Nairobi, Masai Mara et Lamu - Trois Kenya distincts et distingués

Accueil et assistance à l’aéroport. Transfert à l’hôtel.
Déjà prévu au programme - Dans les pas de Daphne Sheldrick et Karen Blixen. Daphne et David Sheldrick sont des figures légendaires de la protection animale au Kenya. Leur activité est associée au Tsavo notamment. L’orphelinat pour éléphanteaux du Sheldrick Wildlife Trust recueille et élève de jeunes animaux, puis les réintroduit dans la nature. On ne présente pas Karen Blixen, dont le récit La Ferme africaine, transformé en Out of Africa par Sydney Pollack, a mis en route tant de voyageurs. Vous voyez tout cela en particulier (et en compagnie d’un chauffeur-guide anglophone).
Nuit dans un hôtel historique. Inauguré en 1904, il fut longtemps le seul hôtel en dur d’Afrique de l’Est. L’architecture Tudor Revival offrait l’avantage d’être un peu campagne et très anglaise. Elle est restée. Le grand hall immaculé marque un certain décorum. Les chambres sont impeccables, spacieuses, parfaitement équipées, confortables. Le style international y a un air modern African. De larges baies ouvrent sur le jardin tropical, où l’on est content de découvrir une piscine. D’ailleurs, la maison prend votre forme en main : salle de sport et spa vous sont ouverts sur place. Deux restaurants régalent. L’un, d’une cuisine internationale classique, à laquelle le Kenya apporte ses couleurs gustatives ; l’autre, de viandes grillées, de poissons et de fruits de mer. Le bar est à la hauteur de l’enjeu.

Transfert à l’aéroport et vol pour la réserve nationale du Masai Mara. Installation pour deux nuits dans un lodge du parc. Splendide. Et discret. Et green positif. Votre suite sous toile est vaste, élégante et superbement équipée : douche dedans/dehors, baignoire extérieure, superbe literie et une atmosphère safari contemporain harmonieuse. Le bois brou de noix renforce une surprenante impression d’intimité en phase avec le grand outdoor. Les repas sont pris au mess, ou sur la terrasse. Dans le bush pourquoi pas. Ils sont généreux, soignés et c’est un challenge bien relevé qu’être international ici. De nombreux ingrédients proviennent des jardins verticaux eco friendly du domaine. Piscine, spa, gym, yoga complètent un dispositif dont le parti pris holistique n’est jamais en défaut. Tout proche, un trou d’eau permet de faire ses premiers relevés de faune et de ressentir ses premiers frissons.
En option - Montgolfière au-dessus du Masai Mara.

Au programme - Safaris. Au petit jour et au crépuscule, on monte en véhicule aménagé avec des rangers anglophones. Le Masai Mara est une corne d’abondance. Au moment des migrations de gnous et de zèbres, les animaux pullulent littéralement. En temps ordinaire même, la concentration de prédateurs indique que le garde-manger est bien rempli : gazelles de Grant et de Thompson, impalas, steenboks, topis, bubales et autres. Ce qui fait aussi, de seconde main, l’affaire des hyènes, des chacals et des vautours. Les Big Five sont présents et incarnent une mythologie africaine héritée des safaris de l’époque héroïque. Parmi les oiseaux, le messager sagittaire, chasseur de serpents, et le grand calao terrestre, piéton mais pas que, sont spécialement spectaculaires. Le phacochère baguenaude ; il ne craint pas grand-chose ni quiconque. C’est un costaud. Il y a vraiment de quoi s’en mettre plein des yeux et les fichiers de son appareil photo. On note que le lodge fournit un support photographie conséquent : matériel haut de gamme et présence permanente de professionnels experts. De quoi booster ses images.
Juste pour vous - Cette nuit est spéciale. Un petit campement confortable est installé pour vous en altitude, sur une plateforme d’observation. Là-haut, les sensations gagnent en intensité. Les cris, les lueurs, les opérations sans filtre de la savane vous associent étroitement à l’imposante nuit africaine. Grisant. D’autant que vous êtes en toute sécurité. Et quelle aube après le fourmillement des étoiles !

Vols pour Nairobi et Lamu. Installation pour cinq nuits au sud-ouest de Manda Island. Devant l’hôtel, une belle plage privée. En face, Lamu Island et le bourg blanc de Shela. Les voiles triangulaires des boutres passent non loin, poussées par la brise. L’architecture de la maison revisite le répertoire swahili. L’influence esthétique arabe y est manifeste, qui n’efface pas l’Afrique. Les motifs traditionnels trouvent leur place dans une stylisation up-to-date. Les vérandas sont tout un art de vivre. L’élégance, les tons clairs de votre suite contribuent au confort du séjour. L’équipement de la chambre et de ses dépendances ne laisse manquer de rien. L’équilibre de l’ensemble dénote une sophistication sans emphase. Il en résulte une simplicité tout à fait propice à l’existence balnéaire. Voilà pour le particulier. Pour le reste : cuisine internationale et italo-africaine, spa, location de vélo ; sorties en mer ; sports nautiques, du stand up paddle à la plongée, en passant par la planche à voile.

L’archipel de Lamu, par sa situation à la charnière du continent et de l’océan Indien a été un marché incontournable (esclaves, épices, ivoire) et un centre de culture swahilie. Aujourd’hui, la beauté des îles, de jolies plages de sable, des mangroves en bonne santé et un air général de douceur en font un spot balnéaire à la fois alternatif et recherché. Par rapport à bien des destinations mer sur la côte africaine, Lamu est cool. On ne s’y bouscule pas et les jours ont un naturel sans chichi. Délassement donc et oubli des contraintes. Néanmoins, l’histoire de la région a laissé des vestige importants, qu’il serait dommage de sacrifier entièrement à l’eau, au sable et aux cocktails sunset. Ainsi Takwa et Manda (Manda Island) ou Shanga (Pate), le plus ancien établissement musulman au sud du Sahara.
Au programme - La vieille ville de Lamu en privé. Des contacts précoces avec l’islam ont muni le vieux Lamu, XIIe siècle, de plusieurs mosquées, dont la plus importante de nos jours est la Riyadha, 1900. Les venelles sont particulièrement étroites afin de préserver une ombre propice. Aussi, seuls les piétons et de petits ânes s’y glissent-ils. Les maisons ouvrent sur la rue par de larges portes au linteau finement ouvragé. Le fort omanais, bien restauré, a fière allure. Sur le quai, les entrepôts de négoce rappellent l’âge d’or des XVIIIe-XIXe siècles. On visite ces lieux émouvants, dont l’Unesco a reconnu la grande valeur patrimoniale, avec un guide anglophone.