Loin des foules - Au Sud, une Crète sauvage et préservée

Depuis le perchoir sur lequel est bâtie votre adresse, il est facile de jauger votre terrain de jeu. Le nord-ouest de la Crète est une région tout en reliefs qui laisse malgré tout poindre, à l'horizon, une mer miroitante et un sable délicieux. Le tourisme en a jusqu’ici snobé les terres âpres, où sont cultivés le châtaignier et l’olivier. Un relatif isolement qui joue en faveur de la zone, pas encore galvaudée et présentant des paysages intacts. 
À voir, à faire - Randonner au fil des cimes environnantes ; fouler les grains rose de la plage d'Elafonissi ; osciller doucement dans un hamac ; apprendre les secrets de la cuisine crétoise auprès du chef de l'hôtel ; se jeter dans les eaux transparentes de Kedrodasos.
En option - Croisière privée en voilier jusqu'à la presqu'île de Gramvousa.

Route pour Chora Sfakion, au sud de l'île. Le trajet est l'occasion de sonder encore un peu plus le flanc occidental de l'île : le paisible village de Palea Roumata, les opulentes gorges de Trachinou et de Vavouledo... Au fur et à mesure que le sud se rapproche, le panorama devient plus escarpé. À l'arrivée dans la ville côtière de Chora Skafion, installation pour trois nuits sur la pente entre les deux ports. Les balcons qui prolongent les chambres permettent une vue mirifique sur les flots. Bien équipés et confortables, les particuliers répondent à un design international léché. Pierre et bois sont très présents ; ils se marient à merveille avec les tons gris, blanc, beige. Terrasse et piscine extérieure contribuent au plaisir que l'on éprouve à séjourner ici. Et la plage n'est qu'à 400 mètres.
En option sur le chemin - Escapade dans les gorges de Samaria.

Au sud-ouest du pays, aux confins des gorges d'Imbros, Chora Skafion accueille joyeusement les visiteurs. Du temps des occupations vénitienne puis ottomane, la cité littorale – alors à son apogée – aurait hébergé sa propre flotte ainsi qu'une myriade d'églises avant de sombrer peu à peu dans l'oubli. Malgré son statut de chef-lieu de la région montagneuse de Skafia, elle compte aujourd'hui à peine quelques centaines d'âmes. Difficile, toutefois, d'en trouver de plus chaleureuses ! Les ruelles du centre alignent petites tavernes et pensions familiales tandis que la côte dissimule son lot de criques cachées.
Au programme - Une journée dans la campagne crétoise. C'est un véritable bain de culture – et de nature – crétoise qui vous attend. Les décors traversés donnent à voir toute la diversité de ce coin de pays : en partant de la mer vers la montagne, l'itinéraire file à travers forêts, ruisseaux et villages. Au gré des hameaux, on découvre l'or local, l'huile d'olive, mais aussi un impressionnant monastère, un musées du folklore, des échoppes d'artisanat (verre soufflé notamment). Sans oublier, quand le soleil est à son zénith, de se retrousser les manches pour participer à un atelier de cuisine locale. Le déjeuner issu de ce fin labeur se savoure dans un cadre champêtre très à-propos.

À voir, à vivre - Lézarder sur le sable de Preveli ou poser sa serviette à l'ombre du château de Fragkokastelo ; sauter dans un bateau pour rejoindre Agia Roumeli où s'échouent les gorges de Samaria ; se laisser bercer par une ambiance de Cyclades au village de pêcheurs de Loutro ; goûter au sentiment originel de la côte sud et se féciliter d'avoir opté pour un pan de l'île plus préservé.

Cap vers Zaros en sillonant les routes du sud. En chemin, pourquoi ne pas faire halte à Agia Galini ? Encaissé entre deux montagnes, le hameau côtier aligne restaurants et boutiques le long de ses ruelles pavées. La plage se rejoint via un chemin qui longe la roche, à l'est du village : parfait avant de reprendre la route. À l'arrivée à Zaros, installation pour quatre nuits entre les reliefs des sommets et les eaux étales du lac local. Les pavillons de votre adresse aux airs de village sont disposés de façon à ce que l’intimité de chacun demeure entière. La décoration se fonde sur la pierre et une rusticité amène. Il y a deux piscines pour que chacun y trouve son compte et de beaux arbres ombragent des coins et recoins propices au repos. En cuisine, l’équipe semble s’être donné pour mot d’ordre de convertir tout le monde au régime crétois, lequel se révèle extrêmement convaincant.

Les eaux de son lac éponyme font de Zaros une oasis verdoyante au milieu de paysages crétois parfois arides. Les deux moulins encore en fonctionnement soulignent d'ailleurs le rôle fondamental de l’élément liquide dans la zone. Au nord de la cité s'étend une rare forêt de houx qui porte le nom de Rouvas. Cerné par la nature, le village n’est pas pour autant dépourvu d’intérêt historique, comme le rappellent les nombreux sites alentour.
Nos suggestions - Disparaître dans les étourdissants paysages au gré de longues randonnées ; patrouiller les crêtes (de Crète) à vélo ; s'en aller voir le palais minoen du site archéologique de Phaistos ; découvrir les fresques dissimulées derrière les murs de pierre du monastère de Valsamonerou ; étudier la fontaine vénitienne de celui de Vrontisi ; flâner du côté de la ferme de l'hôtel, tout simplement.

Déjà prévu - Canyoning le long des gorges de Tsoutsouros. Le petit quart d'heure de marche jusqu'au point de départ de l'activité fait office d'échauffement. Une fois glissé dans la combinaison et le casque solidement attaché, place à l'aventure. Au cœur des montagnes d'Asterousia, les gorges de Tsoutsouros renferment leur lot de jolis canyons. On s'y jette à corps perdu : sauts, passages sous cascades, descentes en rappel... Après quelques heures riches en émotions (et en adrénaline), la sortie se clôture tout en douceur, sur le sable du village voisin.