Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Au programme - Au Taiwan Taoyuan International Airport, situé à une quarantaine de kilomètres du centre-ville, un chauffeur privé guette votre arrivée. Les bagages récupérés, celui-ci vous emporte sans plus attendre dans un tourbillon taïwanais, comme une parfaite introduction au pays. Cette dernière s'ouvre avec une halte revigorante aux sources thermales de Beitou. L'activité volcanique souterraine permet aux eaux d'atteindre une température délicieuse. Puis, sans transition, vous vous retrouvez à converser avec un moine dans un temple bouddhique du secteur. Enfin, un déjeuner dans une ferme locale des environs éduque votre palais aux subtilités de la gastronomie vernaculaire. C'est peu dire que, à votre arrivée à Taipei, vous avez déjà été initiés à une partie des us et coutumes nationaux.
Installation pour trois nuits dans le district central de Songshan. Derrière la façade moderne, des chambres qui jouent le jeu : elles sont d'un style hôtelier classique, net et sobre, aménagées confortablement, et des baies les ouvrent sur l'extérieur. Une terrasse permet de profiter des heures douces. Le quartier est plein de restaurants et de cafés, ce qui dispense l'hôtel de s'affairer derrière les fourneaux (à l'exception notable du petit déjeuner). Une brève promenade permet de trouver tout ce dont on peut rêver en fait de cuisine chinoise.
Métropole ultramoderne, Taipei s’est largement développée sous l’impulsion de l’immigration chinoise pour devenir la capitale de la province de Taïwan en 1887. Elle trace aujourd'hui sa propre voie et cultive une identité avant-gardiste, rivalisant sans complexe avec ses prestigieuses consœurs internationales. D'ailleurs, l'effervescence de la ville, concentrée dans la zone piétonne de Ximending, n'est pas sans rappeler le Shibuya de Tokyo ou encore le Times Square de New York. Loin de se cantonner à ce rôle, la capitale célèbre également son héritage à travers ses temples bouddhistes et confucéens, ses échoppes d'artisanat et ses petits restaurants traditionnels. Dans son rôle d'ambassadrice, Taipei est plus que parfaite : c’est une évidence.
Au programme - Taipei dans les pas d’un local. Pour y avoir vécu longtemps, Vincent sait son Taipei sur le bout des doigts. Et ce n’est pas chose aisée que d’être au fait des développements d’une ville aussi mouvante. Cette rencontre n’est fournie avec aucun mode d’emploi : c’est l’évocation des intérêts, des curiosités ou des perplexités qui donne la trame des opérations. Vos désirs les orientent ; lancées, elles suivent leur cours. Qu’il s’agisse de shopping, d’expositions, de sport, de cuisine, de thé, de traditions, de temples, Vincent est un interlocuteur valable et un guide diligent. Avec lui, vous prendrez rapidement vos marques et, après lui, serez à même de pousser seuls vos explorations.
En option - Initiation à la médecine traditionnelle.
Déjà prévue - La cérémonie du thé chez Gin. La tradition du thé en Chine traverse les générations depuis des temps immémoriaux. Souvent accompagné d'une cérémonie, le Gong Fu Cha – littéralement "préparer le thé avec maîtrise et discipline" – est un art subtil visant à révéler tous les arômes de la plante. Avec Gin, guide taïwanaise francophone et maître thé, on embarque pour un voyage sensoriel en dégustant trois thés artisanaux. On explore les terroirs, les variétés et les méthodes de préparation pour une expérience immersive où tradition et plaisir des sens se rencontrent.
En option - Récolte et dégustation de thé à la campagne ; cours de cuisine chez une locale.
Transfert privé vers la gare puis train jusqu’à Tainan, où un nouveau transfert privé vous conduit à votre hébergement, au cœur de la vieille ville. Installation pour deux nuits dans une ruelle étroite, à quelques pas du Fort Provintia. La minsu, une auberge traditionnelle, a été entièrement réaménagée par l'architecte d'intérieur Jimmy Pan. Celui-ci a redessiné et rénové cette ancienne demeure japonaise autrefois délabrée, insufflant à chaque recoin une touche de son imagination débordante. Votre chambre marie charme rétro et éléments contemporains avec des murs blancs, un éclairage doux, du mobilier en bois et des touches d’art moderne.
Déjà prévu en soirée - Dîner de spécialités taïwanaises. Savourez un dîner traditionnel composé de sept plats dans une maison ancienne du centre historique de Tainan. L’occasion de goûter à quelques incontournables à l'image des xiao long bao (petits pains vapeurs fourrés), de la soupe au bœuf et aux nouilles, du san bei ji (poulet sauce soja), lu rou fan (porc braisé), mifen (nouilles de riz) ou encore de glace pilée. On fera probablement l'impasse sur le stinky tofu. Le thé, bien sûr, accompagne le repas.
Tainan a été la capitale du pays pendant plus de 200 ans – et cela se voit. Colonie néerlandaise, Fort Zeelandia – son nom de l'époque – devait survivre au déclin de ses fondateurs. Elle fut tour à tour capitale du royaume de Tungning, de la préfecture de Taïwan et de la république de Formose avant, lasse sans doute, de céder sa couronne à Taipei. Son importance continue de se lire dans les lignes de cette ville cosmopolite où les citoyens fréquentent encore en nombre les temples, priant auprès de la Déesse tisseuse ou du Vieillard sous la lune en fonction des faveurs recherchées.
Au programme - Temple bouddhiste et village d'artisans. À une heure de route de Tainan, dans la banlieue de la grande ville de Kaohsiung, se trouve le plus grand monastère bouddhiste de Taïwan : celui de Fo Guang Shan. Ce site révéré aligne des jardins soigneusement entretenus, des pagodes majestueuses et un musée truffé de reliques anciennes. Le point d'orgue de la visite ? Le Grand Bouddha de Fo Guang Shan, statue en bronze de 108 mètres de haut – l'une des plus grandes au monde. S'ensuit un tour au village d'artistes de Meinong, bastion des traditions Hakka, célèbre pour ses temples aux toits incurvés et ses maisons traditionnelles.
En option - Tainan à pied avec un guide.
Trajet retour en train vers Taipei et transfert privé vers l'aéroport. Vol pour Naha, porte d'entrée et capitale de la préfecture d'Okinawa. Semées entre Taïwan et la pointe sud de Kyushu, ces îles méridionales montrent un Japon totalement inattendu. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, elles n'avaient d'ailleurs aucun autre lien avec le Japon que commercial, pas plus qu'avec la Chine, son premier occupant. Entre les deux, une période d'indépendance de 450 ans, stoppée par l'ère Meiji, a fait des îles Ryukyu un royaume à part, dont les réminiscences s'expriment encore, entre délicatesse nippone et douceur de l'Asie subtropicale.
Prise en charge de la voiture de la location et bref trajet jusqu'à l'hôtel, situé à cinq kilomètres de l'aéroport. Installation pour deux nuits dans cette adresse moderne aux nombreux services tenant toutes les promesses de confort d'une chaîne internationale de bon niveau. Les chambres sont cosy et lumineuses, décorées sobrement pour plaire à tous – celles des étages supérieurs offrent une jolie vue sur la ville. Comme escompté dans ce genre d'établissement, "détente" n'est pas un vain mot et cela se traduit de bien des manières : salle de gym, bain à remous, deux restaurants, deux bars et une agréable piscine extérieure.
Ville la plus peuplée de l'île d'Okinawa, Naha est la porte d'entrée de l'archipel, son aéroport la reliant à tout le Japon. Hybride, comme désormais nombre de villes japonaises, elle associe des sites au poids culturel et historique forts à d'incontestables attributs de modernité, à l'image de son avenue principale, l'animée Kokusai-dôri.
Au programme - Naha dans les pas d'un local. Cette balade en compagnie d’un expatrié français vous permet d'appréhender la cité à travers les yeux de l'un de ses habitants. Vous sillonnez la ville au fil de ses lieux branchés, marchés et stands de street food mais aussi – et surtout – de ses quartiers secrets. Il s'agit de se fondre dans la foule ou, au contraire, de s'en échapper, tout en échangeant sur la vie quotidienne sur l'archipel. Une rencontre sans prétention où rien n'est prévu à l’avance, pas même le programme, la balade se dessinant au gré des affinités, du calendrier local et du carnet d'adresses fourni de votre nouvel "ami".
À voir, à faire - Flâner le long de Kokusai-dôri avant de se perdre dans les rues parallèles, au fil des galeries couvertes jusqu'au marché Makishi ; préparer sa cure de jouvence dans les échoppes qui vendent l'umi-budo (raisin de mer), beni imo (patate douce violette), et shikuwasa (agrume proche du citron vert) ; goûter à la crème glacée au sel ; visiter le Karate Kaikan, qui réunit plusieurs dojos et un musée dédié à l'art martial né à Okinawa.
Départ pour Okuma Beach. Bénéficier de son propre véhicule permet de s'autoriser quelques haltes en chemin. Cela tombe bien : l'itinéraire en compte de sympathiques. Yomitan, tout d'abord, avec ses célèbres poteries et son air vivifiant de bord de mer. Et puis le Fukugi-namiki-dori de Bise, long chemin bordé de quelque 20 000 arbres fukugi. Enlacés dans une étreinte éternelle, les garnicias amoureux qui flanquent l'entrée réveillent quelque chose chez tout un chacun. Non loin de là, l'île de Kouri, petit morceau de terre accessible via un pont de deux kilomètres, mérite que l'on s'y attarde. Dotée de fines bandes de sable et d'une eau transparente, Kouri-jima est connue comme l'île de l'Amour. Ceci s'explique tantôt par la légende locale selon laquelle l'homme et la femme ayant fondé l'humanité auraient vécu leur idylle dans l'une de ses grottes, tantôt par les rochers en forme de cœur qui émergent des flots à Tinu Beach.
À l'arrivée à Kunigami, installation pour trois nuits face au sable d'Okuma Beach.
Votre nouvelle adresse – un resort version japonaise – a volontiers troqué la proximité avec les commerces et autres sites d'intérêt de l'île pour un emplacement tranquille, face à l'eau. C'est donc avant tout une retraite que l'on vient chercher ici, aux confins septentrionaux d'Okinawa Honto. Sur place, tout est pensé pour que les hôtes n'aient pas à sortir s'ils n'en ressentent pas l'envie. Le programme alterne généralement entre baignade et longues pauses repas. Cela tombe bien : dans ces deux domaines, on ne manque pas de choix. Côté food, deux restaurants japonais (dont un teppanyaki), un site spécialisé dans le barbecue ou encore un "beach café". Quant au petit déjeuner sous forme de buffet, il fait honneur au repas le plus important de la journée. Pour la baignade, même éventail de possibilités avec plusieurs piscines : bassin principal, sportif, avec jets ou pour enfants. Il y a aussi l'agréable plage, juste à côté – parasols et autres équipements sont fournis. Vous souhaitez enrichir le programme ? S'octroyer un massage ou une session de sauna, prendre le large en kayak ou paddle : tout cela est possible. Randonner en forêt dans le parc national de Yambaru voisin aussi. On en oublierait presque de regagner les chambres, disséminées dans un collier de petites constructions blanches. L'atmosphère est presque celle d'un village. Le service ? On n'y trouve rien à redire.
Deux jours ne seront pas de trop pour se frotter à toutes les possibilités qu'implique l'hôtel. C'est bien simple : on pourrait y passer toutes les vacances qu'il y aurait encore quelque chose à voir, à goûter. D'un autre côté, le flanc nord d'Okinawa Honto regorge de sites d'intérêt qu'il serait intéressant d'aller inspecter. On se résigne donc, bon gré mal gré, à mettre le nez dehors. Surprise : on ne le regrettera pas !
À voir, à faire - Filer jusqu'au cap Helo, point le plus septentrional d'Okinawa Honto ; s'enfoncer dans la jungle subtropicale pour débusquer les chutes de Hiji Otaki ; sillonner le parc national de Yanbaru, classé à l'Unesco ; admirer les formations de karst de Daisekirinzan, sorties tout droit d'un autre monde ; se laisser surprendre par la forme du Okinawa Rail Observation Deck (on ne vous en dit pas plus).
Route retour vers l'aéroport de Naha, vol en direction de Taipei puis vol international direct retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
