Après Mexico, Chiapas & Yucatán -A l'Est, cités mythiques & Caraïbes

Au programme – La capitale à vélo, en privé. Mexico, bouillonnante de vie – et de monde, avec ses 9 millions d’habitants – étend ses calles sur 1500 kilomètres carrés. La capitale a, il est vrai, quelque chose d’intimidant. La découverte de la ville s’effectue donc en bonne compagnie : avec un guide francophone privé, et à vélo ! L’itinéraire s’ouvre sur le Paseo de la Reforma, axe majeur de la cité, ponctué de ronds-points dont les noms font référence à différentes phases de l’histoire locale. L’excursion se poursuit au cœur du parc de Chapultepec, fierté des habitants et poumon vert de la capitale, dont les étendues arborées recouvrent pas moins de 500 hectares. C’est ici qu’est niché le musée national d’Anthropologie, autre source d’orgueil national. L’occasion d’un long descanso, le temps d’admirer les centaines de merveilles précolombiennes exposées : fresques olmèques, sculptures aztèques, masques zapotèques… sans oublier la légendaire pierre du soleil, bloc monolithique de 24 tonnes. Une belle entrée en matière que ce musée exhaustif pour la suite du séjour.

A voir, à faire – Se mêler aux habitants sur le Zócalo, place névralgique de la ville ; admirer les vestiges de l’ancienne capitale aztèque au Templo Mayor ; flâner dans le quartier de Coyoacán ; s’émouvoir en visitant la Casa Azul de Frida Kahlo ; goûter au taco al pastor (porc mariné à l’ananas) ; admirer les fresques de Diego Rivera au Palacio Nacional ; arpenter les allées colorées d’un mercado ; rejoindre les locaux dans la queue d’une churrería traditionnelle et mordre dans un délicieux churro croustillant enrobé de sucre ; admirer le coucher de soleil depuis le sommet de la tour Latinoamericana ; assister à un match de lucha libre, le catch local.
En option – Visite du site archéologique de Teotihuacan, en privé.

Transfert privé pour l’aéroport et vol pour Villahermosa. A l’arrivée, prise en charge de la voiture de location et route pour Vallescondido, à proximité de la frontière guatémaltèque. Installation pour deux nuits au cœur de la selva lacandona, luxuriante forêt tropicale où vit encore aujourd’hui la communauté indigène des Mayas Lacandons. Votre adresse – un ranch de calcaire, de chaume et de tuiles – allie le charme du rustique au confort d’équipements modernes. La vie s’écoule différemment ici, au rythme de la douce oscillation des hamacs et de l’écho de la rivière en contrebas. Sur la table, repas pantagruélique composé de produits sourcés dans les fermes aux alentours. Le personnel brille par son attention. On goûte ici au meilleur du Chiapas, sous toutes ses formes.
Au programme – Visite du site archéologique de Palenque, en privé. Quel cadre idyllique que cette bordure de jungle, à proximité du fleuve Usumacinta, au pied des montagnes du Chiapas. C’est ici que fut édifié l’un des plus éminents sites de la civilisation maya, une cité royale au patrimoine architectural et sculptural exceptionnel : Palenque. Difficile de croire, en arpentant la zone, que seuls 10% de l’ancienne cité s’offrent au regard, des centaines de structures demeurant dissimulées par la forêt. Une aura empreinte de mystère, donc – sentiment renforcé par la découverte, à l’intérieur des temples, de glorieuses sépultures royales. Aux côtés de la tombe de l’éminent roi Pakal – dont le fabuleux masque de jade est jalousement conservé au musée d’Anthropologie de Mexico – se tenait le sarcophage de son épouse, la Reine Rouge.

L’heure est venue de quitter l’Etat du Chiapas pour rejoindre une région moins intime, mais tout aussi épatante : la péninsule du Yucatán. Route pour la cité littorale de Campeche, ponctuée de quelques arrêts. La cité cumule une histoire riche et mouvementée. Selon la légende, c’est ici, à Can Pech (son ancien nom maya), que les conquistadors espagnols débarquèrent pour la première fois sur le sol mexicain en 1517, le temps d’un bref ravitaillement en eau. Ils la rebaptiseront plus tard San Francisco de Campeche. Au siècle suivant, la ville devint le principal port du Yucatán et, en tant que telle, la cible favorite des pirates et flibustiers. D’importants remparts furent édifiés pour protéger la cité de ces assauts intempestifs. Un héritage toujours visible à l’intérieur duquel courent de charmantes ruelles où s’alignent des façades aux couleurs pastel, ornées d’azulejos et de balcons en fer forgé.
Installation pour une nuit dans le centre-ville, à quelques pas des eaux du golfe, à l’abri derrière les remparts. Votre adresse, nichée au cœur d’un édifice colonial, est – à l’image de la ville – riche d’histoire, puisqu’il s’agit d’une ancienne caserne militaire. Pas d’inquiétude : celle-ci a fait l’objet d’une restauration attentive pour devenir un établissement cossu. Les atouts de l’architecture mexicaine sont ici célébrés : tomettes au sol, hauts plafonds soutenus par des poutres en bois, et azulejos au mur. Le tout rehaussé de couleurs vives (dominante d’ocre jaune). La présence d’une rafraîchissante piscine parfait le tableau.

Route pour Seyé, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Mérida, le cœur battant de la péninsule. Installation pour deux nuits au sein d’une adresse intimiste enveloppée de verdure. La frontière entre intérieur et extérieur disparaît, avec un bâtiment fait de matériaux naturels et de tons clairs ponctués de verdure. L’harmonie règne dans les espaces communs, de même que dans les chambres, douillettes et parfaitement équipées. Le service attentionné des propriétaires passionnés parfait le tableau – la cuisine, en particulier, est faite maison et délicieuse. Sans oublier la piscine toute en courbes, qui invite à une pause rafraîchissante. Au-delà, quelques sentiers pédestres enveloppés d’une végétation dense appellent le visiteur à l’exploration.
En option – Visite du site archéologique d’Uxmal ; visite de Mérida dans les pas d’une locale.

Route pour Chichén Itzá, l’une des Sept nouvelles merveilles du monde. Installation pour une nuit aux portes de la cité, au sein d’une belle demeure coloniale du XVIe siècle aux murs jaune vif réhaussés d’arcades. Le site est tout entier tourné vers l’extérieur : niché au cœur de 300 hectares de jardins tropicaux, il est le prétexte d’agréables balades et de dîners en plein air dans une atmosphère teintée de mystère. Après tout, la plus grande des cités mayas est là, toute proche. Plus proche qu’à première vue d’ailleurs : des pierres du temple antique voisin furent utilisées à l’époque pour édifier les fondations de l’hacienda.
Au programme – Visite du site archéologique de Chichén Itzá, en privé. On a beau avoir admiré mille fois sur papier glacé la pyramide dédiée à Kukulkan, le dieu-serpent à plumes, on reste un temps interdit de s’en trouver soudain si près. Chi Chén (« au pied du puits » en maya yucatèque) fut édifié dès le Ve siècle par les Itzas, l’une des populations précolombiennes. Mayas et Toltèques suivirent, au fil des siècles, apportant chacun leur(s) pierre(s) à l’édifice. Il faut dire que l’emplacement est de choix : enfouis quelques mètres sous terre, divers cenotes permettaient d’approvisionner la cité en eau douce. La popularité du site n’enlève rien – ou presque – à sa grandeur, de la finesse des sculptures ornant les temples à l’étendue du terrain de jeu de pelote, en passant par l’élévation vertigineuse des pyramides à degrés.

Route rapide pour Valladolid, la « Sultane de l’est », et installation pour deux nuits au sein d’une adresse de charme, en plein cœur de la ville coloniale. L’exploration de l’hôtel, qui ne livre pas tous ses secrets au premier coup d’œil, est de rigueur : ici, une première piscine ceinte de verdure ; là, un accueillant hamac suspendu au-dessus d’un second plan d’eau ; et, disséminées dans l’établissement comme autant d’oasis, de petites terrasses intimistes. Pour une expérience différente, direction le vaste rooftop, qui décline de belles vues sur les ruelles de la ville coloniale. La décoration des intérieurs fait honneur à l’artisanat mexicain : de beaux travaux de tissage et de poterie habillent les pièces tandis que les traditionnels azulejos mésoaméricains égayent les sols.
A voir, à faire – Admirer le couvent San Bernardino de Siena ; flâner sur le Zócalo, épicentre social de la ville ; échanger sur les aventures de la journée depuis les confidents du parc ; se rendre à pied au cenote Zaci, situé en plein centre-ville ; être assailli d’odeurs dans les allées du mercado central ; pédaler jusqu’au cenote Suytun ; plonger dans les eaux translucides du cenote Xkeken.

Route jusqu’à Tankah Bay, sur la côte est, face à la mer des Caraïbes. Installation pour deux nuits au sein d’un charmant établissement du front de mer, idéalement situé entre Tulum et Playa del Carmen – tout en étant protégé de l’agitation de celles-ci. Les chambres, décorées dans un style à la fois branché, hétéroclite et harmonieux, misent sur de subtiles touches de couleurs vives bien amenées. Certaines bénéficient d’un accès direct à la plage dont les grains dorés s’étendent en contrebas. Le restaurant, décontracté, invite les hôtes sous son joli toit de palme pour leur servir une cuisine mexicaine traditionnelle modernisée, où les fruits de mer frais occupent une place d’honneur. Deux belles piscines permettent de se rafraîchir sans quitter l'hôtel, et sans perdre de vue le bleu magnétique de la baie.
En option – La réserve de biosphère de Sian Ka’an avec un guide naturaliste