Transfert à Capri en voiture et en hydroglisseur. "Je lui ai dit Je vous aime, c’était au pays de Capri ; voilà comment, au milieu d’un beau rêve, un souvenir peut durer bien des jours…". Et voilà comment Tino Rossi précédait Hervé Vilard à propos de cette île calcaire de la baie de Naples, au large de Sorrente. Depuis toujours, les célébrités en tous genres y ont pris l’air du large.
Installation pour deux nuits à quelques enjambées de la petite place centrale de Capri City. Le grand édifice XIXe a été adapté avec goût aux impératifs de l’hôtellerie moderne ; il est décoré dans un esprit sud sur mesure qui prolonge l’atmosphère de la ville. Les terrasses donnent sur le bleu étourdissant de la mer et du ciel. Il se dégage de la chambre vue mer une atmosphère agréable, une jolie déclinaison de beaux volumes, de couleurs franches et d’objets sympas. Dans la salle de bains, du marbre. Le restaurant sert une cuisine dont les ingrédients bruts sont la raison d’être. Ceux-ci, très soigneusement sélectionnés et de saison, commandent donc aux fourneaux. L’inspiration fait le reste. Dans la ronde des plaisirs s'inscrivent aussi le spa, qui regarde vers l’Orient, et une splendide piscine intérieure/extérieure. Le service très pro est aussi très aimable.
À ne pas manquer - On n’en finirait pas d’évoquer la lumière et le scintillement de l’eau, mais quelques sites géologiques spectaculaires méritent aussi l’attention. Comme l’arco naturale, monumentale arche naturelle de calcaire ; les trois faraglioni di Capri, dents de roche détachées dans la mer ; la grotta azzurra, aux saisissantes lueurs cobalt. Parmi les demeures que de riches voyageurs ont construites ici, on peut visiter, par exemple, la villa San Michele de l’écrivain suédois Axel Munthe (à Anacapri), ou la villa Lysis-Fersen de Jacques d’Adelswärd-Fersen (à Capri), l’une et l’autre Belle Époque. La villa Malaparte (à Capri), construite par Adalberto Libera, date elle de 1937. Toutes, par leurs fenêtres et leurs jardins, donnent sur la mer des perspectives inoubliables. On se grise de promenades au grand air sur les sentiers, dans les odeurs capiteuses de la végétation. Délicieuses aussi : les pêches à la Capri, au vin rouge et à la cannelle.
Déjà réservée - Votre table au restaurant Da Paolino. Paolino et Michelina, dans les années 1960, n'auraient jamais imaginé que leur jardin, à l'écart du "Capri Glamour", deviendrait plus tard le lieu le plus convoité de la dolce vita. Une histoire de famille faite de renoncements, de sacrifices, puis de nombreux succès.
En option - Tour de l'île en gozzo privé.
Transfert à Salerne en voiture et en hydroglisseur.
À voir, à faire - Dans l'ombre de sa rivale Naples, la petite ville portuaire de Salerne tire profit de la richesse de son patrimoine historique. Sous influences étrusques puis romaines, elle marque l'histoire dès le Moyen Âge avec le prestige de son école de médecine, avant de devenir en septembre 1943 le siège du débarquement des Alliés. Aujourd'hui encore, son centre historique médiéval en contrebas du château d'Arechi compte de nombreux vestiges archéologiques, comme l'aqueduc, et d'autres monuments parmi lesquels le Duomo di Salerno ou la sublime église San Giorgio.
À l'issue de cette parenthèse à Salerne, prise en main du véhicule de location puis route pour Praiano, où l'on s'installe pour trois nuits. Établi sur la pente rocheuse, l’hôtel dévoile un extraordinaire panorama marin. "Contemporain" n’est pas ici un vain mot : lignes pures, blanc général, sur lequel les éléments de décoration, comme les statuettes en verre soufflé, éclatent de couleurs. Les chambres font écho : immaculées, d’un confort net et parfaitement équipées. Au restaurant, aménagé sur la terrasse supérieure, on ne sait ce qu’il faut le plus admirer, le golfe de Salerne ou la cuisine de précision du chef. Piscine extérieure, bassin intérieur, salle de gym, spa, pilates, yoga, le bien-être et l’équilibre des hôtes constituent des aspects essentiels du service de la maison.
On descend à La Gavitella, où une partie du beach club est réservée aux clients de l'hôtel. Orientée à l’ouest, la plage profite du soleil jusqu’à la disparition polychrome de celui-ci dans la mer. L’hôtel se trouvant à dix minutes de Positano, vingt d’Amalfi et une demi-heure de Ravello, les balades imposent à la chaise longue un partage du temps. Le premier village aurait eu Neptune pour fondateur, pas moins. L’église Santa Maria Assunta (Xe-XVIIIe siècles), que distingue un dôme couvert de majolique, possède une Vierge noire byzantine du XIIIe siècle. Le deuxième, port vénérable de la mer Tyrrhénienne, reste médiéval sous bien des aspects. Au XIe siècle, les marchands amalfitains dominaient la Méditerranée. Cette période de gloire et de prospérité se devine encore dans les rues resserrées et les placettes de la vieille ville. À Ravello enfin, la Terrazza dell’Infinito de la villa Cimbrone est l’un de ces endroits où l’exercice d’admiration a une longue tradition. Les paysages préservés du parc régional dei Monti Lattari constituent une autre source d'émerveillement. Bref, la côte amalfitaine tient ses promesses et le limoncello n’est que l’un de ses charmes…
Au programme - Randonnée privée sur le Sentier des Dieux, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Menant au mont Sant'Angelo, cet itinéraire, qui nécessite six à sept heures de marche dans sa totalité, regorge de splendides points de vue sur la côte, de Praiano à Capri. Le sentier longe le littoral, ne présente pas de risque particulier et demande un effort modéré, tout en permettant de profiter d’un panorama incroyable sur les villages de Praiano, Montepertuso et Positano. Une randonnée dans le calme de l’altitude, au cœur de la végétation méditerranéenne – chênes verts, cistes, bruyère, romarin et autres plantes aromatiques.
Route pour l’aéroport de Naples et restitution de la voiture. Vol retour direct.
