Le Kazakhstan en bref

Pour commencer, un guide du Kazakhstan montre un vaste pays à la rencontre des mondes. Il faut qu’il soit grand et solide pour résister aux poussées conjointes de l’Europe, du Caucase, de l’Asie centrale et de l’Extrême-Orient. On l’imagine parcouru de routes anciennes. Celle de la Soie n’a pas manqué d’y établir des relais. Almaty en a profité longtemps. Peuple turco-mongol, les Kazakhs ont hérité du cheval et de la bougeotte. Un territoire steppique imposait la pratique traditionnelle du nomadisme. Ainsi, les éleveurs ont-ils vécu sous la yourte jusqu’à ce que l’Union soviétique les sédentarise. Pendant cette période, le Kazakhstan, dont une famine inaugurale avait réduit la population d’un quart,
a servi de lieu de déportation - Tatars de Crimée - ou de refuge - une partie de l’appareil productif du pays pendant la Seconde Guerre mondiale - de pôle de développement atomique ou spatial - cosmodrome de Baïkonour : Vostok 3KA qui a emporté Youri Gagarine en est parti. L’espace kazakh ouvrait l’espace sidéral communiste. Après, vient le règne de Noursoultan Nazarbaïev, qui a laissé son nom à la capitale établie au bord de l’Ichim. Une ville où les architectes Kishô Kurokawa et Norman Foster ont construit. L’islam sunnite auquel est attachée la population conserve une sensibilité centrasiatique, l’empreinte du soufisme notamment. D’ailleurs, le premier site kazakh inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco est une commande de Tamerlan, le mazâr de Khoja Ahmed Yasavi. A Turkestan, cette réalisation monumentale rend hommage au fondateur de la première voie soufie turque.

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