Italie

Les plus belles îles italiennes

Les plus belles îles italiennes

On met à part la Sicile et la Sardaigne (c’est une autre catégorie) pour ne garder que celles dont on ne peut oublier qu’elles sont des îles. Et on ne soulignera pas partout la possibilité de se baigner, les îles offrant généralement ce loisir. On a le choix. Le propos est là. Laquelle de ces terres émergées dans le bleu est-elle mon île ? Celle qui gardera captive ma sensibilité ? De Ponza à Pantelleria, de Murano à l’archipel de La Maddalena, de Salina aux Tremiti, les profils diffèrent. Voici quelques éléments pour réaliser un bon recrutement.

 

  1. Ponza
  2. Salina
  3. Les Tremiti
  4. Capri
  5. Monte Isola
  6. Murano
  7. Pantelleria
  8. La Maddalena
  9. Ischia

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Isola di Ponza

Le paradoxe de l’isolement est peut-être que souvent l’hédonisme y succède à l’exil. Ainsi, Ponza fut-elle un lieu de relégation utilisé tant par l’empereur romain Caligula que par Mussolini. Un saint pape y mourut en exil au VIe siècle. Le ras Emrou, cousin d’Haïlé Sélassié, y passe plusieurs années après l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie. Le théoricien communiste Amadeo Bordiga y retournera après sa propre détention. Le Duce lui-même, le fascisme alors en phase terminale, doit y passer. Les légendes en font la résidence d’hiver de la magicienne Circé, dont l’Odyssée évoque les amours avec Ulysse : Grotta della Maga Circe ; elles supposent la présence de la famille de Ponce Pilate, préfet de Judée au moment du procès de Jésus : Grotte di Pilato. En revanche, la future icône féministe Lucia Rosa s’est bien jetée dans la mer pour échapper à un mariage imposé : Faraglioni di Lucia Rosa. Tout cela n’est pas mal pour un petit reste de cratère qui marque la limite occidentale du golfe de Gaète, dans la mer Tyrrhénienne.

Ponza

Angela Bragato/ AdobeStock

Au large de Naples, disons ; mais on y va aussi bien de Rome. Trois heures de mer pour arriver au port niché entre deux buttes aménagées en terrasses où poussent oliviers, figuiers de barbarie, vigne. Autour de l’église San Silverio - le fameux pape - les maisons font comme un jeu de construction pastel : jaune, rose, bleu. On débarque de son hydrofoil ou de son ferry au sud. Il faut aller au nord pour les paysages les plus beaux. Jolie balade au cours de laquelle on rencontre d’étonnantes formations rocheuses. Des falaises, on observe les stacks et de petites plages tout en bas. Attention : ne pas faire dégringoler de pierres sur les serviettes ! Tout est parfaitement charmant, odorant et paisible. Ce qui commence à se savoir. Les Robinson qui ont du flair ont déjà pris pied à Ponza et suscité des établissements encore discrets et agréables. Alors, au risque peut-être de précipiter le mouvement, c’est le moment d’aller y faire un tour. Autant être dans le peloton de tête des voyageurs aux îles Pontines.

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Isola di Salina

Ça a fumé dans le périmètre de la mer Tyrrhénienne, car Salina, qui appartient à l’archipel des Eoliennes, au nord de la Sicile, est aussi d’origine volcanique. Elle est d’ailleurs formée de plusieurs volcans éteints. On la retient, plutôt que Stromboli ou Lipari par exemple, pour quelque chose d’à la fois harmonieux et vigoureux. Pour l’élan de ses cônes, les stratovolcans Monte Fossa delle Felci et Monte dei Porri. Entre les deux, une dépression dans laquelle est installé le village de Valdichiesa, dont l’église di Maria Santissima del Terzito est un sanctuaire marial important. Les deux sommets sont réunis dans la réserve naturelle des monts des Fougères et des Poireaux. La flore y est encore dense, que composent acacias, érables sycomores, aulnes cordés, ormes, pins, chênes verts, cyprès, mais encore cystes, lentisques pistachiers, arbousiers, bruyères et armoises arborescentes, etc. La fauvette pitchou ou le pinson des arbres y trouvent aisément de quoi se nourrir.

cuisine sur l'ile de Salina

Salva Lopez

Sur la côte est, Santa Marina Salina fait office de chef-lieu et de port. La promenade sinueuse, avec sa plage de sable gris, est bien agréable. On pêche, bien entendu, mais on cultive aussi : les câpriers notamment et la vigne. Le malvoisie des Lipari, vin doux naturel de l’archipel, est vinifié à partir de raisins récoltés ici. Alors, pour se résumer, à qui s’adresse-t-on ? A ceux qui aiment la mer bordée d’une nature encore vive ; aux randonneurs et aux vulcanophiles ; à ceux dont, entre l’Italie et la Grèce, le cœur balance ; à ceux qui accompagnent un verre de vin de quelques pistaches ; à ceux pour qui luxe et simplicité ne sont pas contradictoires ; à ceux qui apprécient de se sentir tout à fait ailleurs pas trop loin.

3

Les Tremiti

Ce petit archipel de l’Adriatique est composé de cinq îles et îlots intégrés au parc national du Gargano. Il se trouve un peu hors de chemins navigués au nord du promontoire éponyme ; on le rallie en deux heures de bateau depuis Vieste ou Peschici. Des couverts de pins aux fonds marins, la nature y est encore intègre. L’eau est d’une transparence qui confine parfois à la pure lumière. Très beaux spots de plongée à la clé. Depuis Vieste, on gagne San Domino en ferry. C’est l’île qui concentre la majeure partie de la petite population permanente des isole Tremiti, et celle qui possède une plage de sable. Sous certains éclairages et certains angles (qu’on vous laisse prendre), on peut se croire parfois en Asie du Sud-Est. En acceptant de substituer Pinus halepensis à Livistona halongensis, cela va sans dire.

littoral de Tremiti

Lucy Laucht

A San Domino, on monte dans une embarcation plus petite pour rejoindre San Nicola, où se trouve un ancien monastère bénédictin fortifié qui connut un âge d’or au XIe siècle, Santa Maria a Mare. Les fondateurs de l’établissement avaient été des moines du mont Cassin. Un certain standing cénobitique donc. Ce dont ne tint aucun compte le corsaire dalmate Almogavaro qui contraignit l’ordre de saint Benoît à se retirer au XIVe siècle. Une centaine d’années plus tard, ce sont des chanoines réguliers du Latran qui réinvestissent la place. Ils tiennent tête aux Ottomans de Piyale Pacha. Et restent jusqu’à ce qu’à la fin du XVIIIe siècle, le roi de Naples Ferdinand IV transforme le monastère en colonie pénitentiaire. Un classique de la reconversion des couvents. En tout cas, l’histoire donne la raison des fortifications. Et un tourisme encore modeste celle des parasols. Entre les deux îles, on pique une tête dans les eaux limpides. Un petit bonheur qui peut se répéter plusieurs fois. Les Tremiti sont un joli secret des Pouilles.

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Capri

N'en déplaise à Hervé Vilard (et à Marguerite Duras, qui tenait la chanson en haute estime), Capri ce n’est pas fini. On y trouve toujours ces couleurs au-dessus d’elles-mêmes qui subliment Le mépris de Jean-Luc Godard. Paysage mental dont la sensibilité n’est pas près de se défaire. C’est la magie du cinéma. Cependant, revenons à notre île du golfe de Naples. Avec elle, on sort des éruptions pour la sédimentation. Elle n’en a pas moins un beau relief, qui culmine à près de 600 mètres au Monte Solaro. La verticale tend à la définir et c’est l’un de ses charmes. Elle est même susceptible de provoquer un certain vertige. Depuis l’Antiquité, elle attire les huiles. Les empereurs romains s’y font construire des demeures en série. La monumentale villa Jovis, sur le Monte Tiberio, fut la dernière adresse de Tibère. Ce ne sont pas Richard Burton et Elizabeth Taylor qui ont lancé Capri. Et bien avant que Brigitte Bardot s’inquiète des sentiments de Michel Piccoli, la grande mystique Serafina di Dio avait fondé ici un premier couvent selon la réforme de Thérèse d’Avila.

île de Capri

Salva Lopez

Terre de contraste donc. Bien sûr, Capri, c’est envahi, surfait, surexposé, réduit au kitsch jetset et aux références littéraires éventées ; mais Capri hors saison, prise pour ce qu’elle est, retrouve comme d’un mouvement gracieux toute l’âpreté, toute la beauté sauvage, toute la séduction de ses paysages et la grandeur d’un cadre maritime vibrant. A ceux qui savent faire preuve de bon sens et de discernement, l’île réserve de magnifiques surprises. Elle leur permet aussi de renouer avec des voyageurs qui l’ont véritablement aimée avant eux. Car, tout de même, les Jardins d’Auguste, aménagés par Alfred Krupp, dénotent une vraie sensibilité au site ; l’éclectisme de la villa Lysis montre que l’art, même en se multipliant, est inférieur à la nature ; la villa Malaparte semble chercher l’enveloppe de l’air. Et puis, n’en déplaise aux misanthropes qui voudraient toujours être seuls, un plouf à Marina Piccola appartient aux expériences balnéaires de première classe.

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Monte Isola

Le mouvement du lac Iseo contient la plus grande île lacustre d’Italie : Monte Isola. Laquelle a bien droit à une place d’honneur. Car certaines isole d’eau douce valent leur sœurs salées. Entre les célébrités que sont le Lago di Como et le Lago di Garda, le lac d’Iseo pourrait sembler bémolisé. Ce qui serait une erreur. Il a un caractère harmonieux et doux qui le font recommander aux esprits contemplatifs. Avec cela, un je-ne-sais-quoi d’authentique, la notoriété le sollicitant moins sans doute ; mais un quant-à-soi aussi, qui préserve des facilités. Monte Isola, au large de Sale Marasino et Sulzano, présente un relief un peu déporté vers l’est. De ce côté, les pentes sont raides, bousculées, rocheuses. Romantiques. De l’autre, elles descendent régulièrement vers l’eau et portent vergers et oliveraies en terrasses. Genets et bruyères donnent alternativement leurs couleurs aux saisons.

paysage de Monte Isola

Riccardo Meloni/Adobe Stock

Au point culminant, 400 mètres, l’église de la Madonna della Ceriola date du XVIe siècle, où l’on vénère une Vierge à l’Enfant médiévale. Des ex-voto marquent en nombre la gratitude des fidèles à l’endroit de la protectrice de l’île. Des abords du sanctuaire, jusqu’auxquels il est possible de randonner, on a une vue à 360° sur le lac et l’île. Le pourtour de celle-ci est parsemé de petits villages de pêcheurs. Le principal étant Peschiera Maraglio. La forteresse des Oldofredi y défendant les accès civils et l’église Saint Michel Archange ceux des âmes. Pour se rendre à Monte Isola, on emprunte les traghetti, les bateaux qui font la liaison d’un peu toutes les localités des bords du lac. Sur l’île même, il faut aller à pied, à vélo ou en bus, les voitures étant interdites, les vélomoteurs réservés aux habitants réguliers et seuls quelques véhicules d’intérêt public ayant outre cela droit de cité.

6

Murano

Fameuse pour se trouver dans la lagune de Venise, célèbre pour ses verreries, Murano est pour les uns un site quasi industriel, pour les autres une simple dépendance de la Sérénissime. Ceux-ci et ceux-là ont un peu raison et beaucoup tort. Oui, Murano fait partie du système vénitien. Et oui, elle a quelque chose à voir avec l’industrie verrière. Plutôt autrefois qu’aujourd’hui, d’ailleurs. Pourquoi, soit dit en passant, le métier serait-il un repoussoir ? Reproche-t-on à Monte Isola de fabriquer des filets ? Le verre de Murano, qu’il ne faut pas confondre avec ses imitations, ni assimiler aux babioles produites pour les boutiques de souvenirs, est une belle aventure technique, commerciale, esthétique. Dont il faut féliciter Venise. Laquelle croule un peu sous les visites.

 

verre de Murano

Armand Lagrange

 

Prenons alors un peu d’altitude et regardons Murano. N’est-elle pas traversée par un Canal grande, qui en commande de petits ? L’eau la pénètre comme elle le fait à Venise. On s’y déplace en bateau d’embarcadère en embarcadère. A côté des ateliers d’art, des maisons plutôt basses, dont les alignements sont rompus par les demeures de prestige que Napoléon n’a pas mis à bas, comme le Palazzo da Mula, d’un beau gothique vénitien, ou l’ancien palais de l’Archevêché, qui abrite aujourd’hui le musée du Verre. De sobres places et des jardins de toutes sortes retiennent le promeneur. Lequel ressent ici un agrément que Venise ne lui procure plus que rarement. Murano ne serait-elle pas, sous certains aspects, Venise d’avant ? Moins pavée de prestiges, c’est entendu, mais mieux évocatrice. Les guides indiquent qu’il faut, pour visiter l’île, entre une heure et demie et deux heures. C’est parfait. On n’y est pas plus dérangé que cela après la fermeture des magasins. On reste seul avec le pavement et la Vierge byzantine de l’abside de la basilique dei Santi Maria e Donato. Chefs-d’œuvre de mosaïque.

7

Pantelleria

Pantelleria, au sud de la Sicile - déjà dans le champ d’attraction africain - est-elle l’île sans qualité ? Celle en tout cas qui ne brille pas sur la carte des merveilles italiennes. On ne la chante ni ne l’associe aux beautiful people. Elle a du relief pourtant, puisqu’elle culmine à plus de 800 mètres. Et de l’activité, puisque le volcanisme y produit sources chaudes et fumerolles. Sa position, à 100 kilomètres des côtes siciliennes et 60 de celles de la Tunisie, lui a valu une histoire mouvementée, où se rencontre tout ce qui a navigué en Méditerranée. Elle a aussi une préhistoire, dont témoignent les sesi, constructions funéraires massives datant du néolithique. Les Romains s’en sont emparés ; et lui ont conféré le standing de lieu de relégation impérial. Après eux vinrent les Arabes, les Normands de Sicile, les Aragonais, les Turcs.

paysage de Pantelleria

Jérôme Galland

Elle échut finalement à l’Italie par les Bourbons de Sicile. De tout cela, il reste peu de choses, la Seconde Guerre mondiale étant passée par là : opération Corkscrew, 1943. Seul le château Barbacane, à Pantelleria City, évoque encore toutes ces agitations. L’île est en quelque sorte rendue à la nature par l’histoire. On y cultive beaucoup la vigne, pour faire le Moscato di Pantelleria. Les câpres sont reconnues pour leur qualité. Les agrumes aussi. Un agritourisme d’évidence se développe. D’autant que les conditions de vent ont déterminé une architecture traditionnelle très particulière, comme les giardini panteschi, constructions annulaires en pierre volcanique destinées à protéger les fruitiers ; ou les dammusi, habitations rurales édifiées avec la même pantellerite. Un parc national protège l’héritage faune et flore. De celle-ci saillent modestement le genêt, l’arbousier, le pin maritime. La garrigue est très présente. De celle-là, on peut noter le faucon pèlerin, la buse variable, le lapin. Randonner, voilà l’affaire, à pied ou à vélo.

8

Archipel de La Maddalena

A la pointe nord de la Sardaigne, un petit paradis pour les marins. Plaisanciers, bien sûr ; mais ceux-ci furent précédés dans ces parages par le vice-amiral Horatio Nelson, adversaire capital de Napoléon. Et par d’autres. Remarque liminaire, ce n’est pas Photoshop qui produit ces couleurs intenses autour des 7 sœurs que sont La Maddalena, Caprera, Spargi, Santo Stefano, Budelli, Santa Maria et Razzoli. Ce sont les variations de la lumière solaire, la transparence de l’eau, les fonds. Le parc national de l’archipel de La Maddalena est une merveille, que le rorqual commun, le grand cachalot ou le dauphin à gros nez honorent d’escales. Et ces îles délicatement détourées par la mer sont dotées de plages de sable blanc, comme la Cala Spalmatore ou Capocchia du Purpu, à La Maddalena, Cala Corsara, à Spargi, ou Cala Lunga, sur Razzoli. Les deux dernières n’étant accessibles qu’en bateau.

baignade à La Maddalena

dabobabo/Adobe Stock

La Spiaggia Rosa, sur Budelli, suscite elle un peu de frustration : son sable rose est protégé au point que l’on ne peut que le regarder de loin. C’est déjà ça, mais il faut avouer que parfois la conservation des sites demande une vraie discipline ! Enfin, c’est un plaisir en soi de rechercher où déposer son sac. La végétation est surtout faite de garrigue (chêne vert, ajonc, romarin, etc.) et de maquis (arbousier, genévrier, myrte, etc.). Elle embaume et le mélange avec le sel et l’iode est enivrant. Les affleurements de granite et de schiste confèrent du maintien aux paysages. A partir de Palau, on peut se rendre en ferry au port fortifié de La Maddalena, sur l’île principale de l’arcipelago. Le bourg ne manque pas de ce charme méditerranéen que se partagent l’ombre et la lumière. Les palmiers font de beaux éventails vert sombre sur la Piazza Comando. De La Maddalena, il est facile de trouver un embarquement pour circuler dans les chenaux.

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Ischia

Et regagnons enfin le golfe de Naples, pour les îles Phlégréennes. Par la variété de ce qu’elle propose, Ischia est l’île où il faut rester. On n’en épuise pas comme cela les ressources. Floristiques d’abord. De toutes ces terres, c’est elle qui a les plus beaux couverts végétaux. Les pentes du mont Epoméo - point culminant, 787 mètres - par exemple, sont tapissées de bois. Et on trouve sur tout le pourtour de très belles pinèdes. Au terme provisoire d’une histoire qui a systématiquement dépouillé les îles méditerranéennes de leurs forêts, le fait mérite d’être mis en exergue. A Forio, le jardin La Mortella, créé par l’épouse du compositeur William Walton, est une merveille combinant essences locales et exotiques. La promenade et la randonnée trouvent dans des reliefs accusés et sous les ramées des conditions très favorables.

bateau sur l'île d'Ischia

Lucy Laucht

Avec cela, la nature volcanique d’Ischia a favorisé le développement d’un thermalisme mondain dès l’Antiquité. Une activité wellness qui perdure, forte de cette tradition ancienne. La viticulture a permis la mise au point d’un autre facteur de bien-être : des vins dont une denominazione di origine controllata a reconnu la qualité. Etonnez-vous ensuite qu’esthètes et intellectuels aient été résidents réguliers, de Hans Werner Henze à Pascal Quignard, ou d’Eduard Bargheer à Luchino Visconti. La Colombaia, la villa ischiote du réalisateur des Damnés, est désormais un musée. Le monument le plus visité est néanmoins le Castello Aragonese. Etabli sur un îlot relié à Ischia par une chaussée, il est de fondation antique mais, sous sa forme actuelle, date du XVe siècle. Cadeau de la piraterie au patrimoine de l’île. On le voit, Ischia peut s’aborder de bien des façons, lesquelles ne sont nullement exclusives les unes des autres. Il suffit de se donner un peu de temps pour les harmoniser.  

 

Par

EMMANUEL BOUTAN

 

Photographie de couverture

Nuria Val/Coke Bartrina