Cuisine

Les bonnes adresses de Jean Imbert

Les bonnes adresses de Jean Imbert

Le chef globe-trotteur revient d’un tour du monde culinaire. Dans son cabas, le meilleur de chaque région. Dans cet article, l’Asie.

 

Kyoto

Une pâtisserie

À Kyoto, j’ai visité la pâtisserie Kanshundo Sagano-Ten, qui existe depuis plus de 200 ans dans la vieille ville et appartient toujours à la même famille. Elle a ouvert à Kyoto en 1865, et, depuis, les descendants perpétuent la tradition et se transmettent les recettes comme le plus précieux des héritages. On peut y déguster des pâtisseries traditionnelles à base de haricot rouge et de thé matcha.

 

Hanoï

Un cocktail

J’ai un très bon souvenir de mon séjour à Hanoï, et en particulier du cocktail “Charlie Chaplin” servi avec une glace au citron à l’intérieur. Tellement rafraîchissant. C’était au Sofitel Metropole, l’hôtel où Charlie Chaplin et sa femme adoraient séjourner pour leurs vacances. On peut encore dormir dans la chambre où ils avaient leurs habitudes. Le comble du luxe, c’est de le boire au calme près de la piscine quand, à deux pas, la ville s’agite.

Hanoï ! 🍌🍌🍌 #roadtoHanoï @voyageursdumonde

Une publication partagée par jeanimbert (@jeanimbert) le 3 Août 2015 à 10h39 PDT

 

Hong Kong

Un thé

Dans cette ville, le passé colonial britannique a laissé son empreinte. L’afternoon tea est resté une véritable tradition. On y trouve des boutiques de thés d’exception et des tea houses qui proposent un choix infini de thés, âgés d’au moins 10 à 20 ans pour certains. Je conseille la prestigieuse maison Lock Cha, située au musée du Tea Ware et dans le quartier de Sheung Wan. La première boutique a ouvert en 1991 et s’est tout de suite distinguée en se fournissant directement auprès de petits producteurs chinois sans passer par les entreprises d’État imposées (de moindre qualité).

 

Chiang Mai

Une ferme

Dans la région de Chiang Mai, j’ai découvert une exploitation de riz de 3 hectares créée par le collectif Pur Farm qui combine respect de l’environnement et de l’humain. J’ai été impressionné par leur implication écologique – ils cultivent des variétés de riz menacées en utilisant des techniques d’agriculture à faible impact sur l’environnement – mais aussi par leur choix de privilégier le bien-être des hommes et non le profit.

 

Bangkok

Une street food

Ce qui est génial à Bangkok, c’est de partir visiter les klongs et de se perdre dans ces canaux pour découvrir la ville. Ensuite, je conseille un détour par Chinatown : j’y ai trouvé, de loin, la meilleure des cuisines de rue au monde. Dans le quartier de Sukhumvit, où les restaurants de cuisine de rue ouvrent en fin d’après-midi et servent toute la nuit, j’ai mangé le meilleur pad thaï de ma vie, j’en ai encore l’eauà la bouche.

 

Kyoto

Un outil

En me promenant dans le marché Nishiki, rempli de petites épiceries japonaises, de poissonneries et de restaurants, j’ai découvert la coutellerie Aritsugu, qui existe depuis 1560. Elle était à l’époque spécialisée dans la fabrication d’armes de samouraï. On y trouve des centaines de modèles de couteaux de cuisine exceptionnels. Couteaux que j’ai rapportés et que j'utilise tous les jours.