Etats-Unis

5 films à voir avant de partir dans l'ouest américain

5 films à voir avant de partir dans l'ouest américain

1

Il était une fois dans l'ouest, de Sergio Leone

Car sans western, l'Ouest américain ne serait pas l'Ouest américain. Celui-ci est un western de voyageur, l'italien Sergio Leone, mais n'en est pas moins mythique. Et lorsque vous déambulerez dans Monument Valley, le geignard et sublime harmonica de Ennio Morricone vous tintera dans les oreilles : wai waaaaai....wai waaaaaai, tandis que vous vous attendrez à ce qu'un long cache-poussière surgisse derrière une roche.

Sergio Leone

 

2

Les oiseaux, d'Alfred Hitchcock

Ce ne sera pas pas pour revivre l'angoisse de la belle  Tippi Hedren, la Mélanie du film. Mais on découvrira avec délices les collines de sans Francisco, et l'autre versant de Bodega Bay, lieu de l'attaque des oiseaux, où Hitchcock a tourné les plans généraux du film - maniaque du détail, il ne tournait que le minimum en lumière naturelle afin de maîtriser totalement la lumière et le son de ses images.

 

3

Paris Texas, de Wim Wenders

Pour commencer à appréhender, avant de s'y plonger, l'immensité des paysages de l'ouest américain. Pour en sentir la lumière, pré-sentir le frisson que procure la conduite sur les longues routes toutes droites du grand ouest, les arrêts improbables dans les bars anonymes qui jalonnent le bord du chemin, et qui, eux aussi, construiront les souvenirs de votre voyage. 

 

4

Very bad Trip, de Todd Phillips

Pour plonger en riant dans la démesure de Las Vegas. Prenez des notes, repérez les lieux. Une fois place, jouez un peu à la roulette, mais  aussi au jeu des sept erreurs : quels sont les néons, les enseignes, les architectures semblant de pacotille encore présentes? Quels sont ceux qui n'y sont plus? Ceux qui sont nés depuis le film? Car les immeubles de Las Vegas, dont l'esprit perdure et la forme change, sont comme un décor de cinéma sans cesse réinventé. 

 

5

Pulp fiction, de Quentin Tarantino

Palme d'or à Cannes, Oscar du meilleur scénario, un concentré d'esprit de Los Angeles. Même daté des années quatre-vingt-dix et clairement looké avec la touche Tarantino, tout y est : les dinners et les Burgers (ah! le passage du big Mac!), la lumière, le make-up, les accessoires et les fringues façon côte ouest, l'intensité des couleurs too much et la manière de mâcher les chewing-gums.