Changpas du Ladakh - Bouddhisme, nomadisme et lacs sacrés - Voyageurs du Monde

Idée voyage 100% personnalisable

Nomadisme d’altitude et lacs sacrés Rencontre avec les Changpas du Changtang

Inde - Ladakah - Changtang - Vallée de la Nubra - Leh

Marcher, camper, traire, filer

Suggestion de 14 Jours de 6800 à 8600€ selon saison, types d’hébergements et activités

Vous aimerez

  • Cet été, réinventer la notion d'aventure en gagnant le plateau du Rupshu pour un tête-à-tête avec la tribu semi-nomade Changpa
  • Chapelet de monastères en véhicule privé, cités ladakhi avec un guide local, atelier de pashmînâ et randonnée : une acclimatation en douceur
  • Partir en alpage, traire les chèvres, filer la laine et dormir sous la toile d'un rebo : le nomadic lifestyle, à 5000m d'altitude
  • Vols directs, absorption carbone, chauffeurs privés et conciergerie à destination : voyager Voyageurs
Ils ont le teint hâlé et les joues rougies de ceux qui passent leur vie en extérieur. Autrefois originaires du Tibet, les nomades Changpas ont investi il y a plusieurs siècles les hauts plateaux du Changtang, au sud-ouest du Ladakh. C'est ici que s'épanouit leur trésor et gagne-pain : la chèvre Changthangi, petit boule cornue au long duvet blanc. Aussi douce que chaude, sa laine de cachemire est connue, une fois tissée, sous un nom qui ne vous est pas étranger : le pashmînâ. Une étoffe d'une qualité rare qui justifie pour les Changpas d'évoluer au jour le jour, sur le modèle de leurs ancêtres, au rythme de l'animal. Sur une année, la tribu peut ainsi migrer jusqu'à quatre fois, pliant et dépliant son habitat traditionnel – la tente rebo, refuge octogonal confectionné à partir de laine de yak sombre. Mis sur pied par nos conseillers spécialistes du Ladakh, cet itinéraire emmène à la rencontre de cette tribu occupant le toit du monde et permet de prendre part, quelques jours durant, au mouvement. Après une nuit d'étape à Delhi Aerocity, envol pour Leh, capitale ladakhi. Dès l'atterrissage dans ce coin du Cachemire, transfert pour Nimmu, posté à la confluence de l'Indus et de la rivière Zanskar, véritable oasis dans un désert minéral. L'acclimatation s'y accomplit en douceur, au gré de la visite des plus édifiants monastères du pays. Puis, direction le sud-est, avec une nouvelle halte spirituelle au monastère de Thiksey en chemin. De là, vous poursuivez la route vers la frontière tibétaine. Les hauts plateaux parsemés de lacs caractéristiques du Changtang se rapprochent. Sur les rives du Tso Kar – le "lac blanc" – les Changpas ont établi un campement et vous accueillent chaleureusement pour votre première nuit nomade. La journée du lendemain est l'occasion de se familiariser avec le mode de vie de la tribu qui vous reçoit. Adoptant le mouvement propre à la vie nomade, vous filez ensuite vers la région de Puga à travers des paysages minéraux. Une nouvelle nuit sous la tente et vient l'heure d'aborder Tso Moriri, le "lac de montagne", aux eaux d'un bleu profond. Au nord du plan d'eau, le village de Korzok. Officiant comme chef-lieu des nomades, vous y avez presque gagné votre place. Ultime nuit sous la toile et c'est le retour à Leh. La capitale ladakhi mérite que l'on s'y attarde un jour ou deux. Et puis, vos aventures ne sont pas tout à fait terminées ! Après le sud, incursion au nord. Le mythique col du Khardung La garde farouchement l'accès à la vallée de la Nubra. Ayant montré patte blanche, vous accédez aux rives du fleuve, serties de hameaux verdoyants, dont Tegar et Diskit. La plongée de ce côté des cimes est l'occasion de vérifier que, ici aussi, lacs et monastères sont monnaie courante. Enfin, le retour à Leh, véritable carrefour de vos aventures, met un point final au périple.

Votre voyage

On a cette image de la vie nomade : un camp de fortune, le concert désordonné d'un troupeau, la marmite qui bouillonne sur le feu… Bien sûr, il y a un peu de cela. Après tout, cela fait partie de l'aventure ! Nous avons toutefois veillé à ce que votre adoption dans la tribu Changpa se fasse dans les meilleures conditions de confort. D'abord, il y a l'acheminement. Sur place, des transferts en véhicules privés. Et, pour rejoindre l'Inde, des vols directs vers et depuis Delhi. Dans la zone hôtelière de l'aéroport indien, vous pouvez compter sur la mise à disposition d'une chambre cosy. Au Ladakh stricto sensu, vos étapes d'acclimatation – Nimmu, Leh et Tegar – ne sont pas que cela : elles sont une formidable occasion d'inspecter des monastères qui, à eux seuls, motivent la venue de la plupart des visiteurs que vous croiserez au Ladakh. Vos adresses y sont charmantes, bien situées, fortes de cette aura ladakhi. Votre immersion nomade suscite des interrogations à juste titre. Nous sommes là pour y répondre : tente privée avec lit double et literie à la hauteur, tente douche avec quantité suffisante d'eau chaude, tente sanitaires, tente mess… Bref, une tente pour répondre à tous les besoins. À votre feuille de route, nous avons glissé plusieurs rendez-vous afin que vous ne manquiez rien d'essentiel : la visite des monastères de Likir, Alchi, Lamayuru, Thiksey et Diskit avec un chauffeur privé ; les activités qui ont cours au camp nomade (traite des chèvres, fabrication de fromage, filage de la laine) ; Leh et Tegar avec un guide local privé ; la marche jusqu'aux rives du lac Yarab Tso ; la rencontre avec les artisans d'un atelier de pashmînâ. Vaste programme ! Et si vous souhaitiez, avec le temps qu'il vous reste, apprendre à confectionner des ravioles momos et des cuillères traditionnelles en bois, ou échanger avec une restauratrice d'art dans son atelier, il suffirait de nous en faire part. Votre périple est personnalisable de bout en bout, y compris une fois sur place, avec l'aide de notre concierge à destination.
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Chèvres pashmina - Ladakh - Inde © Thomas Callens
Chèvres pashmina - Ladakh - Inde © Thomas Callens
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Ladakh - Inde © Muxamil Bhatt/Pexels
Ladakh - Inde © Muxamil Bhatt/Pexels
Ladakh - Inde © Roberto Caucino/Adobe Stock
Ladakh - Inde © Roberto Caucino/Adobe Stock
Kyagar - Tegar - Inde © Droits réservés
Kyagar - Tegar - Inde © Droits réservés
Leh - Ladakh - Inde © Vladimir Petrakov/Adobe Stock
Leh - Ladakh - Inde © Vladimir Petrakov/Adobe Stock
Chospa - Leh - Inde © Chospa Hotel
Chospa - Leh - Inde © Chospa Hotel
Ladakh - Inde © Daria Nikitina
Ladakh - Inde © Daria Nikitina
Ladakh - Inde © Nhan/Adobe Stock
Ladakh - Inde © Nhan/Adobe Stock
Ladakh - Inde © Pjaruwan/Adobe Stock
Ladakh - Inde © Pjaruwan/Adobe Stock
Tegar - Inde © Droits réservés
Tegar - Inde © Droits réservés
Tegar - Inde © Droits réservés
Tegar - Inde © Droits réservés
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Ladakh - Inde © Mathieu Richer Mamousse
Ladakh - Inde © Eduardo Huelin/Adobe Stock
Ladakh - Inde © Eduardo Huelin/Adobe Stock

Itinéraire

Suggestion 100% personnalisable selon vos envies

À l'arrivée, transfert privé pour votre hôtel de Delhi Aerocity. Située tout à côté de l'aéroport, la zone hôtelière est née à l'occasion des Jeux du Commonwealth. Moderne et sécurisée, elle permet de rejoindre prestement les terminaux – idéal en cas d'arrivée tardive ou de décollage matinal.
Installation pour cette nuit d'étape dans un hôtel contemporain, certes de grande taille, mais avec une vraie vista archi et design. Les volumes, importants, sont traités avec précision et une harmonie inattendue s'en dégage. Le lobby et le patio sont particulièrement agréables à vivre. Dans les chambres, quelque chose de graphique et équilibré, en plus d'un impeccable équipement. L'exigence se retrouve dans les restaurants et bars maison : cuisine internationale, de l'Inde septentrionale, japonaise, cocktails – tout est fait de façon très pro. Le spa ne pouvait faire baisser le niveau, il est donc desservi par des équipes à la hauteur. La piscine extérieure signe elle aussi une réussite tant technique qu'esthétique.

Vol pour Leh, capitale du Ladakh. À l'arrivée, transfert privé vers Nimmu, dans la vallée de l'Indus, via la Ladakh Road. Projeté en plein cœur de cette région choyée des empereurs Monghols, on goûte à la quiétude des grands espaces tandis que le chauffeur pointe, çà et là, les petits villages agricoles engloutis dans leurs champs verdoyants.
Installation pour deux nuits dans une noble et imposante bâtisse ladakhi. La transformation en maison d’hôtes est exemplaire : les meilleurs experts et artisans y ont participé. La demeure de 1200 m² compte une trentaine de pièces dont deux temples bouddhistes. Elle est cernée de terrasses extérieures et d'un verger de cinq hectares planté d’abricotiers, de pommiers et de noyers. Les repas sont servis soit en extérieur, pleine vue sur les montagnes, soit dans l’ancienne cuisine d’hiver reconvertie en salle à manger traditionnelle. La cuisine est simple et inspirée de spécialités de la région ; les fruits et légumes bio sont issus des potagers du village. Dehors, une étable garde yaks, vaches, dzos... Un refuge idéal pour une acclimatation en douceur.

Au programme - Journée au fil des monastères en privé. Le nom du gompa, Likir – "le cercle de l'esprit des eaux" –, s'explique par sa position sur un piton rocheux, tendu entre deux rivières. Il abrite une école dirigée par le frère cadet du Dalaï Lama et les murs résonnent des textes tibétains entonnés pour être mémorisés. L'impressionnante statue de Bouddha – huit mètres – est immanquable, de même que la collection de manuscrits et thankas anciens que renferme le musée. Également fondé au XIe siècle (mais rénové en partie au XVIe), le monastère d'Alchi se distingue par sa situation en basses terres. Il renferme quelques-unes des plus anciennes peintures murales du Ladakh, œuvres des artistes du Cachemire de l'époque. La journée s'achève sur les hauteurs, au monastère de Lamayuru. Perché à 3500m d'altitude, l'édifice est considéré comme le plus ancien monastère bouddhiste du Ladakh. Malgré des conditions extrêmes en hiver, quelque deux cents moines y vivent à l'année.
En option - Confection de momos (ravioles tibétaines) ; atelier de cuillères traditionnelles.

C'est l'heure du grand départ. D'abord, faire de ses adieux à Nimmu. Puis, mettre le cap sur Thiksey. Le GPS n'est pas utile ou si peu : il suffit de suivre le cours de l'Indus. Impossible de passer si près sans inspecter le monastère de Thiksey, en privé. Fondé il y a plus de six siècles, c'est le plus vaste gompa Gelupa (bonnet jaune) du Ladakh. Il héberge des moines mais aussi la version féminine (des moniales), est renommé pour ses peintures et autorise un panorama exceptionnel sur la vallée.
Poursuite de la route pour gagner le Changtang, région à cheval entre le Ladakh indien et le Tibet chinois, où l'altitude varie entre 4000 et 5000 mètres. L'objectif du jour est d'atteindre Tso Kar via le Taglang La. La route permet d'adopter des points de vue grandioses sur les sommets himalayens. Depuis le col, situé à 5360m, vous dégringolez vers les plaines dont les rives sont blanchies par les dépôts de sel du lac (dont le nom, Tso Kar, signifie "lac blanc" en ladakhi). Personnages de ce décor insolite, une faune qui l'est tout autant, entre ânes à l'état sauvage et grues à cou noir, oiseaux sacrés du bouddhisme – un bon présage. Dans l’après-midi, arrivée à destination, à 4530m d'altitude. Rencontre avec votre tribu d'adoption, les Changpas, et installation pour votre première nuit en campement. Celui-ci aligne plusieurs unités inspirées des rebos Changpa. De forme octogonale, cet habitat traditionnel est enveloppé de couvertures sombres en laine de yak permettant de mettre le refuge à l'abri du vent et du froid. Le camp est aménagé avec un certain souci de coquetterie – pour nomadiser dans un cadre grandiose, on n'en apprécie pas moins un chez soi soigné. Résultat : on a ses aises dans ce contexte exceptionnel.

Cette journée est l'occasion de se familiariser avec la tribu qui vous accueille. Jadis originaires du Tibet, les Changpas ont migré il y a plusieurs siècles vers les hautes montagnes ladakhi pour les besoins de leurs troupeaux. Ces derniers comprennent parfois des moutons ou des yaks mais surtout des chèvres Pashmînâ dont la laine aussi fine que chaude sert à fabriquer les précieuses étoles éponymes. Vous vous glissez dans le quotidien des nomades, prenant part aux différentes activités qui rythment la journée : départ en alpage, traite des chèvres, fabrication de fromage ou de beurre, filage de laine pashmînâ… Alors que le soleil se rapproche doucement de la terre, des petits points se dessinent à l'horizon. Progressivement, le mirage s'avance et prend forme : il s'agit des membres partis à la journée avec les troupeaux. À leur retour, une grande agitation secoue le campement. Ce dernier est composé des tentes "nuit" mais également d'un bloc sanitaire qui prend la forme d'une tente avec toilettes et d'une autre avec les douches (et ce qu'il faut d'eau chaude). Plus loin, la tente mess est le cœur de l'installation : on s'y croise, on y échange. Et on y mange, lorsque la météo ne permet pas de le faire en extérieur. Sinon, on a ici coutume de vivre au grand air.

Exit Tso Kar, bonjour Puga – devenir nomade, c'est être en mouvement. Cent-vingt kilomètres de route se dressent devant vous. Il vous faudra environ quatre heures pour les parcourir. Le trajet est une pièce au cours de laquelle se succèdent les décors. Tous se démarquent par leur caractère semble-t-il éternel : infinité de pierre, infinité de sable puis, soudain, une infinité d'eau et un sol d'un vert impertinent, copieusement abreuvé. Quelques yaks, une poignée de chèvres, parfois des chevaux en liberté, la robe luisante et la crinière lâche. Puis, de nouveau, rien pendant des kilomètres, avant de voir surgir de petites pièces de tissu colorées qui s'agitent au passage des cols et au croisement des chemins. Le vent caresse les drapeaux, recueillant les prières qu'il transporte ensuite jusqu'aux dieux. À moindre vitesse mais tout aussi sûrement, vous atteignez la région de Puga. Installation pour une nouvelle nuit en campement, loin, très loin des distractions du monde moderne.

Au programme - Excursion au lac de Tso Moriri. Si Tso Kar est le "lac salé", Tso Moriri est le "lac de montagne". Départ à la journée pour rejoindre cette autre oasis qui sertit le plateau de haute altitude du Rupshu. Pour l'atteindre, passage par le col de Namshang La (4800m) puis redescente vers l'immensité d'un bleu profond (4520m). Avec 26 kilomètres de long et entre 3 à 5 kilomètres de large, c'est le plus vaste lac d'haute altitude de la région transhimalayenne indienne. Enserré de montagnes dramatiques, le site semble sous surveillance étroite. Sur la rive nord, un unique village : Korzok. Quartier général des nomades, point de départ des treks en haute altitude, il abrite un petit monastère affilié à la lignée Drukpa, fondé par Kunga Lodro Ningpo il y a trois siècles. Chaque année, le site religieux s'anime à l'occasion d'un de ces festivals qui font la renommée des monastères bouddhiques ladakhi, celui de Korzok se plaçant un cran au-dessus car égayé par la participation de dizaines de Changpas enthousiastes. En fin de journée, retour au campement pour profiter d'une nouvelle soirée chaleureuse sous la voûte étoilée.

Dernier réveil sous la toile réconfortante de la tente. Le temps de faire le tour du camp, de prendre un petit déjeuner désormais familier et vient l'heure de faire ses adieux à un peuple auquel on s'est véritablement attaché. Les chèvres béguètent, bêlent, chevrotent comme pour s'opposer au départ. De retour sur la route, le cap est mis sur Leh. Pour enjamber l'Indus, passage sur le Mahe Bridge, pont stratégique reliant le lac Tso Moriri à la capitale ladakhi.
Installation pour deux nuits dans une adresse moderne du centre-ville de Leh. Les dimensions impressionnantes de l'édifice sont adoucies par les extérieurs en briques de terre compressées – on croirait presque à une montagne prête à se fondre dans le panorama alentour. Les volumes s'organisent autour d'un atrium vertigineux arrosé d'un puits de lumière. Déployées autour de ces espaces, les chambres présentent un ameublement minimaliste et des nuances terreuses. On se félicite de l'existence d'un restaurant sur place complété par un café intérieur/extérieur. Quant au personnel, il est aux petits soins. Si la vie nomade avait ses attraits, les services hôteliers ont aussi leurs avantages.

Au programme - Leh en privé. Capitale du Ladakh perchée à 3500 mètres d'altitude, Leh fut autrefois une étape importante sur la route de la soie. Après une session dégustation de mets locaux, direction le marché de la ville pour retracer, au travers de nombreuses photographies, l'histoire de la cité. Puis, visite du gompa Soma, siège de l'Association bouddhiste locale. Là, Bouddha couronné et Padmasambhava attendent de vous recevoir. On ne s'arrache à leur contemplation que pour mieux repartir sillonner les ruelles historiques, finissant inévitablement au marché.
Également prévu - Les secrets du pashmînâ en privé. Il fallait bien cette visite pour mettre un point final à votre échappée nomade ! Le pashmînâ, partie la plus noble du cachemire, est issue du duvet des chèvres Changra élevées en haute altitude – ça, vous le savez déjà. Il s'agit désormais de voir comment on passe de la tonte au produit fini. Le rendez-vous se tient dans un paisible village des environs de Leh. Dans l'atelier, les femmes ladakhi s'affairent à fabriquer des pashmînâ de toute beauté à la main. Cerise sur le gâteau : vous ne repartez pas les mains vides.
En option - Rencontre avec une restauratrice d'art.

Départ pour la vallée de la Nubra. La route en lacets qui serpente dans un paysage minéral pour atteindre le Kardung La (5369 m) compte parmi les plus hautes routes carrossables du monde. On rejoint ensuite la vallée en contrebas, dans un décor de plus en plus verdoyant, collectionnant les villages isolés jusqu’à apercevoir la jolie rivière Shyok. Installation pour deux nuits à Tegar, sur la rive est de la Nubra River. Les bâtiments sont de style himalayen ; ils croisent motifs et savoir-faire traditionnels avec les techniques d'aujourd'hui (électricité solaire par exemple). En tout cas, l'intérieur est clair, bien articulé, d'une simple élégance. Les chambres sont parfaitement équipées et confortables, ouvertes sur l'extérieur par de larges baies. En cuisine, on prépare des plats savoureux et reconstituants dont les ingrédients proviennent en grande partie du jardin bio de la propriété.
Au programme - Tegar en privé. Un guide local vous initie à l'histoire de sa cité. Hameau de quelque 900 habitants, Tegar (aussi appelé Kyagar) fut longtemps un point d'arrêt pour les caravanes qui parcouraient la route de la soie entre la Chine et l'Asie Centrale. Village bouddhiste, ses habitants suivent deux courants religieux liés à deux monastères de la région, l'un à 3 km, Samtsaling (ordre Gelukpa ou "bonnets jaunes") et l'autre plus loin, à Diskit – le monastère le plus ancien et le plus grand.

À votre agenda - Marche autour du lac Yarab Tso. Ne vous laissez pas tromper par sa taille négligeable : le plan d'eau ne l'est aucunement. Situé à une quinzaine de kilomètres du monastère de Diskit, Yarab Tso est un lac sacré. On n'y campe pas et on s'y baigne encore moins. Les locaux vous conteront volontiers les légendes qui ont cours à son sujet. Il est question de moines, d'un monastère perdu que l'on peut voir, selon l'angle et les conditions météo, se réfléchir dans l'eau, et d'une alimentation via une source souterraine. Le long de la rive s'alignent les stupas confectionnées par les visiteurs à base de petits cailloux. Un véhicule privé vous récupère à l'hôtel pour vous déposer au plus près ; le reste du chemin devra s'accomplir à pied.
Également prévu - Non loin de là, le monastère de Diskit, fondé au XIVe siècle, est donc le plus ancien de la vallée. La peinture murale des Quatre Rois célestes témoigne de la longue histoire du sanctuaire et de l’influence du bouddhisme chinois sur celui de l’Himalaya. L’imposante statue de Maitreya, 32 mètres de haut, installée un peu en contrebas, marque l’engagement contemporain des moines. Bénie en 2010 par le Dalaï Lama, elle a pour but de protéger le village, de prévenir une guerre avec le Pakistan et de promouvoir la paix mondiale – tout un programme.
En option - Déjeuner dans les dunes.

Transfert privé vers Leh. L'occasion d'emprunter à nouveau le col du Kardung La et les virages étourdissants qui l'encadrent. Installation pour la nuit dans la partie orientale de Leh. Dans la conception de l'établissement, matériaux et techniques traditionnels ont été utilisés et respectés scrupuleusement. Les meilleurs artisans ont contribué à l'édification, à l'installation et à la décoration. Le résultat est un concentré de culture himalayenne version Ladakh. Le bois, qui donne de la chaleur à l'intérieur, est souvent sculpté. Les chambres sont bien équipées et confortables ; chaque unité a son propre living. Le restaurant maison fait une cuisine végétarienne créative, qu'il sert dans une jolie salle à manger ou dans le jardin. Le spa ? Il met en œuvre les savoir-faire accumulés par des générations de praticiens, potentialisés par les conceptions modernes.

Transfert privé à l’aéroport de Leh et vol pour Delhi. À l'arrivée, nouveau transfert privé et installation dans votre hôtel de l'arrivée, dans lequel une chambre est mise à disposition avant votre décollage, prévu dans la nuit. Vous profitez de la chambre, de la piscine, éventuellement d'un massage. En soirée, transfert privé vers le terminal et vol international retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.

À la carte

Cette suggestion de voyage reste personnalisable dans les moindres détails : durée, étapes, contenu. Un menu d’expériences à la carte est également disponible pour créer le voyage qui vous ressemble.

Confection de momos

D'origine tibétaine, les momos s'imposent comme la spécialité himalayenne. Farcis de viande ou de légumes, ces petits raviolis cuits à la vapeur agrémentés de sauce piquante sont désormais très prisés dans une grande partie de l'Asie du Sud-Est. Sous la direction avisée du chef, initiation à la confection de ce mets typique avant une dégustation en toute convivialité.

Atelier de cuillères traditionnelles

Cap sur l'un des plus grands villages du parc national de Hemis, avec une trentaine de familles. La bourgade s'impose comme le seul fournisseur d'objets en métal (cuivre, argent, fer, étain ou encore bronze) qui a le privilège d'exposer ses produits sur le marché de Leh. Il s'agit ici de s'intéresser à la fabrication des cuillères en cuivre traditionnelles. Après avoir été extrait des mines locales et purifié, le métal est fondu avant d'être poli et décoré pour atteindre l'esthétisme du produit final.

Rencontre avec une restauratrice d'art

Calé dans l'ombre de la mosquée, c'est dans ce véritable temple de la restauration d'art que vous avez rendez-vous avec une spécialiste en la matière. Manuscrits religieux, fresques anciennes ou tangkas (peintures sur toile caractéristiques de la culture bouddhiste tibétaine) : votre interlocutrice, une locale, jongle entre les supports et les missions, rendant la visite plus intéressante encore.

Déjeuner dans les dunes

Entre Diskit et Hunder s'étirent d'impressionnantes collines de sable. Le vent y travaille le sable blanc, dans lequel il évase de longues successions d’alvéoles. Aux marges de ce paysage surprenant, des troupeaux de chameaux de Bactriane se nourrissent dans des bosquets d’argousiers. Juchés entre les deux bosses de ces véhicules emblématiques de la route de la soie, des cavaliers se meuvent doucement dans le décor. On profite de ce spectacle depuis l'ingénieuse installation de pique-nique, en grignotant des mets locaux.

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Chaque jour, nos spécialistes composent des expériences personnalisées selon le profil, les envies et le budget de chaque voyageur. Ces passionnés façonnent des expériences relayées sur place par un réseau local de concierges et de contacts privilégiés. Modulables à l’envie, ces voyages à la carte s’accompagnent d’une vaste gamme de services haut de gamme (lounges, assistance 24/7, carnet de voyage, appli, wifi nomade, réservation de tables…).

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Budget estimé

selon saison, types d’hébergements et activités

Voyage réalisable en juin, juillet et août
Le budget estimé pour ce voyage est de 6 800 € à 8 600 €/personne.

Parler de prix fixe lorsque l'on évoque un voyage sur mesure a peu de sens. En effet, celui-ci varie suivant de nombreux facteurs (niveau de prestations, période, délai de réservation et bien d'autres encore). Le seul prix exact sera celui de votre devis personnalisé.

Le prix moyen constaté pour ce voyage est de 7 500 €/personne.

Inclus dans cette suggestion

  • Le vol international direct sur compagnie régulière
  • Le vol domestique aller-retour entre Delhi et le Ladakh sur compagnie régulière
  • La contribution à l’absorption des émissions de co2 de votre voyage grâce à des projets de reforestation (par le biais de notre Philippe Romero Insolite Batisseur Foundation)
  • Le passage prioritaire des formalités de police et de douane à Roissy (pour les départs depuis Paris)
  • Les transferts privés mentionnés au programme
  • Un véhicule privé avec chauffeur pour 5 jours dans le Changtang
  • La nuit à Delhi Aerocity, en chambre double avec petit déjeuner
  • Les 2 nuits à Nimmu, en chambre double avec petits déjeuners
  • Les 4 nuits dans le Changtang, en tente de camp nomade et pension complète
  • Les 2 nuits à Leh, en chambre double avec petits déjeuners
  • Les 2 nuits à Tegar, en chambre double avec petits déjeuners
  • La nuit à Leh, en chambre double avec petit déjeuner
  • La mise à disposition d'une chambre double à Delhi en day-use, avant le vol international retour
  • En compagnie d'un chauffeur privé, la visite des monastères de Lamayuru, Alchi, Likir, Thiksey et Diskit
  • Les activités comprises dans le séjour dans le Changtang avec les Changpas (traite des chèvres, fabrication de fromage, filage de la laine) 
  • Les balades dans Leh et Tegar, avec un guide local, en privé 
  • La visite d'un atelier de pashmînâ à proximité de Leh, en privé
  • La marche autour du lac de Yarab Tso, en privé
  • Notre service conciergerie sur place
  • L’accès au wifi pendant votre voyage : un mini routeur international ou une eSIM vous permettant de vous connecter en wifi sur vos divers terminaux (mobiles, tablettes, ordinateurs)
  • Un carnet de voyage rassemblant de nombreuses informations utiles (votre programme jour par jour, les coordonnées de vos hôtels, une sélection de bonnes adresses personnalisées et géolocalisées, etc.), disponible également sous forme d’application mobile
  • Nos recommandations et la réservation de certains restaurants
Réf : 1761342
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