Villes coloniales, jungle et Pacifique - Rencontre avec le Nicaragua

Au programme - Visite de Managua en privé. Etendue sur la rive sud du lac Xolotlán (ou Managua), la capitale nicaraguayenne a été fondée à la fin du XIXe siècle, avant le départ des Espagnols. Si son urbanisme a été durablement marqué par le terrible séisme de 1972, il réussit pourtant une fusion surprenante entre vestiges néoclassiques et édifices modernes. Accompagnés d'un guide, vous sillonnez la ville et le malecón - promenade au bord de l'eau - et en découvrez les principaux monuments : le musée national, la cathédrale de Santiago, la maison présidentielle ou encore le palais de la Culture.
Prise en charge de la voiture de location et route pour León, à l’ouest du pays (2h). Vous posez vos valises pour deux nuits au sein d’un ancien couvent fondé en 1639, certainement l'un des plus beaux hôtels de la ville. La décoration des chambres est, certes, sobre, mais on est loin de la vie rudimentaire monastique. D’ailleurs, le joli patio intérieur nous fait même la surprise d’abriter une agréable piscine ! On est en plein centre historique, à deux pas des principaux monuments et d’un superbe musée.

Eglises tantôt colorées, tantôt immaculées, agréables rues piétonnes et places animées, maisons traditionnelles à étage unique, tuiles romaines, frais patios dissimulés... León est sans conteste l’une des plus belles cités coloniales du Nicaragua. Pourtant, la ville revient de loin et a même dû être déplacée et reconstruite à 40 kilomètres de son emplacement d’origine, après le terrible tremblement de terre de 1610. Moins d’un siècle plus tard, León est attaquée par des pirates, ce qui détruit bon nombre de ses monuments. Mais elle n'a pas dit son dernier mot.
Au programme - L’ascension du Cerro Negro, l’un des plus jeunes volcans au monde, aux éruptions fréquentes. Après avoir grimpé pendant une heure environ, on jouit d’une vue incroyable sur une partie de la chaîne volcanique et, à nos pieds, des étendues noires de sable volcanique... qui nous servent à redescendre ! Ici, on pratique le « volcano boarding » : armé d’une planche de surf, on glisse à une vitesse folle (jusqu’à 65 km/h) sur les 700 mètres qui nous séparent du pied du volcan. Une expérience unique pour les amateurs de sensations fortes - les autres peuvent, bien sûr, redescendre à pied.
A voir, à faire - Flâner dans les rues de la ville pour observer les nombreux murales (fresques), symboles de l’expression populaire ; visiter la cathédrale baroque du XVIIIe siècle, l’église jaune de la Recolección et celle du Calvario, à l’architecture atypique ; se rafraîchir avec un raspado, de la glace pilée recouverte de dulce de leche, ou grignoter des chips de banane plantain ; en prendre plein les yeux à la fondation Ortiz Guardian, l’un des musées d’art contemporain les plus riches d’Amérique Centrale.
En option - Visite de León et des bains de San Jacinto, en privé.

Cap sur Granada, à un peu moins de trois heures de route, et installation pour trois nuits à côté de la plaza Colón et de la cathédrale. Avec moins de dix chambres, ce petit hôtel est résolument intimiste. Il est installé dans une maison coloniale aux murs colorés, s'organisant autour d'un patio arboré où murmure une jolie fontaine. Les chambres sont spacieuses, avec une belle hauteur sous plafond et une décoration sobre, d'inspiration coloniale. On aime beaucoup la terrasse du restaurant donnant sur le patio, où l'on prend un grand plaisir à déguster, au calme, un bon petit déjeuner local avant d'aller explorer le centre historique, littéralement à deux pas.
A voir, à faire - Le couvent de San Francisco ; l’église de la Merced et celle de Xalteva ; la cathédrale ; le parc et le marché ; le fort de la Pólvora et la gare.

Bâtie au XVIe siècle par les Espagnols, celle que l’on surnomme la « gran sultana » affiche fièrement de beaux témoignages d’un passé colonial riche. L’esthétique des façades, la fraîcheur des patios, l’âme persistante des artistes, poètes et artisans qui y ont grandi... Le tout sur la rive du plus grand lac d’eau douce d’Amérique latine, entouré de volcans en activité.
Au programme - Balade en kayak dans les Isletas, au cœur de cet archipel de 365 îles posé sur le lac Cocibolca (ou Nicaragua) - une pour chaque jour de l’année. Vous pagayez entre ces petits paradis tropicaux à la végétation luxuriante, où habitent des familles de pêcheurs. Accompagnés d’un guide, vous profitez de paysages de rêve peuplés de nombreuses espèces d’oiseaux aquatiques.
En option - Balade et tyroliennes autour du volcan Mombacho.

Route jusqu’à Rivas (1h30), où l'on embarque sur un ferry direction l’île d’Ometepe (1h), baignée par les eaux du lac Cocibolca. Après deux kilomètres de piste, installation pour deux nuits dans une finca posée au bord de l'eau. Vous prenez possession de votre cabaña, une maisonnette de bois chaleureuse, prolongée d'une agréable terrasse. L'atmosphère est paisible, propice aux balades à pied, à vélo ou à cheval, mais aussi au farniente sur la petite plage privée.

Une journée pour profiter de la douceur de vivre d’Ometepe, l’île aux volcans jumeaux. En langue nahuatl, son nom signifie d’ailleurs « deux (ome) montagnes (tepetl) ».
A vivre, à faire - Se baigner à Ojo de Agua, une piscine naturelle d’origine volcanique qui, selon la légende, aurait des vertus rajeunissantes ; emprunter les sentiers autour de la lagune de Charco Verde et y observer tortues, crocodiles, singes et oiseaux aquatiques ; visiter la finca El Porvenir, une ferme biologique collective ; partir à la recherche des pétroglyphes cachés dans la forêt dense ; parcourir en kayak les eaux du fleuve Istian ; admirer le coucher de soleil depuis la Punta Jesús María, le point le plus à l’ouest de l’île et, plus tard, le ciel étoilé ; se lancer dans l’ascension du Maderas, pour les plus sportifs.

Vous reprenez le ferry en direction de la rive ouest du lac, puis faites route jusqu’à San Juan del Sur, sur la côte pacifique. Vous posez vos valises pour quatre nuits dans un petit hôtel construit en 1902, qui a conservé quelques charmes de son passé victorien à travers l'architecture et la façade. Dans les chambres, on retrouve en revanche des couleurs vives et des salles de bains spacieuses. Seule une route nous sépare de la plage qui s'étire presque sous nos fenêtres et face à la petite piscine, bien agréable pour se détendre après une journée de vadrouille. Au restaurant, une petite carte propose de sympathiques plats locaux et des petits déjeuners d'ici et d'ailleurs, de quoi rendre chaque matinée un peu plus unique.

Quelques jours pour profiter de San Juan del Sur, spot de surf et de pêche, posé sur une jolie baie face au Pacifique. Sur les hauteurs, le Christ immaculé semble rassurant, protecteur. Dans les rues, une atmosphère festive et conviviale de station balnéaire, de nombreux restaurants, bars, boutiques et discothèques. Autour, ce sont les montagnes et une végétation tropicale riche qui ne demande qu’à être explorée.
A voir, à faire - Surfer, bien sûr, ou poser sa serviette sur la playa Marsella ; caboter en voilier dans la baie ; observer le coucher de soleil, un verre à la main ; arpenter les allées du marché, très animé, et goûter un plat 100 % local ; monter jusqu’au Christ pour profiter de l’un des meilleurs points de vue sur la baie ; profiter des nuits animées de San Juan.