-vous. Les parties communes sont elles aussi bien agréables. Terrasses, jardin, boma, tout invite dehors. Les chefs maison cuisinent international avec une pointe d’accent rwandais. Ce qui convient tout à fait. Et massages et soins sont prodigués de façon efficace et cool.

Au programme - À la rencontre des gorilles du parc national. Avec un ranger anglophone, on est véhiculé sur zone ; puis on se met à pied sur la piste des gorilles (Gorilla beringei beringei). C’est qu’ils ne vous attendent pas toujours au même endroit. Leurs besoins alimentaires étant importants, ils se déplacent fréquemment pour les assouvir. D’autant que, s’ils ont un comportement familial marqué, ils ne sont pas particulièrement territoriaux. Enfin, les rangers connaissent tout de même leurs petites habitudes et s’entendent à dénicher un beau male silverback entouré des siens. La marche vers les forêts de bambous ombreuses qui les abritent comporte des sections un peu raides, mais on est supérieurement payé de ses efforts par des paysages magnifiques et, in fine, une rencontre touchante entre Hominoidea.
Ensuite, on ne manque pas de visiter la fondation Dian Fossey qui propose de façon dynamique et ludique un tour complet de la question gorille, ainsi qu’une évocation sensible de la vie de la primatologue engagée.