Rencontres et nature en majesté - Voyage au cœur du Rwanda

Déjà prévu au programme - Kigali en privé. Burundaise d'origine, Estella vit aujourd'hui à Kigali. Tour à tour animatrice télé, reporter et éditrice dans la presse écrite, elle travaille désormais à la médiathèque de l'Institut français du Rwanda. Vous avez rendez-vous pour quelques heures ensemble, le temps d'une balade qui se dessine au gré de vos envies, de vos centres d'intérêt et du carnet d'adresses bien rempli de votre acolyte du jour. L'occasion de partager une petite tranche de vie et de recueillir une mine de conseils pour la suite du voyage.
Prise de contact avec votre chauffeur et route pour l’Akagera, du côté de la frontière tanzanienne. Installation pour deux nuits dans le sud du parc. De l’hôtel, on a une vue sans obstacle sur le lac Ihema. L'établissement est moderne et se revendique comme tel. Les motifs traditionnels, stylisés, sont intégrés à la décoration. Les chambres sont d’un impeccable classicisme. Gris, noir, blanc, rouge reviennent d’une pièce à l’autre. Au restaurant, cuisine africaine d’aujourd’hui ; belle salle à manger, que prolonge une agréable terrasse. Dans le jardin, une piscine et un foyer autour duquel se réunir le soir.

Avec votre chauffeur, vous visitez l’Akagera. C’est un parc en pleine renaissance. Les drames qui ont secoué le pays ayant eu des conséquences pour la faune et la flore. Cependant, d’importants efforts consentis, la coopération internationale et une sensibilité nouvelle aux enjeux environnementaux ont permis la réintroduction d’espèces disparues - girafe masaï, lion, rhinocéros noir - et le rééquilibrage des restantes. Des milieux variés (savanes, zones humides, montagne) favorisant une belle diversité. Aujourd’hui, on peut donc rencontrer le buffle, le damalisque topi, des éléphants, des zèbres de Burchell et, aux abords de la Kagera ou du Ihema, des hippopotames et des crocodiles du Nil, des hérons crabiers, des bec-ouverts amateurs de secteurs palustres, comme la curieuse ombrette africaine et le bizarre bec-en-sabot. Le calao noir est aussi présent. Le barbican à face rouge se risque aux abords de l’hôtel.
Au programme - Dans les coulisses de l’Akagera. Cette rencontre avec les acteurs de terrain de la résurrection du parc permet de réaliser le travail accompli et l’engagement qu’il a réclamé de la part de toute la nation.
Egalement prévue - Une croisière sur le lac Ihema. La sortie invite à profiter des eaux calmes et de leurs tons changeants, du grand ciel au-dessus d’elles. Elle est aussi l’occasion d’approcher, avec un petit frisson, hippopotames et crocodiles dans leur élément de prédilection.

Route pour le parc national des Volcans. Installation pour deux nuits dans un lodge moderne, bien conçu et agréable à vivre. Le personnel n’est pas pour rien dans cette dernière qualité. Le jardin entretient une certaine fraîcheur. La piscine est évidemment bienvenue, comme le sont les hamacs. Le sauna, qui pourrait sembler hors de propos ici, est en fait une excellente idée. Chambres nettes et équipées comme il se doit. A la salle à manger, on sert avec bonhommie une cuisine simple et reconstituante.
Au programme - Rencontre avec Handspun Hope, une organisation chrétienne qui vient en aide par le travail, l’intégration sociale, le soutien psychologique et spirituel, aux femmes les plus pauvres et traumatisées. Il s’agit de faire d’une autonomie retrouvée un ferment.

Déjà prévu au programme - A la rencontre des gorilles du parc national. Avec un ranger anglophone, on est véhiculé sur zone ; puis on se met à pied sur la piste des gorilles (Gorilla beringei beringei). C’est qu’ils ne vous attendent pas toujours au même endroit. Leurs besoins alimentaires étant importants, ils se déplacent fréquemment pour les assouvir. D’autant que, s’ils ont un comportement familial marqué, ils ne sont pas particulièrement territoriaux. Enfin, les rangers connaissent tout de même leurs petites habitudes et s’entendent à dénicher un beau male silverback entouré des siens. La marche vers les forêts de bambous ombreuses qui les abritent comporte des sections un peu raides, mais on est supérieurement payé de ses efforts par des paysages magnifiques et, in fine, une rencontre émouvante entre lointains cousins.

Route pour Kibuye. Installation pour deux nuits dans un hôtel dont la situation sur le Kivu n’est pas si fréquente que ça. De grandes baies permettent de contempler le lac de sa chambre, du coin salon et même de la salle de bain. La terrasse donne aussi, bien sûr, de ce côté-là. Le coucher de soleil ajoute à ce paysage paisible une forte intensité chromatique, comme un phare que piquerait le lac. Le bâtiment est moderne. Design africain d’aujourd’hui. Le niveau d’équipement est excellent. Le confort s’ensuit. Les balcons sont un agrément. Les repas sont servis à la salle à manger ou sur la terrasse. Ils consistent en une cuisine internationale tout à fait pro, à laquelle l’inflexion africaine va très bien. Parti pris farm-to-table. Dans le jardin, une jolie piscine.

Déjà prévu au programme - Pêche de nuit sur le lac Kivu. C’est une aventure d’attraper l’isambaza (Limnothrissa miodon) avec les pêcheurs du lac. Vous avez peut-être déjà vu ce fretin séché au marché de Kigali. Ce soir, on y va à plusieurs pirogues, on pagaie et on tend les filets. La lumière des lamparos attire les poissons dans le piège. Reste alors à remonter tout ça. Ce qui est facile à dire et moins facile à faire. En tout cas, l’opération laisse des souvenirs impérissables. L’atmosphère de la pèche est toute spéciale et la proximité avec les hommes réelle. Il faut d’ailleurs songer qu’elle est un effet de votre maladresse, surtout. Les feux nocturnes et les sons portés donnent à la nuit sur l’eau quelque chose d'irréel.
En option - En kayak sur le lac Kivu.